Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj
Mosaique de la Chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

La tâche prophétique de l'agent de communication chrétien

« L'agent de communication chrétien en particulier a une tâche prophétique, une vocation: dénoncer les faux dieux et les fausses idoles d'aujourd'hui — matérialisme, hédonisme, consumérisme, nationalisme étroit, etc. ... — proclamant à tous un ensemble de vérités morales fondées sur la dignité et les droits humains, l'option préférentielle pour les pauvres, la destination universelle des biens, l'amour des ennemis et le respect inconditionnel de toute forme de vie humaine, de la conception à la mort naturelle; et la recherche de la réalisation la plus parfaite du Royaume dans ce monde, tout en demeurant conscient que, à la fin des temps, Jésus restaurera toutes choses et les retournera au Père » (cf. 1 Co 15,24)." {

{L'ethique dans les moyens de communication sociale", Mgr John Folley Vatican 2000}

dimanche 30 décembre 2012

Plus de 4% des utilisateurs sont «addicts» à Facebook | Actualité | LeFigaro.fr - Santé

Facebook, Twitter, Lin­kedIn… Certains utilisateurs des réseaux sociaux sur Internet sont indéniablement accros à leurs connexions. À tel point que ces outils censés faciliter les relations sociales aboutissent parfois à un effet diamétralement opposé en isolant ceux qui ne peuvent s'en passer au cours d'un repas de famille ou d'un dîner entre amis! La maladie est si nouvelle que les psychiatres discutent encore de son existence réelle. Facebook, créé en 2004, a pourtant dépassé le milliard d'utilisateurs le 4 octobre dernier.

C'est donc muni d'une batterie de tests, que le Dr Étienne Couderc, psychiatre à l'hôpital Esquirol de Limoges (Haute-Vienne) a coordonné au début de cette année une enquête, auprès de 517 utilisateurs du réseau social Facebook, âgés essentiellement de 18 à 36 ans et étudiants, pour la moitié d'entre eux. Les résultats, qui n'ont pas encore été publiés, montrent que 4,5% des répondants réunissent bien tous les critères de l'addiction.

Des amis virtuels

Ces accros se connectent en moyenne 11 fois par jour et pendant plus de 3 heures au total (191 min), là où les autres utilisateurs ne se connectent que 5 fois, en moyenne, pour une durée globale de 57 minutes. Les «addicts» ont aussi plus d'amis strictement virtuels, qu'ils n'ont jamais rencontrés: 179 versus 95 pour les utilisateurs «normaux». Il faut dire qu'ils sont 21% à utiliser Facebook pour rencontrer de nouvelles personnes, alors que ce n'est le cas que de 2% des autres connectés.

Évidemment lorsque l'addict est privé d'accès à son réseau social, l'envie de se connecter devient impérieuse. Pénibles également, les obligations personnelles ou professionnelles qui retardent le moment de revenir sur Facebook. À vrai dire, même les hobbys habituels sont délaissés et l'addict préfère surfer sur le réseau que d'avoir de vraies relations avec ses proches. D'ailleurs, dans l'étude française, on retrouve parmi ces utilisateurs forcenés, 70% de… phobiques sociaux, en majorité des femmes. Problème: «L'usage de Facebook s'avère bénéfique pour les non-addicts et négatif pour les addicts, comme le confirment les questionnaires de socialisation et d'anxiété-dépression», explique le Dr Éric Charles, psychiatre à l'hôpital Esquirol de Limoges, qui a supervisé l'étude.

«En général, les femmes et les sujets jeunes sont plus fréquemment touchés par la phobie sociale, rappelle le Dr Couderc. Notre échantillon étant sur-représenté en sujets jeunes et de sexe féminin, il est cohérent que cette proportion de phobiques sociaux soit plus élevée que dans la population générale.» Néanmoins, le psychiatre n'écarte pas l'hypothèse d'une compensation sociale: «Les sujets introvertis, anxieux socialement, ayant de ce fait un faible réseau social ont tendance à vouloir utiliser Internet et ses applications socialisantes afin de compenser ce déficit. Les relations sociales par le biais de Facebook sont en effet vécues par ces sujets comme plus faciles d'accès, Internet supprimant de nombreuses raisons d'être anxieux: regard, ton de la voix…»

La fréquence des troubles psychopathologiques est d'ailleurs plus importante chez les addicts à Facebook: dans l'étude française, 48% sont dépressifs contre une prévalence limitée à 9% chez les autres utilisateurs du réseau social. L'anxiété est également plus répandue: 69% versus 42%. Des résultats qui n'étonnent pas le Pr Aviv Weinstein, neuropsychologue spécialisé dans les addictions (Hôpital Hadassah, Jérusalem): «Internet est un média qui peut atténuer l'anxiété et la dépression chez certains individus et les aider à surmonter ces états émotionnels, au moins temporairement. Cela crée un forum pratique de communication avec les autres et donne accès à une quantité de stimulations qui autrement seraient difficiles à obtenir». Est-ce suffisant pour surmonter les états émotionnels négatifs? «Seulement temporairement, répond le Pr Weinstein, car dans le monde réel ces émotions reviennent…»

Pour le Dr Charles, l'addiction à Facebook est particulière car: «très spécifique de l'addiction à Internet, contrairement aux jeux en ligne et à l'addiction au cybersex». Ce qu'approuve le Pr Weinstein: «Elle a une fonction différente et attire une population différente.» Ce dernier reste néanmoins prudent sur le meilleur traitement: «Je pense qu'un traitement cognitivo-comportemental avec la famille peut aider. Apprendre comment vivre sans Internet pendant un moment peut être une bonne expérience même si cela peut susciter d'étranges sensations.» Mais pas des camps de survie, sur le modèle militaire, comme cela est proposé en Corée ou 30% des jeunes de moins de 18 ans sont considérés à risque d'addiction à Internet! «Plutôt des vacances sur une île déserte», suggère le Pr Weinstein.

