Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj
Mosaique de la Chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

La tâche prophétique de l'agent de communication chrétien

« L'agent de communication chrétien en particulier a une tâche prophétique, une vocation: dénoncer les faux dieux et les fausses idoles d'aujourd'hui — matérialisme, hédonisme, consumérisme, nationalisme étroit, etc. ... — proclamant à tous un ensemble de vérités morales fondées sur la dignité et les droits humains, l'option préférentielle pour les pauvres, la destination universelle des biens, l'amour des ennemis et le respect inconditionnel de toute forme de vie humaine, de la conception à la mort naturelle; et la recherche de la réalisation la plus parfaite du Royaume dans ce monde, tout en demeurant conscient que, à la fin des temps, Jésus restaurera toutes choses et les retournera au Père » (cf. 1 Co 15,24)." {

{L'ethique dans les moyens de communication sociale", Mgr John Folley Vatican 2000}

vendredi 28 février 2014

Un site Internet pour préparer la visite en Terre Sainte du pape François | La-Croix.com

28/2/2014-Un site Internet pour préparer la visite en Terre Sainte du pape François | La-Croix.com

À l'occasion du pèlerinage du pape François en Terre Sainte du 24 au 26 mai 2014, l'Assemblée des ordinaires de Terre Sainte (les évêques des différents rites catholiques) a créé une « commission média » et lancé un site Internet officiel.

Cette commission, chargée de mettre en place les infrastructures nécessaires pour l'accueil des journalistes venant du monde entier pour couvrir la visite en Terre Sainte (Israël/Palestine), a aussi pour rôle, avant la visite, de fournir du matériel et des informations utiles aux journalistes.

Le site Internet, disponible en 7 langues (anglais, italien, espagnol, français, portugais, arabe et hébreu) a été lancé jeudi 27 février. Il comporte plusieurs sections, présentant les chrétiens et les Églises de Terre Sainte, et mettant l'accent sur l'œcuménisme, le dialogue interreligieux, et les différentes visites des papes en Israël depuis Paul VI. Il est également possible pour les journalistes d'y faire une demande d'accréditation.

Toutes les informations ne sont pas encore disponibles, notamment le programme détaillé de la visite du pape François.



Envoyé de mon Ipad 

mardi 25 février 2014

Extraits de "L’ère numérique, un nouvel âge de l’humanité" | Le Cercle Les Echos

Extraits de "L'ère numérique, un nouvel âge de l'humanité"

Extraits de "L'ère numérique, un nouvel âge de l'humanité"

LE CERCLE. Extraits du premier chapitre du livre de Gilles Babinet "L'ère numérique, un nouvel âge de l'humanité" (Le Passeur, 236 pages, 19,90 euros).

Est-on à la veille de l'Apocalypse ? Notre monde court-il à la catastrophe, comme le pensent plusieurs prospectivistes ? L'innovation est-elle en panne au point que nous ne puissions trouver les solutions pour nous extraire de la crise financière qui semble interminable ? L'Histoire nous enseigne pourtant que les périodes de crises ont souvent précédé les ères de forte croissance économique et de progrès social. C'est la thèse de ce livre.

Gilles Babinet, entrepreneur dans le domaine du numérique, a créé de nombreuses sociétés dans des secteurs aussi divers que le conseil (Absolut), le bâtiment (Escalade Industrie), la musique mobile (Musiwave), la cocréation (Eyeka), les outils décisionnels (CaptainDash). De 2011 à 2012, il a été le premier président du Conseil national du numérique. En juin 2012, il a été nommé Digital Champion par le ministre Fleur Pellerin, et représente, à ce titre, la France auprès de la Commission européenne pour les enjeux du numérique. Il est l'auteur de Pour un New Deal numérique (Institut Montaigne, 2013).

