Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj
Mosaique de la Chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

La tâche prophétique de l'agent de communication chrétien

« L'agent de communication chrétien en particulier a une tâche prophétique, une vocation: dénoncer les faux dieux et les fausses idoles d'aujourd'hui — matérialisme, hédonisme, consumérisme, nationalisme étroit, etc. ... — proclamant à tous un ensemble de vérités morales fondées sur la dignité et les droits humains, l'option préférentielle pour les pauvres, la destination universelle des biens, l'amour des ennemis et le respect inconditionnel de toute forme de vie humaine, de la conception à la mort naturelle; et la recherche de la réalisation la plus parfaite du Royaume dans ce monde, tout en demeurant conscient que, à la fin des temps, Jésus restaurera toutes choses et les retournera au Père » (cf. 1 Co 15,24)." {

{L'ethique dans les moyens de communication sociale", Mgr John Folley Vatican 2000}

jeudi 31 janvier 2013

Liberté de la presse : le Liban perd huit places, selon le classement de Reporters sans frontières-31/1/2013 OLJ

Le rapport de l'ONG française Reporters sans frontières, portant sur le classement mondial annuel des pays respectant la liberté de la presse, a été rendu public hier. Concernant le Liban, il donne quelques exemples justifiant le recul du classement libanais, dont « la détention et la torture du journaliste Ramy Aïcha » et le décès de Ali Chaabane à la frontière libano-syrienne.


Après le « printemps arabe » et les mouvements contestataires qui, en 2011, avaient provoqué des hausses et des chutes, le classement mondial de la liberté de la presse 2013 publié par Reporters sans frontières marque un retour à une configuration plus habituelle, indique le texte dans son introduction. Le rang d'un grand nombre de pays est moins lié à l'intensité de l'actualité politique. Ainsi, avec le « Classement 2013 », apprécie-t-on mieux l'attitude et les intentions des régimes vis-à-vis de la liberté de la presse à moyen ou à long terme.


La Finlande, les Pays-Bas et la Norvège occupent la tête du classement, qui place en queue de peloton l'Érythrée, la Corée du Nord et le Turkménistan. La Syrie et la Somalie, l'Iran, la Chine, le Vietnam, Cuba, le Soudan et le Yémen complètent la liste des pays les moins respectueux de la liberté de la presse.

Le bilan mitigé des mouvements de contestation
La précédente édition du classement était fondée sur une actualité particulièrement riche, portée par le printemps arabe, dressant le bilan du lourd prix payé par les acteurs de l'information à la couverture des mouvements de contestation. En 2012, des cas de figure se distinguent, entre les pays où des changements de régime se sont produits (Tunisie, Égypte, Libye), les États où les rébellions et leur répression ont encore cours (Syrie, Bahreïn), et enfin les pays où les autorités ont réussi à faire suffisamment de compromis et de promesses pour calmer de potentielles revendications de changements politiques et/ou socio-économiques (Maroc, Algérie, Oman, Jordanie, Arabie saoudite...).
Certains nouveaux gouvernements engendrés par ces mouvements, dont les revendications et les aspirations à davantage de libertés avaient été largement relayées par les journalistes et les « net-citoyens », se retournent contre ces derniers. La Tunisie (138e, -4) et l'Égypte (158e, +8), entre vide juridique, nominations à la tête des médias publics, agressions physiques, procès à répétition et absence de transparence, stagnent à des positions peu glorieuses qui donnent à la Libye (131e, +23), en progression cette année, une idée des écueils à éviter pour assurer et pérenniser sa transition vers une presse libre.
En Syrie (176e, 0), pays le plus meurtrier pour les journalistes en 2012, une guerre de l'information fait rage et n'épargne ni les journalistes ni les net-citoyens, pris à partie par le régime de Bachar el-Assad, prêt à tout pour réprimer en silence, mais aussi par des factions proches de l'opposition, de plus en plus intolérantes face aux voix discordantes. Au Bahreïn (165e, +8), la répression baisse très légèrement en intensité ; au Yémen (169e, +2), les perspectives restent inquiétantes malgré un changement d'exécutif. La vague d'arrestations de net-citoyens à Oman (141e, -24) fait chuter le pays, secoué par des revendications socio-économiques.
« Le classement mondial publié par Reporters sans frontières ne tient pas compte directement de la nature des régimes politiques. Néanmoins, il apparaît clairement que les démocraties protègent mieux la liberté de la production et de la diffusion des informations factuelles que les pays dans lesquels les autres droits humains sont méprisés », observe Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières. « Dans les dictatures, les acteurs de l'information s'exposent à des représailles impitoyables pour eux-mêmes et pour leurs proches. Dans nombre de démocraties, ils font face à la crise économique de la presse et aux conflits d'intérêts. Si leurs situations ne sont pas toujours comparables, il convient de rendre hommage à tous ceux qui résistent aux pressions, qu'elles soient martiales ou diffuses », relève-t-il.

