La règle d’or du dialogue a triomphé d’un malentendu qui a failli mal tourner. Les chaînes télé al-Manar et NBN ont retiré de leurs programmes un feuilleton sur le Christ jugé offensant pour la foi chrétienne. Il n’y a pas de liberté sans respect de l’autre. Ce que l’Occident ne sait pas, invoquant on ne sait quel droit d’expression absolu et sans contrôle, le Liban en donne l’exemple pratique. Les chaînes al-Manar et NBN ont suspendu hier la diffusion d’un feuilleton iranien en 17 épisodes, programmé pour le mois de ramadan et relatant la vie du Christ en se basant sur l’« évangile » de Barnabé, un texte considéré par la plupart des spécialistes comme un apocryphe du Moyen Âge. Selon ce texte, c’est l’apôtre Judas qui se serait substitué à Jésus sur la croix.
« Une fois de plus, le Liban se place à l’avant-garde du dialogue des religions, en respectant l’une des règles d’or du dialogue : celle de tenir sur l’Autre un discours tel que ce dernier puisse s’y reconnaître », a affirmé le ministre de l’Information, commentant cette sage décision qui, selon lui, « fera date et servira de modèle pour d’autres situations analogues qui se présenteraient
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13 / 08 / 2010 | |
تابع مرصد الحريات الاعلامية في الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان، المواقف التي صدرت حول مسلسل "السيد المسيح" على قناتي ال NBN والمنار وقرارهما بتوقيف عرض المسلسل، بعد مساع واتصالات حثيثة شارك فيها الاتحاد من أجل ايجاد صيغة أفضل للخروج من ردات الفعل وانعكاساتها السلبي |