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samedi 29 décembre 2012

الفيلم الوثائقي اللبناني، أجمل وأهم درامياً وسينمائياً الخطوط الحمراء للسياسة والدين | As-Safir Newspaper٢٨/٢١/٢٠١٢

الفيلم الوثائقي اللبناني، أجمل وأهم درامياً وسينمائياً الخطوط الحمراء للسياسة والدين | As-Safir Newspaper

أحوال السينما في العالم العربي تدعو إلى نوع من الارتياح. الكَمّ وفير. النوعية أيضاً، وإن بتفاوت ملحوظ بين بلد وآخر. بين نتاج وآخر أيضاً. التحوّل المرير الذي تعيشه دول ومجتمعات عربية مُساهم واضح في بلورة آفاق جديدة لسينما عربية شبابية، قابلة لأن تكون مدخلاً إلى حقبة أكثر تطوّراً، وأجمل تعبيراً سينمائياً. الرهان على سينما عربية "طليعية"، بالمعنى التجديدي، قابلٌ للكسب. هناك مخرجون شباب مقبلون على العمل بحماسة ووعي معرفيّ يشيان بإمكانية التحديث. هناك مخرجون "مخضرمون" مثابرون على ضخّ المشهد العام بما يثير النقاش. هذه قلّة؟ ربما. لكن القلّة المبدعة أهمّ من الكثرة غير المنتجة. الحركة السينمائية في دول الخليج العربيّ لا تزال تتعثر، وإن ظهر بعض المشتغلين باحتراف وبرغبة صادقة في العمل التأسيسي. جيل شبابي تتوضّح ملامح سينماه شيئاً فشيئاً. تتوضّح هواجسه السينمائية الجمالية والدرامية والإنسانية معاً. تحتاج المسألة إلى وقت اطول؟ هذا صحيح. لكن الآنيّ يقول شيئاً مفيداً. القلّة المذكورة لا تعني أولئك الشباب المنخرطين في تصوير اللحظة الراهنة، بحراكها الشعبي هنا وهناك. بل أولئك الذين ينسحبون قليلاً إلى الوراء، كي يتمعّنوا في إلقاء نظرات فاحصة على الراهن، أو على الأشياء كلّها.

تفاؤل!

هذا شيء من تفاؤل حقيقيّ. الراهن السينمائي العربي، خصوصاً ذاك المصنوع في الدول المغاربيّة تحديداً، يشي بحالة إبداعية بدأت ملامحها التجديدية بالظهور. الملامح التجديدية منبثقة من رغبة في كشف المستور، أو من حاجة إلى الحفر عميقاً داخل البيئات. مع هذا، هناك من يقف للتجديد بالمرصاد. هناك من يُوارب في رأيه، كمن يحثّ على المواجهة بحجج واهية. هناك من يرفض "جرأة" الغوص في متاهات الحياة اليومية، دفاعاً عن أخلاق ما. هناك من يطرح أفكاراً تثير قلقاً، كأن يقول إن "الإسلام السياسي المعتدل أفضل من الأصوليين والمتطرّفين". هذا مأزق ثقافي. صوتٌ كهذا ارتفع في المملكة المغربية مثلاً. الصراع، هناك، لم يبقَ أسير سجالات بين أنماط فنية. بلغ، في الآونة الأخيرة، "النظام القانونيّ المتكامل" الذي يُفترض به تنظيم صناعة السينما في بلد تفوّق على نفسه في ابتكار الجديد والمختلف، غالباً. تنظيم هذه الصناعة ضروريّ. لكن، هناك من يجد في التنظيم هذا إحكام قبضة حديدية على سينما حرّة ومبدعة. المملكة المغربية تديره حكومة "إسلامية"، تمارس عملها السياسي بمواربة وتحايل، من دون أن تُخفي قناعاتها المتزمّتة. أو تحاول أن تمارس هذا العمل، على الأقلّ. بلد يعيش ثنائية متناقضة منذ زمن بعيد، اجتماعياً وثقافياً على الأقلّ. ثنائية متمثّلة بتحرّر اجتماعي وثقافي واضح، في مقابل تشدّد يزداد سطوة وخطورة، بحجّة أن التحرّر تجاوز "الخطوط الحمراء". تعبير "الخطوط الحمراء" وتجاوزها يُشبه الدعوة إلى التآخي مع "الإسلام السياسي المعتدل" في مواجهة "الأصوليين والمتطرّفين". هذا مغاير لكل منطق. الإبداع لا يعرف خطوطاً حمراء. لا يكترث بإسلام سياسي، سواء كان معتدلاً أو أصولياً أو متطرّفاً. إنه النقيض الحتميّ له. لا يُمكن التهويل بمخاطر أصوليين ومتطرّفين على الفن والثقافة، والمطالبة بعدم استفزاز "الإسلام السياسي المعتدل"، لأنه يُمكن أن يكون ضمانة لـ"حرية" الإبداع. الغوص في أعماق الحياة السفلية في مدن عربية، وفضح مكامن الاهتراء والتمزّق والخوف والقلق فيها، لا يعني "إساءة" إلى "سمعة" بلد ومجتمع، يعيشان وقائع مسيئة إليهما بسبب نهج سياسي متحكّم بشؤون الدنيا والآخرة معاً. المغربيّ نور الدين لخماري أبدع في هذا. حقّق "كازانيغرا" في العام 2008. في العام الحالي، قدّم جديده "زيرو". هذا مثل. هشام عيّوش و"شقوق" (2010) مثلٌ ثان. سينمائيون مصريون عاينوا أحوال الشقاء الفرديّ وسط تخبّط ناتج من تحوّل لا علاقة له بالحراك الشعبيّ الآني فقط. أحمد العبدالله وإبراهيم البطوط نموذجان محترفان في تفكيك البيئة الاجتماعية السفلى في القاهرة والإسكندرية.