Des chutes et des améliorations
Côté « chutes vertigineuses », le Mali est relégué à la 99e place (moins 74 places par rapport au bilan 2011), notamment suite au putsch du 22 mars à Bamako.
Quant à la Turquie (154e, moins 6 places), elle est « à ce jour la première prison au monde pour les journalistes, en particulier ceux qui développent des vues critiques à l'égard des autorités sur la question kurde ».
L'ONG pointe pour d'autres pays quelques « améliorations majeures » et des progressions importantes, comme le Malawi qui gagne 71 places et se classe 75e. La Côte d'Ivoire (96e, +63 places) semble sortie de la crise postélectorale entre partisans de Laurent Gbagbo et d'Alassane Ouattara.
La Birmanie (151e, +18 places) confirme sa légère augmentation à la faveur du printemps birman. En Asie toujours, l'Inde (140e, moins 9 places) est à son pire niveau depuis 2002. Notamment en cause, une censure du Net qui continue à se développer.
La Chine (174e) « ne montre aucun signe d'amélioration » avec toujours un grand nombre de journalistes et de net-citoyens en prison et une web-censure qui « demeure un obstacle majeur pour l'accès à l'information », selon le rapport.


RSF souligne aussi que « le tour de vis répressif mis en place depuis le retour à la présidence de Vladimir Poutine » fait perdre six places à la Russie qui devient 148e.
Enfin, le rapport estime que si 16 pays de l'Union européenne figurent toujours dans les trente premières places du classement, « le modèle européen s'érode ». « Les institutions instrumentalisent dangereusement les "lois bâillons" », comme en Hongrie (56e, -16 places) et en Grèce (84e, -14 places).
Pour son classement, RSF table sur six critères pour chaque pays : le pluralisme, l'indépendance des médias, les notions d'environnement et d'autocensure, le cadre légal, la transparence et enfin les infrastructures d'information. Chaque pays obtient une « note » de 0 à 100, zéro représentant une « situation idéale ».

 

Le journaliste Wissam Saadé harcelé par un agent des douanes à l'AIB, la SG 

Olj-31/1/2013

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mardi 29 janvier 2013

Le portail catholique Aleteia s’allie avec Google | La-Croix.com

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Rome/Le-portail-catholique-Aleteia-s-allie-avec-Google-_NG_-2013-01-29-904917
29/1/2013-METTRE À LA DISPOSITION DES RÉPONSES SIMPLES AUX QUESTIONS SUR LA FOI CATHOLIQUE

Soucieux d'un référencement de qualité, et travaillant déjà en six langues, le portail catholique Aleteia souhaite, soulignent ses animateurs, « couvrir efficacement, de façon large et approfondie, les principaux thèmes d'actualité, dans une vision catholique ouverte au dialogue ». Cet agrégateur de contenus numériques est soutenu par la Fondation pour l'évangélisation des médias (FEM) qui se définit comme « un service pour dynamiser la présence de l'Évangile dans les médias, constatant que la voix chrétienne ou catholique est bien trop absente des grands vecteurs de la culture moderne et du débat public, alors que les chrétiens représentent la plus grande communauté du monde. »

Aleteia a annoncé, le 29 janvier à Rome, utiliser désormais la technologie Google Search appliance, moteur de recherches interne destiné à mettre en valeur les publications de partenaires catholiques présents sur la Toile.

À l'occasion de la conférence de presse annonçant ce partenariat, Luca Giuratrabocchetta, responsable de Google en Italie, a commenté l'adoption des outils de Google par Aleteia : « La collaboration avec Aleteia représente pour Google un grand défi : faciliter l'accès à une quantité très élevée d'informations et favoriser l'interaction entre une quantité énorme d'utilisateurs dans le monde de manière efficace, fiable et sûre. »

Aleteia reste ainsi fidèle à ses orientations d'origine : mettre à la disposition du plus grand nombre, à l'échelle internationale, des réponses simples aux questions les plus communément posées sur la foi catholique, notamment autour des thèmes de société. Le débat sur le mariage homosexuel, les questions liées à l'unité des chrétiens, au débat sur le genre, sont ainsi mises en avant.

Par ailleurs, Aleteia poursuit, à travers sa plate-forme AdEthic, l'édification de son réseau international d'annonces publicitaires éthiques, orientées vers la charité et la solidarité.