SOMMAIRE

AVANT- PROPOS ................................................................. 5

PREMIÈRE PARTIE :
L'âge du numérique : vers un nouveau paradigme

1. De l'apocalypse et de l'accélération
de l'histoire ................................................................ 27
Trois inflexions majeures dans l'histoire de l'humanité
(32) – Le paradigme numérique (35)
2. La productivité .......................................................... 41
Les origines de la révolution industrielle (41) – Les Trente
Glorieuses et leur fin (49) – Les Trente Piteuses (53) – Robert
Solow (58) – La productivité systémique (63)

DEUXIÈME PARTIE :
Cinq mutations qui vont changer le monde

1. La connaissance et les gains d'opportunité .......... 71
L'accélération de la diffusion de la connaissance (71) – Des
gains d'opportunité pour la multitude (75) – Connaissance collective,
crowd et co création (79) – Crowd et gains d'opportunité
dans le monde de la finance (86) – Data et big data (91) – Tous
chercheurs, tous développeurs (94) – Connaissance distribuée,
un challenge pour les États (97)

2. L'éducation ................................................................ 99
La deuxième révolution éducative (99) – CS221 (105) –
La révolution Khan Academy (112) – Un trou dans le mur
(117) – Apprendre à apprendre ou empiler des savoirs ?
(120) – It must be fun ! (122) – La fin des diplômes ? (125)

3. La santé . ..................................................................... 128
L'effondrement du modèle que nous connaissons (128) –
Diagnostic, données médicales et régulation (131) – Le
dossier médical personnalisé (137) – Quantified Self (139) –
Le bon génie génétique (142) – La médecine cocréée
(146) – Biohacking (151) – I have a dream (152)
4. Industrialisation, production ..................................... 155
Désindustrialisation, délocalisation et productivité (155) –
Industry as a platform (157) – La révolution des robots
(161) – Les robots des services (165) – Un peu de marxisme
(170) – Fablabs (176) – Quelle place pour le travail ? (186)

5. L'État .......................................................................... 189
Collaborer avec les citoyens : de la représentation à la
participation (191) – Open data et gouvernement 2.0 (197) –
L'État, les data et les citoyens (201) – L'État comme source
d'innovation (205) – Innover au sein de l'État (208) – Insuffler
une culture de l'innovation par des politiques publiques
(211) – L'ère de la coopération (216)

OUVERTURE : La société de la connaissance ................ 219
Monde d'opportunités ou monde de menaces ? (219) –
Quelle société pour la connaissance ? (222) – Les régulations
transitoires (228) – Ni droite ni gauche (230)
Remerciements .............................................................. 235



Envoyé de mon Ipad 

dimanche 23 février 2014

Ce que Jean-Paul II pense de l'Internet

Ce que Jean-Paul II pense de l'Internet

Le 22 novembre 2001, le Pape Jean-Paul II appuyait sur une touche de l'ordinateur pour envoyer par e-mail (courrier électronique) son exhortation apostolique à tous les évêques d'Océanie, qui l'ont reçu instantanément dans leur courrier électronique.

Le réseau internet est comme une vaste bibliothèque, on y trouve de tout, du bon et du moins bon. Il faut donc y naviguer avec prudence et responsabilité. Jean-Paul II et le Vatican ont émis récemment des documents sur l'internet et son bon usage, en voici quelques extraits:

CITE DU VATICAN, 12 mai 2002 (ZENIT.org) — Jean-Paul II a invité l'Eglise ce dimanche, à «prendre le large» dans le domaine de l'évangélisation à travers le réseau Internet. Il s'est adressé aux fidèles réunis place Saint Pierre, avant de réciter avec eux la prière du «Regina Caeli» . Alors que l'on célébrait aujourd'hui la Journée Mondiale des Communications Sociales, que le pape lui-même a u voulu consacrer en l'an 2002 à Internet, le Saint Père a invité tous les catholiques à naviguer dans ce nouveau moyen de communication en utilisant le Christ ressuscité comme ancre.

Le pape a cette année choisi le thème d'Internet pour cette Journée, car «les derniers progrès qui ont été réalisés dans les communications et dans l'information ont placé l'Eglise devant des possibilités d'évangélisation inédites». «Nous devons entrer dans ce réseau de communication moderne et de plus en plus dense, avec réalisme et confiance, convaincus que, si celui-ci est utilisé avec compétence et une responsabilité consciente, il peut offrir des opportunités valides pour la diffusion du message évangélique». «Il ne faut donc pas avoir peur de 'prendre le large' dans le vaste océan informatique. La Bonne Nouvelle peut aussi à travers lui atteindre le cœur des hommes et des femmes du nouveau millénaire », a déclaré le pape.