مخاطر

تواجه السينما العربية "نهضة" أصوليين وسلفيين ومتطرّفين نشأوا منذ أزمنة قديمة، وباتوا اليوم في واجهة المشهد. باتوا في السلطة. هذا مأزق خطر. هذه حرب مفتوحة لا هوادة فيها. لكن هذا لا يعني أن السينما العربية ليست بخير. أميل إلى التفاؤل، لأن أفلاماً عديدة كشفت قوّة الصورة في امتلاك حريتها الإبداعية. في امتلاك براعتها في صوغ الحكايات، والاشتغال السينمائي. "نهضة" هؤلاء تقف عائقاً أمام حيوية الإبداع التجديدي المنفتح والمخلتف. لكن صانعي هذا الإبداع مُصمّمون على المواجهة والتحدّي. الأصوات الرافضة تصرخ في برّية الجهل والتخلّف والظلامية. مع أنها تمارس أنواعاً شتى من المنع والقمع، بعضها مغلّف بحجج ظاهرُها مقبولٌ، وباطنها قابلٌ لتطويع ذاته باتجاه المُناقِض لعناوينه المعلنة، التي تدّعي حرصاً على حريات، ورغبة في دعم وتطوير. في المملكة المغربية، هناك توجّه إلى تنظيم صناعة السينما وفقاً لمعطيات رُوِّج لها على أنها داعمة للصناعة السينمائية، إنتاجاً وتوزيعاً وصالات عرض. في مصر، الوضع مختلف تماماً. لا يملك "الإخوان المسلمون" وحلفاؤهم السلفيون برنامجاً ثقافياً، باستثناء رغبة أكيدة في القضاء على أشكال التعبير الإبداعي كلّها. لا برنامج ثقافياً، بل خطة لضرب البناء الإبداعي المتنوّع، وإن استلزم تطبيقها وقتاً يبدو أن "الإخوان المسلمين" وحلفاءهم السلفيين يملكونه لفترة طويلة.

لا يقلّ المشهد العربي خطورة في أمكنة أخرى عمّا يجري في المملكة المغربية ومصر. الخطورة كامنة في أشكال قمع مختلفة. في سوريا، التي تعاني حرباً دموية مفتوحة على مزيد من الدم والدمار، "سقط" سينمائيون عديدون في المحظور السياسي المباشر. انشقوا عن بعضهم البعض. تصادموا بين بعضهم البعض. شتموا وخوّنوا واتّهموا. نتاجاتهم جزء من لعبة خفية، تواجه قدرها لأنها تقول راهنها. سينمائيون عديدون مستمرّون في إخراج أفلام جديدة لهم: عبداللطيف عبد الحميد ومحمد ملص وباسل الخطيب وميّار الرومي وجود سعيد وعمّار البيك وهالة العبدالله وآخرون. شباب سينمائيون منخرطون في مواجهة نظام يُمعن فتكاً في شعبه وبلده. في المقابل، سينمائيون آخرون "ناصروا" النظام، بطريقة أو بأخرى. الصُوَر كثيرة. السينما تكاد تكون مؤجّلة. الأفلام الجديدة لهؤلاء موزّعة على الراهن وغيره في آن واحد. لكن المستقبل مكفهرّ. الرقابة الأمنية في لبنان، التي منعت "بيروت بالليل" لدانييل عربيد بحجّة تضمّنه "اتّهاماً" مبطّناً للشيعة ولـ"حزب الله" باغتيال رفيق الحريري مثلاً، أجازت عرض الفيلم الأخير لزياد دويري "الصدمة"، على الرغم من موضوعه الحسّاس والمهمّ: سؤال الهوية المطروح على الفلسطيني الإسرائيلي. الإجازة موجودة. لكن أصواتاً عديدة ارتفعت، في دول عربية، مندّدة بالفيلم وبمخرجه، بدءاً من السياسة وانتهاءً بها. بل بسبب تصوير دويري فيمله هذا في تل أبيب ونابلس. السياسة تقتل السينما، عندما تتعاطى معها من منطلقات سياسية بحتة. من منطلقات سياسية فقط، من دون غيرها. لم يشأ أحدٌ من هؤلاء مناقشة "الصدمة" سينمائياً. لم يشأ؟ غالب الظنّ أن معظم مهاجمي الفيلم لم يُشاهدوه. قالوا فيه كلاماً سيئاً لأن مخرجه "ذهب" إلى إسرائيل. هذا وحده كفيلٌ، بالنسبة إليهم، لتخوين المخرج. لعدم مناقشة "نتيجة" ذهابه إلى إسرائيل. لم يرغب أحدٌ منهم في معرفة "نتيجة" هذا "الذهاب". النتيجة؟ فيلم سينمائي بامتياز، ناقش سؤال الهوية من دون خطابية أو ثرثرة وطنية. من دون ادّعاءات شعاراتية. النتيجة؟ فيلم سينمائي بامتياز، يُمكن أن يُشكّل العنوان الأول للمشهد السينمائي العربي في العام 2012. الرقابة الأمنية في لبنان تمتلك ذكاء بوليسياً خبيثاً، كحال الرقابات الأمنية وغير الأمنية في الدول العربية كافة. تستند إلى قانون مهترئ، وتنفض يديها من "دم هذا الصدّيق". تعلم أن رقابات أخرى ستتولّى "الأعمال القذرة" نيابة عنها. معركة الحريات الإبداعية عنوان ثان في المشهد السينمائي العربي نفسه. موجودة هي في أصقاع عربية مختلفة. اتهام زياد دويري يُذكّر بأحكام مسبقة سيقت "ضد" المخرج الفلسطيني إيليا سليمان. أحكام قالت بأنه يدعو إلى "التطبيع" مع إسرائيل، لأن أفلامه تناولت وقائع العيش في بلد اسمه فلسطين، أخفته، أو تحاول إسرائيل أن تخفيه نهائياً.