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Un plan de lutte contre les cybercriminalités | La-Croix.com

Forum international de la cybercriminalité à Lille,

Un plan de lutte contre les cybercriminalités | La-Croix.com-28/1/2013

Trois ministres doivent se succéder, les 28 et 29 janvier, au Forum international de la cybersécurité de Lille, pour sonner la mobilisation contre les cyberattaques.

Administrations, entreprises de toutes tailles mais aussi particuliers sont appelés à protéger leurs systèmes informatisés.

 « L'informatique fait partie de la vie quotidienne : c'est en cela que les cybercriminalités sont dangereuses », souligne le général de gendarmerie Marc Wattin-Augouard, animateur du Forum international de la cybersécurité, qui se tient à Lille. Organisées depuis 2007 par la direction générale de la gendarmerie, ces assises n'ont jamais reçu la visite d'autant de ministres à la fois. En effet, Fleur Pellerin, ministre de l'économie numérique, Manuel Valls, ministre de l'intérieur, et Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, doivent s'y succéder les 28 et 29 janvier.

Une avalanche d'escroqueries

La cybercriminalité visant les personnes a Internet comme terrain de prédilection. Elle se traduit par une avalanche d'escroqueries, les plus subtiles étant les arnaques à la carte bancaire, qui ont augmenté de 30 % en 2011 : 650000 victimes contre 500000 en 2010 selon une enquête de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales et de l'Insee. En ligne sont commis d'autres délits : téléchargement illégal, piratage d'ordinateurs personnels, diffusion de contenus interdits, notamment racistes et pédophiles.

Toujours plus nombreux, les cybercriminels profitent de l'anonymat et du vaste champ du Web pour y démultiplier des activités sans frontières pouvant relever du crime organisé.

 Ils visent aussi les entreprises. Pour rendre plus efficace la répression, Manuel Valls mise sur une coopération entre la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) et les services spécialisés au sein des forces de l'ordre : la division de lutte contre la cybercriminalité de la gendarmerie (un millier de gendarmes) et l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (260 policiers).

Une menace pour l'État

 « Au sommet du spectre des menaces, complète le général Wattin-Augouard, se trouve l'éventualité de cyberattaques contre l'État et les entreprises dont l'activité représente un intérêt vital pour le pays (transports, électricité, eau, santé, assurance, banques. » Elles ont pour but d'espionner ou de saboter. Selon Jean-Marie Bockel, sénateur UDI du Haut-Rhin, auteur en juillet 2012 pour le Sénat d'un rapport sur la cyberdéfense, l'ampleur de ces menaces a été jusqu'à présent « largement sous-estimée ». 

Les exemples d'attaques ne manquent pourtant pas. À l'étranger, ont été signalées la destruction en juin 2010 de centrifugeuses iraniennes par le logiciel Stuxnet et la neutralisation, en août 2012, des ordinateurs de la société pétrolière saoudienne Aramco par le virus Shamoon. En France, des actions d'espionnage ont visé, en 2011, le groupe nucléaire Areva, mais des structures de l'État ont aussi été victimes de tentatives d'intrusion : le ministère de l'économie et des finances en 2010, l'Élysée au printemps 2012, le ministère des affaires étrangères en tout début d'année 2013, parallèlement au début de l'intervention française au Mali.

Des structures existent

La France n'a pas attendu ces affaires pour chercher à se prémunir. En 2009, a été créée l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi). Dépendant du secrétariat de la défense nationale, rattaché au premier ministre, cette structure a pour mission, d'une part, d'intervenir grâce à ses informaticiens pour contrer les cyberattaques majeures et, d'autre part, de proposer aux administrations et entreprises des produits de sécurisation des systèmes informatisés, sous forme de logiciels ou de guides. Il serait envisagé de doubler les effectifs de l'Anssi (actuellement de 250 personnes) – ce qui la mettrait au niveau des organismes comparables allemand et britannique – et de la doter du pouvoir d'enjoindre aux administrations et entreprises de se conformer aux règles de sécurité qu'elle édicte.

Des groupes terroristes ou des États se trouvent derrière ces opérations de grande envergure. Le prochain « livre blanc » de la politique de défense française, que l'Élysée doit rendre public fin février, fera de la lutte contre les cyberattaques l'une des priorités. Les services de renseignement (DCRI, DGSE) devront développer leur surveillance. Les forces armées, dont l'état-major comprend depuis juin 2011 un général « cyberdéfense », devra créer des unités d'un nouveau type destinées à cette lutte.