MESSAGE DU PAPE JEAN-PAUL II POUR LA
36ème JOURNÉE MONDIALE DES COMMUNICATIONS SOCIALES

THÈME: «Internet: un nouveau carrefour
pour l'annonce de l'Evangile», 12 mai 2002

L'Eglise aborde ce nouveau media avec réalisme et confiance. Comme tous les autres moyens de communication, il s'agit d'un instrument, et non d'une fin en soi. Internet peut offrir de magnifiques opportunités d'évangélisation s'il est utilisé avec compétence et une conscience précise de ses forces et de ses faiblesses. Par dessus-tout, en fournissant des informations et en suscitant l'intérêt, il permet une rencontre initiale avec le message chrétien, en particulier parmi les jeunes, qui se tournent de plus en plus vers l'univers du "cyberspace" (Internet) comme vers une fenêtre ouverte sur le monde.

Il existe déjà sur Internet d'innombrables sources d'informations, de documentation et d'éducation sur l'Eglise, son histoire et sa tradition, sa doctrine et son engagement dans toutes les parties du monde. Il est donc clair que si Internet ne peut jamais remplacer l'expérience profonde de Dieu que seule la vie concrète, liturgique et sacramentelle de l'Eglise peut offrir, il fournit certainement un supplément et un soutien uniques qui prépare à la rencontre avec le Christ en communauté, et qui soutient le nouveau croyant sur le chemin de foi qui s'ouvre à lui.

En dépit de son immense potentiel de bien, certaines des façons dégradantes et nuisibles dont est utilisé Internet sont déjà connues de tous, et les autorités publiques ont certainement une responsabilité pour garantir que cet instrument merveilleux serve le bien commun et ne devienne pas une source de danger. 

Le fait qu'à travers Internet, les personnes multiplient leurs contacts de façons jusqu'à présent inconcevables ouvre de merveilleuses possibilités de diffuser l'Evangile. Mais il est également vrai que les relations établies de façon électronique ne peuvent jamais remplacer le contact humain direct, nécessaire pour une véritable évangélisation.

Enfin, en cette période troublée, permettez-moi de demander: comment pouvons-nous être certains que cet instrument merveilleux, d'abord conçu dans le contexte d'opérations militaires, puisse à présent servir la cause de la paix? Peut-il favoriser la culture du dialogue, de la participation, de la solidarité et de la réconciliation sans laquelle la paix ne peut s'épanouir? L'Eglise pense que oui; et pour être certaine que c'est bien le cas, elle est déterminée à entrer dans ce nouveau forum, armée de l'Evangile du Christ, le Prince de la Paix. 

Internet fait apparaître des milliards d'images sur des millions d'écrans d'ordinateurs partout dans le monde. De cette galaxie d'image et de son, le visage du Christ ressortira-t-il et la voix du Christ sera-t-elle entendue? Car ce n'est que lorsque son visage sera contemplé et sa voix entendue que le monde connaîtra la bonne nouvelle de notre rédemption. Tel est le but de l'évangélisation. Et c'est ce qui fera d'Internet un espace véritablement humain, car s'il n'y a pas de place pour le Christ, il n'y a pas de place pour l'homme. C'est pourquoi, en cette Journée mondiale des Communications, j'exhorte toute l'Eglise à franchir courageusement ce seuil, à prendre le large dans les profondeurs d'Internet. Puisse le Seigneur bénir tous ceux qui œuvrent à cet objectif. 



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 20 février 2014

La rémunération des dirigeants de la Silicon Valley s'envole

La rémunération des dirigeants de la Silicon Valley s'envole

Un batîment de Google, l'une des plus grandes entreprises high-tech, situé au coeur de la Silicon Valley

Les rémunérations annuelles des grands patrons de la Silicon Valley vont de 20 à 85 millions de dollars. Ces sommes comprennent le salaire, les primes, les stock-options et les bonus.