حراك

التفاؤل بالسينما العربية، في مواجهة هذا الكَمّ الهائل من التخبّط في فوضى الاتهامات والأحكام المسبقة والدعاوي القمعية، كامنٌ في حالة سينمائية شهدها لبنان في الأعوام القليلة الفائتة. في العام 2012، تأكّدت مزايا هذه الحالة: السينما الوثائقية اللبنانية تزداد تألّقاً وإبداعاً. تزداد حرفية سينمائية. تزداد براعة في المقاربة الجمالية لذاكرة فرد، ولأحوال جماعة. هذه سينما تخترق الممنوع. تستعيد حقبات مريرة من تاريخ حرب أهلية، يُراد لها أن تزول من الذاكرة. يُراد لها أن تغيب في النسيان، فإذا بمخرجين يخوضون مغامرة البحث فيها عن أسئلتها المعلّقة، أو عن أجوبتها الملتبسة. أفلام وثائقية عديدة وضعت أحد أفراد عائلات مخرجيها أمام الكاميرا، لأسباب مختلفة: تصفية حسابات مريرة. الإضاءة على ماض يكاد يندثر. تحصين الذاكرة الفردية للحؤول دون اندثارها. أفلام وثائقية أخرى استعادت مرارة الحرب الأهلية، أو المتاهات القاتلة لسلم أهليّ مثقوب وهشّ ومنقوص، سبق هذه الحرب، أو تلاها. آخر هذه الأفلام: "ليال بلا نوم" لإليان الراهب. النقاش النقدي مطلبٌ. الفيلم قابلٌ له. مليء هو بعلامات استفهام تطال محاور، أو فقرات، أو مطبّات. لكنه فيلم مصنوع بلغة سينمائية. مشغول بحرفية باحثة في هواجس خراب لا ينتهي من تحطيم كل سلام منشود. "القاتل" في مواجهة ضحّيته. الخاطف في مواجهة والدة المخطوف. الحرب وبعض أسيادها في مقابل أناس وجدوا أنفسهم متورّطين في خراب الحرب. فيلم يُفترض به أن يُعرض على نطاق واسع، داخل لبنان أولاً. في المهاجر والمنافي اللبنانية هنا وهناك أيضاً. في العام 2011، أفلام وثائقية مشابهة شكّلت حالة سينمائية مُرشّحة لمزيد من التطوّر الإبداعي. الأسماء باتت حاضرة في المشهد اللبناني العربي: سيمون الهبر ورامي نيحاوي وهادي زكّاك ونديم مشلاوي وأحمد غصين وزينة صفير. هؤلاء جزء من مجموعة. قبلهم، أو إلى جانبهم، هناك غسان سلهب ورانيا إسطفان وداليا فتح الله ولينا صانع ولميا جريج. آخرهم: فرح قاسم وباسكال أبو جمرة. أفلام هؤلاء نماذج. التنويع البصريّ مجاور للتنويع الدرامي والجمالي. الفيلم الوثائقي اللبناني أقوى جمالاً. أهمّ مضموناً درامياً. أفضل معالجة سينمائية. الفيلم الروائي الطويل مُصاب بخلل أو وهن. ليست الأفلام الروائية الطويلة كلّها طبعاً. الشمولية مؤذية. المحاولات الروائية الطويلة الجادّة حاضرة في المشهد اللبناني. لكن عددها قليل جداً، قياساً إلى كمية الأفلام الوثائقية ذات النوعية الجادّة.

العالم العربي شاسع. "الوراثة" ليست حكراً على السياسة. هذه ظهرت بكثافة في بعض الدول العربية، خلال العام 2012. في السياسة، هناك تعبير أوضح للحالة: "التوريث". في السينما، هناك حالات "وراثية" أيضاً، كما في التلفزيون. عادل إمام أحدهم (ولداه رامي ومحمد). يحيى الفخراني ومحمود عبدالعزيز. قبلهم، فريد شوقي وسمير غانم ومحمود ياسين. البراعة لا علاقة لها بالوراثة، أو بالتوريث. البعض "يولد" عبقرياً. الجينات البيولوجية لا تنقل "عدوى" كهذه. حالات قليلة أثبتت أن الإبداع يُمكن أن يكون "وراثياً"، لكن خارج التعبير العلمي. في مصر: نادين خان، ابنة محمد خان، قدّمت فيلمها الروائي الطويل الأول "هرج ومرج". عايدة الكاشف، ابنة الراحل رضوان الكاشف، باتت ممثلة ("سفينة ثيزيوس" للهندي أناند غاندي). في تونس: هناك حميدة الباهي، ابنة رضا الباهي. "نسمة الليل" تجربته الروائية الطويلة الأولى له كمخرج. هذه بدايات. هناك جيل سينمائي جديد يُريد الصورة بوحاً وكشفاً وتعرية.

ما سبق محاولة لقول قناعة، مفادها أن للسينما العربية الجديدة دوراً مطلوبٌ منها ان تلعبه بحرفية. هي بدأت تفعل هذا. شباب منصرفون إليها لحاجاتهم في التعبير. الشاب الفلسطيني مهدي فليفل أحد هؤلاء. العام 2012 محطة في مسار طويل. المواجهات قدر. المواجهات متنوّعة: ضد جهل وأمية وتراجع. ضد سلطات متنوّعة. ليست المعركة سهلة. ففي مقابل الخراب الذي جاء به سارقو انقلابات سلمية ضد حكّام طغاة، هناك سينما تستكمل البناء الإبداعي لحرية الجمال.



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vendredi 28 décembre 2012

صحافيون سوريون منشقون يعلنون من باريس "مهمتنا؟ القتل بالكلمة!" — Naharnet

صحافيون سوريون منشقون يعلنون من باريس"مهمتنا؟ القتل بالكلمة!"

لمى الخضرا تختصر العمل الذي كانت تقوم به في اذاعة دمشق الرسمية بهذه العبارة "مهمتنا كانت القتل بالكلمة !"، وهي مع اثنين من زملائها من العاملين في هذه الاذاعة اعلنوا الجمعة من باريس انشقاقهم عن النظام والانضمام الى المعارضة المناهضة للرئيس السوري بشار الاسد.

وقالت لمى بعد ان تلت "اعلان الانشقاق" داخل احدى المكتبات في وسط باريس "من الصعب ارتداء قناع طوال الوقت، كان علينا الكلام مثل رجال النظام والتفكير مثلهم".

وخلال عملها اليومي كمسؤولة برامج في اذاعة دمشق الرسمية كان على لمى اختيار كلماتها بعناية. تقول "لم يكن يحق لنا سوى استخدام اخبار وكالة الانباء الرسمية "سانا" والتشهير بالمعارضين، ولم يكن الامر سهلا علينا. كان علينا ان نقول +جماعات مسلحة+ بدلا من +متظاهرين+ و+مؤامرة+ بدلا من +احتجاج+".

وروت حالة الرعب التي كانت تسود في مكاتب التحرير حيث لم يكن احد يجرؤ على مشاهدة اي قناة تلفزيونية غير القنوات الرسمية. وتقول "كان من المجازفة بمكان مشاهدة قناة الجزيرة" المعروفة بمعاداتها لنظام الاسد.

وتختصر الوضع بالقول "في قاعات التحرير التابعة للاعلام الرسمي كان الكثير من الصحافيين يعيشون عذابات الشعب".

من جهته قال كمال جمال بيك مدير البرامج في الاذاعة والمشرف على موقع الاذاعة والتلفزيون الرسميين على الانترنت "لقد استدعت اجهزة الاستخبارات عددا منا للتحقيق"، موضحا انه استجوب ثلاث مرات.

اما بدور عبد الكريم المسؤولة السابقة عن القسم الثقافي في الاذاعة الرسمية وهي ثالثة المنشقين، فقالت "ان العمل في وسيلة اعلام رسمية في سوريا يوازي العمل في سجن غير مرئي. لم نكن صحافيين. البعض منا كان يوالي النظام ولا يخفي ذلك، والبعض الاخر كان يواصل العمل، فقط لان لا مجال له لغير ذلك".

ويروي كمال جمال بيك دور "الخبراء الايرانيين". يقول "داخل الاذاعة تم انشاء قسم يعمل فيه خبراء ايرانيون في الاعلام يتكلمون العربية بطلاقة" حيث كان الصحافيون الاكثر ولاء للنظام يتلقون التدريب على ايديهم، او يرسلون الى بيروت للتدرب في تلفزيون المنار التابع لحزب الله اللبناني.

وبعد ان تعرض زميلهم محمد السعيد للقتل على ايدي مجموعة جهادية في تموز/يوليو الماضي قرر الثلاثة مغادرة سوريا.

وهكذا انتقلوا من سوريا الى لبنان قبل ان يصلوا الى باريس قبل ايام بمساعدة السلطات الفرنسية.

وقالوا في اعلانهم ان المغادرة كانت صعبة الا انهم قرروا الرحيل بعد ان اعتبروا ان ما كانوا يذيعونه كان يوازي اطلاق النار على المعارضة.

وهم يعيشون اليوم في احدى ضواحي باريس ويحلمون بانشاء اذاعة جديدة "تكون نواة الاذاعة الرسمية لما بعد سقوط الاسد".

واعتبرت بدور عبد الكريم ان هناك "فجوة بين المعارضين المقيمين في الخارج والثوار على الارض".

واكد ثلاثتهم انهم بالتعاون مع الائتلاف السوري المعارض يريدون انشاء اذاعة "تترجم نبض الثورة السورية لتعزيز الوحدة الوطنية بين السوريين".

ومنذ بدء الحركة الاحتجاجية في سوريا التي تحولت الى ما يشبه الحرب الاهلية انشق عشرات الصحافيين عن النظام وغادر غالبيتهم بشكل سري الى تركيا او الاردن او لبنان.

ويخشى الصحافيون الذين لا يزالون يعملون في مقر الاذاعة والتلفزيون في ساحة الامويين الخطف او الاغتيال على ايدي الثوار.

وقتل حتى الان في سوريا 17 صحافيا من الاجانب والسوريين يضاف اليهم 44 "مواطنا صحافيا" اي من المواطنين الذين عملوا كصحافيين لنقل الاخبار الميدانية من مناطق يصعب على الصحافيين المحترفين الوصول اليها.



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jeudi 27 décembre 2012

Le webdocumentaire, la liberté journalistique sous toutes ses formes | La-Croix.com

Le webdocumentaire, la liberté journalistique 
C'est pour suivre l'actualité de ce média en constante innovation, que le site webdocu.fr a été créé en 2007 par Louis Villers et Alexis Sarini. Tout juste après le bac, les deux amis fondèrent le site aujourd'hui de référence du webdocumentaire.

Il offre en effet un panorama complet du monde du « webdoc » et permet de se tenir au courant des dernières productions disponibles sur le Net, ainsi que des nouveaux outils techniques utiles. Il référence 400 webdoc et tente de stimuler la création. Son but n'est pas d'être « simple commentateur de l'actualité du webdocumentaire, mais de participer à son expansion, d'être acteur », indique Louis Villers. 

Le site est à l'origine de conférences ou événements où les différents acteurs du webdocumentaire peuvent se rencontrer. Louis Villers et Alexis Sarini s'occupent seuls du site pour lequel ils ne tirent aucun bénéfice, si ce n'est de pouvoir mettre en avant un média dans lequel ils travaillent eux-mêmes. 