Des montants financiers à rendre jaloux les traders de Wall Street. Ils sont vingt-deux patrons dans le secteur high-tech, dont trois femmes, à avoir touché plus de 20 millions de dollars l'année dernière, selon une étude d'Equilar détaillée par Bloomberg. En 2007, ils n'étaient que quatre.

Google, Apple, Yahoo, Tesla Motors et Facebook font partie des entreprises où les salaires sont les plus impressionnants. Apple se démarque, avec quatre dirigeants qui ont touché plus de 60 millions de dollars chacun en 2013. «Beaucoup de choses ont changé en cinw ans, surtout pour Apple et Google», a déclaré Mark Gordon, un expert de chez l'entreprise de conseil Exequity.

L'homme le mieux payé de la Silicon Valley est Bob Mansfield, chef de projets spéciaux chez Apple. Il a gagné en 2013 pas moins de 85,5 millions de dollars. Il est suivi par le PDG d'Oracle, Larry Ellison, qui a reçu 78,4 millions de dollars. La troisième place du classement est occupée par Elon Musk, PDG de Tesla Motors, avec une rémunération de 78,2 milliards de dollars. Dans cette liste se trouve aussi Marissa Mayer, PDG de Yahoo, avec 36,6 millions de dollars en 2013.

Page, Cook et Zuckerberg moins payés

L'étude ne dévoile pas uniquement les plus gros salaires. Parmi les professionnels du secteur, 35% ont gagné 100.000 plus de dollars (soit 8000 dollars par mois) en 2013, contre 21% en 2007. L'étude ne mentionne pas les PDG les plus célèbres comme Mark Zuckerberg (Facebook), Tim Cook (Apple) ou Larry Page (Google). Ils ne figurent pas dans le classement, car leurs rémunérations sont inférieures, même s'ils détiennent bien plus d'actions dans leurs entreprises. Tim Cook a par exemple gagné 4.25 millions de dollars en 2013.

Les montants récoltés par les chefs d'entreprises proviennent majoritairement de l'exercice de stock-options, détenues pendant plusieurs années. «Ce n'est pas comme à Wall Street où vous pouvez recevoir 20 millions de dollars simplement en bonus», a précisé Tim Sparks, président du cabinet d'expertise-conseil Compensia.

Les dirigeants peuvent se construire des fortunes alors que leur entreprise affiche des baisses de performance, rappelle Bloomberg. Certains reçoivent également des montants astronomiques alors qu'ils n'ont pas atteint leurs objectifs. Le cas d'Henrique de Castro, l'ancien numéro 2 de Yahoo, est un bon exemple. Quinze mois seulement après son arrivée comme chef d'exploitation, il a été remercié par Marissa Mayer. Il devait recevoir un bonus de départ de 20 millions de dollars, qui s'ajoutera aux 39 millions de dollars perçus en 2013. «Ces entreprises sont en position d'imposer leurs niveaux de rémunération, car elles ont énormément de réserves de cash», explique Mark Gordon.



Envoyé de mon Ipad 

Remaniement au Monde en faveur du Web

Remaniement au Monde en faveur du Web

Selon Stratégies, la direction du groupe Le Monde a présenté hier à ses salariés un plan de réorganisation de la rédaction, qui se traduirait par le redéploiement de 53 postes, soit un quart de la rédaction. 

Parmi eux, 23 salariés du print seront transférés au Web, un pool de journalistes généralistes étant par ailleurs créé dans chaque service pour alimenter tous les médias en temps réel.

Ce plan concernera notamment les services Planète, Styles, Radio-TV et Economie, et accompagnera la création prochaine d'une édition numérique du soir pour le Web et sur tablette.

Si la direction assure qu'il ne s'agit pas d'un plan de départ, les salariés dont le poste disparaît se verront proposer 3 postes, après quoi ils seront licenciés économiques. Ce projet devrait être présenté au comité d'entreprise le 4 mars.


Envoyé de mon Ipad 

Facebook s'offre la messagerie WhatsApp pour 19 milliards de dollars

Facebook s'offre la messagerie WhatsApp pour 19 milliards de dollars

WhatsApp est l'une des applications pour smartphones et tablettes les plus populaires au monde.

Le réseau social met la main sur une application utitlisée chaque mois par plus de 450 millions de personnes. C'est sa plus grosse acquisition à ce jour.

Facebook frappe un grand coup dans la messagerie mobile. Mercredi soir, le réseau social a annoncé le rachat surprise de l'application WhatsApp, pour la somme astronomique de 16 milliards de dollars (11 milliards d'euros), dont 4 milliards en cash et 12 milliards en actions. Les fondateurs et les employés de WhatsApp ­recevront 3 milliards de dollars supplémentaires sous forme de stock-options, portant le total de l'opération à 19 milliards de dollars.

À ce prix, Facebook récupère une des applications pour smartphones et tablettes les plus populaires au monde. Chaque mois, plus de 450 millions de personnes utilisent WhatsApp dans le monde, dont 70% se connectent quotidiennement, pour s'envoyer gratuitement des messages, en lieu et place des SMS. C'est deux fois plus par exemple que le nombre d'utilisateurs actifs de Twitter. Quelque 19 milliards de messages sont envoyés chaque jour, et 34 milliards reçus, autant que de textos qui transitent chez les opérateurs télécoms.

Le triomple du modèle «freemium»

Comme l'application de photos Instagram, rachetée 715 millions de dollars par Facebook en 2012, WhatsApp conservera son nom et son indépendance. La société, créée en 2009, n'emploie qu'une cinquantaine de personnes et avait seulement levé 8 millions de dollars pour assurer son développement. Ses résultats financiers n'ont jamais été communiqués.

«On gagne de l'argent mais la chose importante n'est pas la monétisation. On se concentra dessus un jour mais pour l'instant le but principal c'est que le service de WhatsApp fonctionne», expliquait récemment son cofondateur Jan Koum, propulsé milliardaire. L'usage de WhatsApp est gratuit la première année et sans publicité, y compris pour correspondre vers l'étranger, après quoi l'accès est facturé 0,72 euro par an. Ce succès montre toute la puissance du modèle «freemium», qui permet d'attirer un grand nombre d'utilisateurs avec un service offert au premier abord.

L'action Facebook en baisse

Le rachat de WhatsApp traduit la volonté de Facebook de multiplier les applications mobiles, pour s'imposer comme le centre des communications sur smartphones et tablettes. Le réseau social avait d'ailleurs développé un concurrent de WhatsApp, Facebook Messenger. Mark Zuckerberg avait tenté de racheter en vain Snapchat, une autre application de messagerie très populaire, pour 4 milliards de dollars. Un autre poids lourd de la messagerie sur smartphones, Viber, a été racheté la semaine dernière par le japonais Rakuten pour 900 millions de dollars.

Le rachat de WhatsApp, annoncé après la clôture de la Bourse, a été accueilli avec tiédeur. Le titre Facebook perdait 2% dans les transactions hors séance vers minuit. Il s'agit de la plus importante acquisition de l'histoire du réseau social, de la plus importante pour une application mobile et d'une des plus imposantes dans le secteur des nouvelles technologies. Google avait déboursé 12,5 milliards de dollars pour acheter le fabricant de mobiles Motorola en 2011, revendu depuis au chinois Lenovo. Microsoft avait acquis Skype pour 8,5 milliards de dollars, et Nokia pour 7,2 milliards.



Envoyé de mon Ipad 

mercredi 19 février 2014

Education : la révolution numérique sera pédagogique ou ne sera pas - France Info

Education : la révolution numérique sera pédagogique ou ne sera pas

La mesure était annoncée, elle officielle depuis hier : il existe désormais  une direction du numérique au ministère de l'Education nationale. Objectif : faire entrer l'école dans l'ère numérique.

Dans la classe immersive de Microsoft

Pour faire bouger les choses à l'Education nationale, il faut trois ingrédients : la volonté politique, le cadre administratif et beaucoup de pédagogie.