Mélanie Dionhttp://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Internet/Le-webdocumentaire-la-liberte-journalistique-sous-toutes-ses-formes-_EG_-2012-12-27-892557


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mercredi 19 décembre 2012

Budget d’un milliard de dollars pour un film sur la vie du prophète Mohammed | La-Croix.com


Financé par une compagnie basée au Qatar, le film sur la vie du prophète de l'islam devrait revenir à un milliard de dollars

Les auteurs du scénario ont dû surmonter de nombreux défis, puisque la tradition islamique interdit toute représentation des prophète.

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Les auteurs du scénario ont dû surmonter de nombreux défis, puisque la tradition islamique interdit toute représentation des prophètes

La compagnie qatarienne Alnoor Holding, chargée de réunir les fonds pour la production d'un film sur la vie du prophète Mohammed, a annoncé le mardi 18 décembre, l'augmentation de son budget à 1 milliard de dollars (soit 750 millions d'euros) contre 1,5 million prévu en 2009.

Le film, qui devrait être produit par Barrie Osborne, le producteur des filmsLe seigneur des anneaux et Matrix , sera tourné en anglais puis traduit dans diverses langues afin de toucher un large public. Dans un communiqué, le président d'Alnoor, Ahmed Al-Hachémi, a indiqué que le film serait en anglais et traduit dans d'autres langues « pour corriger la mauvaise image que les sociétés occidentales ont de l'islam ».

En septembre, L'Innocence des musulmans  , produit aux États-Unis, avait notamment provoqué des réactions violentes et des attaques parfois meurtrières dans plusieurs pays musulmans.

LES COMPAGNONS DU PROPHÈTE SERONT INTERPRÉTÉS PAR DES ACTEURS

Ahmed Al-Hachémi a précisé que « l'équipe des experts a fini d'écrire le scénario après avoir surmonté de nombreux défis artistiques et dramatiques ». Comme pour Le Message , le film de Moustapha Akkad, sorti en 1976 avec notamment Anthony Quinn, le prophète Mohammed n'apparaîtra pas dans le film, la tradition islamique interdisant toute représentation des prophètes. Ses compagnons seront en revanche interprétés par des acteurs.

Sur ce dernier point, Youssef al-Qaradaoui, le président de l'Union internationale des savants musulmans, qui soutient le projet, a expliqué avoir fait ses propres recherches et consulté l'avis de 30 savants. « Selon mes études et mes consultations, je suis arrivé à la conclusion qu'il n'y a rien de mal à montrer les compagnons dans une fiction », a-t-il déclaré, précisant qu'il n'y avait aucun « texte ou référence dans le Coran ou dans la Sunna qui l'interdise ».

P. G.-S. (avec AFP http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Monde/Budget-d-un-milliard-de-dollars-pour-un-film-sur-la-vie-du-prophete-Mohammed-_NG_-2012-12-19-889744
19/12/2012

mardi 18 décembre 2012

وثائق ومواقع ذات صلة | اليونسكو- الاتصال والإعلام -

الاتصال والإعلام - وثائق ومواقع ذات صلة

http://www.unesco.org/ar/home/themes/communication-information/arabic-links-ci/


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lundi 17 décembre 2012

Signis en pdf

  1. Nouveau SIGNIS Media (3/2012) : L'avenir des émissions religieuses en Europe
  2. Nouveau SIGNIS Media (1/2012) : Les médias pour un monde global et durable
  3. Nouveau SIGNIS Media (1/2011) : Les médias associatifs pour une transformation sociale
  4. Nouveau SIGNIS Media (4/2010) : Créer des images avec la nouvelle génération
  5. Nouveau SIGNIS Media (3/2010) : Marché, médias et démocratie
  6. Nouveau SIGNIS Media (2/2010) : Réinventer la télévision
  7. Nouveau SIGNIS Media (1/2010) : La génération digitale
  8. Nouveau SIGNIS Media (4/2009) : "Connecting People"
  9. Nouveau SIGNIS Media (3/2009) : Les Droits de l'enfant et les médias
  10. Nouveau SIGNIS Media (2/2009) : Radio, télévision, nouvelles réalités sur Internet
  11. Nouveau SIGNIS Media (1/2009) : Dialogue interculturel en Europe
  12. Nouveau SIGNIS Media (4/2008) : Les médias en Asie
  13. Nouveau SIGNIS Media (3/2008) : Un paysage audiovisuel nouveau
  14. Nouveau SIGNIS Media (2/2008) : Médias, conflit et réconciliation
  15. Nouveau SIGNIS Media (4/2007) : Les médias et le dialogue interreligieux
  16. Nouveau SIGNIS Media (3/2007) : Une voix pour les sans voix, un visage pour les sans visages
  17. Nouveau SIGNIS Media (2/2007) : Enfants et médias
  18. Nouveau SIGNIS Media (1/2007) : Spiritualité et culture populaire
  19. Nouveau SIGNIS Media (4/2006) : La nouvelle vague iPod, radio et télévision sur Internet
  20. Nouveau SIGNIS Media (3/2006) : Le public des programmes religieux
  21. Nouveau SIGNIS Media (2/2006) : Controverse et religion
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Sur cette page, vous pouvez télécharger d'anciens numéros de SIGNIS Media.

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Il y a un demi-siècle, l'Eglise tournait une nouvelle page, une page osée, ambitieuse et pleine d'espoir. Les documents du Concile Vatican II sont légendaires et prophétiques. Le Concile a ouvert de nouvelles portes pour les médias catholiques et imaginé la notion de "communication sociale". Cinquante ans plus tard, dans un monde désormais dominé par les médias, les "communicateurs sociaux" se doivent de revisiter les légendes du passé et revenir aux sources.