La nouveauté du jour, c'est ce cadre administratif.

Oui, avec cette nouvelle direction, confiée à l'inspectrice générale Catherine Becchetti-Bizot, personnalité reconnue en ce domaine. Sur son agenda : traiter les enjeux pédagogiques du numérique, favoriser le développement de nouveaux contenus et services en ligne de qualité, améliorer les infrastructures et se soucier des conditions techniques et de sécurité permettant la réussite des projets. Le ministère va également se doter d'un incubateur, le Numérilab', afin de mutualiser les bonnes pratiques et de les diffuser.

Car ces pratiques existent déjà...

Oui. L'Education nationale met déjà un certain nombre de ressources à leur disposition : D'Col, un service d'accompagnement interactif personnalisé pour les élèves de 6ème de l'éducation prioritaire ; English for schools, une offre d'exercices et de vidéos pédagogiques pour les 8-11 ans ; il y a aussi ÉduThèque, portail destiné aux enseignants qui permet d'accéder gratuitement à des ressources proposées par les grands établissements publics scientifiques et culturels pour un usage pédagogique. Et puis les enseignants n'ont pas attendu la création de cette direction pour utiliser le numérique, mais ils le font jusque-là en ordre dispersé et surtout dans des conditions très hétérogène. L'accompagnement par l'administration est très inégal – ici on encouragera les projets, là on leur mettra des bâtons dans les roues. Si bien que nombre des initiatives les plus significatives ont été portées par des collectifs d'enseignants, par des associations, en marge des structures officielles.

En matière de numérique pourtant, la volonté politique est là.

Oui. Vincent Peillon en a souvent parlé, par exemple dans cet entretien au Café pédagogique. Il souhaite – je cite – " soutenir les initiatives de terrain, aider les professeurs à mutualiser leurs pratiques, à bousculer les cloisons entre disciplines, entre corps, entre école et collège. Il faut leur donner les moyens, au-delà des injonctions, de travailler ensemble, de renforcer les liens entre eux, de donner une consistance aux équipes éducatives."

A écouter cette citation, le problème tient plus aux façons de travailler qu'à l'aspect technologique...

Oui. Numérique est bien souvent synonyme de " pédagogique ". Et d'ailleurs Catherine Beccheti-Bizot a déjà eu l'occasion de le dire. Elle aime à répéter que "C'est dans les classes que cela se passe", qu'il faut encourager dit-elle "l'innovation qui vient du terrain" afin de développer "des projets plus vastes". " À nous de mettre en place le contexte favorable à l'expérimentation de solutions nouvelles, par les équipes éducatives, et de les rendre visibles ", c'est ce qu'elle expliquait en novembre dernier dans un entretien à 20 minutes.

Concrètement, quelles sont les technologies qu'on peut aujourd'hui utiliser dans une classe ?

Vous en avez un bon échantillon dans la classe immersive de Microsoft, à Issy-les-Moulineaux. C'est une salle comme les autres, d'une cinquantaine de mètres carrés. Pas de tables et de chaises mais des cubes de couleurs mobiles pour pouvoir s'asseoir dans différentes configurations. Ceci étant le jour où j'ai assisté à une séance, personne ou presque ne s'est assis : les enfants étaient en petits groupes et allaient d'activités en activité pour découvrir le cycle de l'eau. Il y avait des tableaux interactifs et aussi un sol interactif – il fallait reproduire ce cycle en marchant selon un itinéraire donné ; des grandes tables tactiles, sortes de tablettes géantes, permettaient de passer des quizz, il y a aussi de la 3D. Donc les outils existent, ils sont fonctionnels. Mais leur usage réclame en amont tout un travail de préparation de la part des enseignants.

Tous ne sont pas acquis au numérique. Comment peut-on les convaincre ?

Eh bien j'ai posé la question à l'enseignante qui accompagnait cette classe de l'école St Jean de Passy ; elle m'a désigné ses élèves et m'a simplement dit : "regardez-les". de fait, tous étaient au travail, et pourtant quand on leur a demandé "à la fin si ils avaient eu l''impression de jouer ou de travailler les deux tiers ont répondu " de jouer ". Question suivante : "et avez-vous eu l'impression d'apprendre des choses ?". Là tous ont répondu oui. Et c'est quelque chose qui revient dans toutes les études nationales et internationales sur l'usage du numérique : quand il est bien conduit, il renforce le plaisir d'apprendre.