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La religion est-elle en train de disparaître des médias et de la vie quotidienne ? La question fait débat, mais la manière dont la religion et les valeurs sont représentées dans les médias subit indéniablement un bouleversement. Même l'Europe, qui peut pourtant s'appuyer sur une longue histoire et une relation unique entre émissions religieuses et chaînes publiques, doit aujourd'hui faire face aux défis lancés par un environnement médiatique pluriel et changeant.


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Le Sacré est un domaine où les sentiments profonds, l'identité et l'appartenance occupent une place importante. Quand on parle du Sacré, le délicat équilibre entre le respect de l'autre, la liberté d'expression et le droit de remettre les choses en question n'est jamais simple, et ne doit pas l'être !


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La technologie et la créativité des réseaux sociaux repoussent toujours plus loin les limites de nos expériences médiatiques. Au point que nous nous sentons souvent submergés par l'incessant flux des informations et des discussions, et qu'il est facile de se perdre dans ce flot d'informations et de nouveaux "jouets" communicants.


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En complément de notre revue SIGNIS Media, SIGNIS publie annuellement le palmarès des films qui, au cours de l'année écoulée, ont reçu un Prix ou une Mention attribués par des jurys internationaux auxquels participent des membres de SIGNIS.


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Droits de l'homme, liberté de la presse, rôle des médias dans la défense des droits humains... Plonger au cœur de cette problématique fondamentale de l'existence est difficile, mais essentiel pour les journalistes, les producteurs de films et documentaires, les grandes compagnies de médias et aussi les citoyens qui produisent et consomment ces médias.


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Notre dossier va à la découverte d'une des plus vastes régions de la terre, le Pacifique, où tradition et numérique se côtoient dans des cultures au sein desquelles le contact physique est aussi important, voire plus, que les relations virtuelles.


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Dans le domaine du cinéma, SIGNIS possède une tradition et une renommée qui remonte à 1928, celle de trouver l'art dans une image et de souligner la manière dont cet art peut transcender le superficiel et atteindre les tréfonds de l'âme humaine. La beauté du cinéma et des images peut élever la condition humaine, affirmer la dignité de l'homme, célébrer la diversité, provoquer la solidarité et exprimer avec force le sens profond de la vie humaine.


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A l'ombre des médias dominants, les adeptes des médias associatifs utilisent encore des méthodes élémentaires pour donner une voix aux communautés marginalisées à travers le partage et l'expression de la réalité locale. Les nouvelles technologies leur facilitent la vie, mais leur objectif reste identique : une communication communautaire qui participe au développement.


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En 2010, les jurys internationaux catholiques (SIGNIS), oecuméniques et interreligieux ont participé à plus de 41 festivals internationaux de cinéma et de productions audiovisuelles - 38 festivals 'réels', sur place, et 3 virtuels. 



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Les riches et puissants de ce monde exigent le droit de contrôler leur image médiatique. Aujourd'hui, le nouveau monde digital offre des opportunités uniques pour les enfants et les jeunes de créer et faire entendre leurs propres histoires. Il est temps pour eux aussi de revendiquer leur droit à l'image.


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La presse est souvent qualifiée de "quatrième pouvoir", et elle est reconnue comme l'un des piliers de la démocratie. Cependant, son public ou son lectorat ignorent souvent le contexte, les ingrédients et les influences qui façonnent l'information qu'ils consomment. Dans ce qui est devenu aujourd'hui l'énorme marché de l'information digitale, le besoin d'un discours critique sur les médias et d'une consommation raisonnée de l'information se fait ressentir plus que jamais. Notre combat pour un avenir véritablement démocratique et pacifique en dépend.


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Nous vivons dans une ère de changement et de vitesse, un moment de l'histoire qui est à la fois passionnant et terrifiant. Des médias autrefois distincts et relativement autonomes comme la télévision, la radio et le cinéma doivent maintenant se réinventer constamment pour atteindre un public lui aussi en constante évolution. Comme les médias avec lesquels ils travaillent, les communicateurs sont entraînés dans ce flux de l'innovation.


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En 2001, le consultant Marc Prensky inventait l'expression 'natifs numériques' pour désigner la génération née après 1980 et qui a grandi avec l'Internet. En 2009, le Pape a adressé son message pour la Journée Mondiale des Communications à cette 'génération numérique'. La popularité de ces termes démontre combien l'Internet a infiltré la vie quotidienne et combien la rapidité des évolutions technologiques peut parfois nous dépasser.


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En 2009, les jurys catholiques (SIGNIS), oecuméniques et interreligieux ont participé à plus de 35 festivals de cinéma internationaux. Ils y ont récompensé des films provenant pour la plupart d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Sud. Ils y ont accordé une attention particulière aux droits des enfants, au dialogue interculturel, à la réconciliation.


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"Connecting people" (Connecter les personnes) est un slogan utilisé par compagnie de téléphone portable, Nokia. Mais c'est également une des priorités de SIGNIS, comme réseau global des professionnels des médias catholiques. Le Congrès Mondial 2009 a mis en évidence quelques-uns des défis auxquels les professionnels des médias se trouvent confrontés lorsqu'ils essayent de faire de ce slogan une réalité.


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Nous vivons dans une culture globale qui glorifie la jeunesse, alors qu'en même temps, des millions d'enfants souffrent de malnutrition, de la violence et de l'exploitation. Vingt ans après la Convention des Nations Unies sur les Droits de l'Enfant, les médias nous rapportent encore des histoires et des images qui nous montrent combien ces droits sont loin d'être universellement respectés. Pourtant, les mêmes médias nous offrent aussi, peut-être moins souvent, des récits de triomphe sur l'oppression et d'espoir pour le futur.