Il renforce le plaisir, mais est-ce qu'il améliore les apprentissages ?

Là les résultats des études sont plus hétérogènes. En fait ça fonctionne quand ça modifie le rapport entre enseignants et élèves. C'est pour cela que je vous disais que " numérique " rime avec " pédagogique ".

Donc finalement la priorité de cette nouvelle direction du numérique sera autant du côté pédagogique que du côté technologique.

Oui, autant voire plus. Et c'est là que les choses risquent de se compliquer. Catherine Beccheti-Bizot le sait. Je la cite de nouveau : " Le numérique fait évoluer la pédagogie mais les outils ne font rien seuls. C'est la manière dont les enseignants se les approprient et les inscrivent dans un bon projet pédagogique qui fera l'efficacité de l'outil et permettra de nouvelles possibilités dans le cours. Quoi qu'il en soit, on remarque que le numérique permet un renforcement de la relation pédagogique avec les élèves ". Or la pédagogie c'est ce qu'il y a de plus compliqué à faire évoluer, notamment parce que la formation continue des enseignants est très insuffisante, et parce que le fonctionnement hiérarchique et tubulaire de l'Education nationale ne se prête pas du tout à la diffusion de l'innovation.



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mardi 18 février 2014

Marcel Lebrun : quelles pédagogies pour quels apprentissages à l'ère numérique ? | Ludovia Magazine

Marcel Lebrun : quelles pédagogies pour quels apprentissages à l'ère numérique ?

MLebrun_MOOC_180214Marcel Lebrun nous renvoie au démarrage des technologies avec l'invention de l'écriture  :

« Le dieu Theuth, inventeur de l'écriture, dit au roi d'Égypte : « Voici l'invention qui procurera aux Égyptiens plus de savoir et de mémoire : pour la mémoire et le savoir j'ai trouvé le remède [pharmakon] qu'il faut » – Et le roi répliqua : « Dieu très industrieux, autre est l'homme qui se montre capable d'inventer un art, autre celui qui peut discerner la part de préjudice et celle d'avantage qu'il procure à ses utilisateurs. Père des caractères de l'écriture, tu es en train, par complaisance, de leur attribuer un pouvoir contraire à celui qu'ils ont. Conduisant ceux qui les connaîtront à négliger d'exercer leur mémoire, c'est l'oubli qu'ils introduiront dans leurs âmes : faisant confiance à l'écrit, c'est du dehors en recourant à des signes étrangers, et non du dedans, par leurs ressources propres, qu'ils se ressouviendront ; ce n'est donc pas pour la mémoire mais pour le ressouvenir que tu as trouvé un remède. » Platon, Phèdre, 274e-275a

Il nous conduit ensuite vers ce qu'il appelle le « principe de cohérence« , outils-objectifs-méthodes. Puis nous donne quelques définitions de ce qu'est Apprendre, « apprendre et enseigner » ou encore « enseigner et apprendre« . Et il s'en réfère à une discussion entre Michel Serres et Bernard Stiegler sur le « pourquoi nous n'apprenons plus comme avant« , à découvrir ici.

Mise en lumière de la génération « C » et de la génération « Y » pour en arriver progressivement à la formation, au e-learning et aux ressources puis au débarquement des MOOCs ; « il y a MOOCs et MOOCs »… en passant par les Flipped Classrooms.

Toute une réflexion à découvrir ici :

ou en vidéo ici


Plus d'infos sur l'auteur :

Marcel Lebrun Institut de Pédagogie universitaire et des Multimédias IPM Université Catholique de Louvain UCL marcel.lebrun@uclouvain.be Blog de M@rcel : http://bit.ly/Blogdemarcel Twitter id : @mlebrun2 Scoop.it : http://www.scoop.it/u/marcel-lebrun

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