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L'élection historique de Barack Obama et la manière dont il a utilisé le web 2.0 au cours de sa campagne ont suscité une nouvelle vague d'enthousiasme sur le potentiel des nouveaux médias pour transformer la société. Mais au-delà des prouesses de la technologie et des gadgets, la recette de médias efficaces pour la transformation sociale reste la même : du contenu, du contenu et encore du contenu ! Même à l'ère des nouveaux médias, et peut-être plus que jamais, le besoin pour des histoires bien racontées et des contenus éthiques et dignes de confiance est réel et essentiel.


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Les événements tragiques du 11 septembre ont déclenché un foisonnement d'initiatives en faveur du dialogue interreligieux et interculturel. Ce regain d'intérêt pour le dialogue interculturel est sans conteste bienvenu. Mais pourra-t-il être soutenu sur le long terme ? Ou bien les énergies se disperseront-elles au fur et à mesure que les intérêts politiques se déplacent ? Le dialogue authentique - qui est plutôt, dans notre société actuelle, un "multilogue" - est un processus permanent qui demande un engagement ininterrompu.


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En parcourant cette rétrospective du travail des membres de SIGNIS dans les jurys catholiques (SIGNIS), oecuméniques et interreligieux dans les festivals de cinéma internationaux en 2008, l'on constate que les films primés et mentionnés proviennent pour plus d'un tiers d'Europe, pour un cinquième d'Amérique Latine et pour un autre cinquième d'Asie.


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La rareté des informations sur le rapport entre enfants et médias en Asie démontre le peu d'intérêt accordé par les chercheurs et les gouvernements à cette problématique. Elle explique aussi l'absence d'une politique concertée sur l'utilisation des médias pour les enfants. Aujourd'hui, il existe des signes que le problème est pris au sérieux.


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Alors que le paysage médiatique est bouleversé par l'émergence d'Internet, des téléphones mobiles et des 'nouveaux médias', les médias commerciaux sont face à un nouveau défi. C'est un défi que SIGNIS et ses membres, en dialogue avec tous ceux qui veulent un horizon médiatique basé sur des valeurs humaines, doivent aussi relever.


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Ce numéro le montre, le rôle des médias dans les conflits et le processus de réconciliation suscite un intérêt croissant. Nous y parlons de réconciliation en Australie, de diversité culturelle au Liban, du premier Forum mondial consacré au rôle des médias dans le processus de paix et la prévention des conflits, entre autres.


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En octobre 2009, SIGNIS tiendra son Congrès Mondial à Chiangmai, Thaïlande, sur le thème "Les Médias pour une Culture de la Paix - Droits de l'enfant, promesse d'avenir". Les enfants sont une promesse pour l'avenir ; leurs droits et la vision du monde dont ils vont hériter sont au coeur de ce numéro. Un cinéma pour de jeunes burundais traumatisés par des années de conflit, une télévision catholique arabe pour les enfants au Moyen-Orient, les droits des enfants face aux médias en Inde... Autant de témoignages sur la manière dont les prochaines générations du monde entier sont préparées à lutter quotidiennement pour construire une Culture de la Paix.


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Dans notre société complexe et multiple, la diversité culturelle est devenue un enjeu majeur. Elle nous apprend à regarder et à comprendre l'autre et nous fait découvrir d'autres visions du monde, de la réalité quotidienne et de la spiritualité. Ces visions du monde différentes trouvent leur expression dans le cinéma. En parcourant la liste des films primés par SIGNIS en 2007 au sein de jurys catholiques, œcuméniques ou interreligieux, on appréhende la richesse énorme de ce monde du cinéma composé d'oeuvres issues de cultures et d'horizons les plus divers.


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En tant que professionnels de la radio, du cinéma et de la télévision, les membres de SIGNIS sont attentifs aux intérêts de leur public. Nous entendons souvent des questions telles que : qu'est-ce qu'un programme religieux ou catholique ? Quel genre de programme devons-nous promouvoir ? Comment exprimer notre foi dans un monde multiculturel et multi confessionnel complexe ? Comment pouvons-nous témoigner tout en construisant une communauté avec d'autres religions ? Les articles de ce numéro offrent un début de réponse à travers des expériences concrètes pour construire un esprit de communauté dans le respect de la diversité.


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Même quand la liberté d'expression ne fait pas toujours l'objet d'une menace évidente, des voix ou des visages se trouvent sous-représentés dans les médias, quand ils ne s'en voient pas tout simplement interdire l'accès. C'est le cas des moins puissants, des enfants, des femmes, des plus démunis, des immigrés, des réfugiés, des minorités religieuses, raciales ou sociales, des peuples des pays en voie de développement et de tous ceux qui sont perçus comme "marginaux".


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Notre organisation a toujours eu dans ses priorités la thématique de la relation enfants-médias. Cela s'explique notamment par le fait que l'OCIC a facilité dans les années 1950 la naissance du Centre International du Film pour l'Enfance et de la Jeunesse (CIFEJ). Au fil des années, les héritages respectifs de l'OCIC et de Unda se sont finalement rejoints dans la politique de SIGNIS et connaissent à l'heure actuelle un développement extraordinaire.


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A travers ce nouveau numéro de SIGNIS Media, nous découvrons que la culture populaire contemporaine, que l'on imagine si éloignée de la religion, contient de nombreux éléments de spiritualité qui lui sont spécifiques. Le plus grand groupe de rock actuel, U2, exprime ouvertement un message spirituel. Et Hollywood continue à être fasciné par le spirituel et le paranormal.


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Tous les Prix SIGNIS, Oecuméniques et Interreligieux de l'année dans les festivals de cinéma et de télévision à travers le monde. 



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Le monde de l'audiovisuel s'est radicalement modifié ces cinq dernières années. D'une culture de "média", nous avons plongé dans l'ère des "produits" intégrant différents médias : on ne peut par exemple plus concevoir aujourd'hui une émission de télévision sans ses prolongements sonores et visuels sur le Net, sans la possibilité d'y accéder via son portable ou son iPod, etc. Quel défi pour les producteurs catholiques !


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