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 Les « attaques informatiques » 

 Dans son rapport de juillet 2012, le sénateur   Jean-Marie Bockel classe les attaques contre les systèmes d'informations en trois catégories selon leurs objectifs : 

– les attaques visant à déstabiliser des particuliers, des entreprises ou des États par la perturbation de sites Web ou encore par l'altération ou la révélation de données obtenues via les systèmes d'information ;

– les attaques ayant pour objectif d'espionner des particuliers, des entreprises ou des États afin de s'approprier leurs données ;

– les attaques visant à saboter ou à détruire des données ou des matériels.

 En 2008, dans un précédent rapport, le sénateur Roger Romani avait distingué ces attaques selon qu'elles concernent : 

– la « guerre par l'information », qui utilise le vecteur informatique dans un but de propagande, de désinformation et d'action politique ;

– la « guerre pour l'information », qui vise à pénétrer les réseaux informatisés en vue de récupérer les informations qui y circulent ou qui y sont stockées ;

– la « guerre contre l'information », qui s'attaque à l'intégrité des systèmes informatiques pour en perturber ou en interrompre le fonctionnement.



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lundi 28 janvier 2013

La presse catholique face au renouvellement de ses publics, de ses contenus et de ses compétences | La-Croix.com

La presse catholique face au renouvellement de ses publics, de ses contenus et de ses compétences | La-Croix.com-28/1/2013

La crise que doit affronter la presse écrite – et la presse catholique en particulier – lui impose une « ardente obligation » de renouvellement de ses contenus, de ses compétences tant rédactionnelles que commerciales, et de ses publics, souvent d'âge mûr. C'est l'appel qu'a lancé le journaliste René Poujol, en ouverture des Journées d'études François de Sales tenues les jeudi 24 et vendredi 25 janvier à Annecy (Haute-Savoie).

Quelque 200 journalistes, chercheurs, éditeurs, patrons de presse ou commerciaux, à l'invitation de la Fédération française de la presse catholique (FFPC), ont cherché durant ces deux jours des réponses à ces défis, à l'heure où la concurrence du numérique fait craindre pour l'avenir de l'écrit.

En effet, selon le Baromètre 2013 de confiance dans les médias réalisé par l'institut de sondage TNS Sofres pour  La Croix, si l'intérêt des Français pour l'information ne se dément pas, ces derniers utilisent de plus en plus Internet pour s'informer, même en profondeur. Cependant, une majorité d'entre eux pensent que la sévère crise économique et financière que traverse actuellement la presse écrite représente « un risque grave pour la démocratie ».

« Les Français broient du noir »

Malgré cette situation difficile, René Poujol, coordonnateur du programme de ces journées d'études, se dit persuadé qu'un lectorat potentiel plus large existe, « qu'il nous appartient de rejoindre, de convaincre et de fidéliser ». Il s'agit en effet de tout mettre en œuvre pour pérenniser les titres de la presse catholique dans le contexte d'une société sécularisée. 

À l'heure du multimédia, les organisateurs avaient également offert une tribune aux responsables des quatre grands médias audiovisuels chrétiens en France : Le Jour du Seigneur, la télévision catholique KTO, RCF et Radio Notre-Dame.

Dans sa conférence sur les « tendances lourdes » de la société française, Brice Teinturier a décrit un contexte marqué par une tendance au pessimisme bien plus marquée que dans des pays pourtant davantage touchés par la crise. Directeur général délégué de l'institut de sondage Ipsos, il a dressé un tableau plutôt sombre de la France contemporaine : peur de l'avenir, du déclassement social, des nouvelles pauvretés, ascenseur social en panne, ressentiment contre les autorités, qui ont perdu leur légitimité faute de résultats face à une crise structurelle, crise des élites, méfiance à l'égard des autres, crispation identitaire, peur de l'étranger, populisme, xénophobie…

« Les Français broient du noir et le pays est de plus en plus fracturé depuis la dernière élection présidentielle », relève-t-il. Ce pessimisme n'est plus seulement le fait des classes populaires, mais a atteint les couches supérieures de la société.

Mettre l'accent sur ce qui différencie des autres médias

Pourtant, insiste-t-il, la France reste l'un des pays les plus riches et les plus développés du monde, les ménages français ont un très important patrimoine et une forte épargne ! Si Brice Teinturier estime que les médias donnent trop souvent l'image d'une société « fatiguée d'elle-même », voire dépressive, il voit cependant émerger dans l'ensemble de la population de nouveaux développements plus positifs. Il remarque notamment un esprit de « résilience », une capacité de se relever, des stratégies pour se maintenir à flot, la recherche de bonnes affaires et le troc, les solutions familiales qui se développent, même s'il ne s'agit pas là, à proprement parler, de solidarités sociales.

Il note également une plus grande attention aux valeurs religieuses, même si l'Église apparaît souvent coupée des réalités sociales. De plus, les individus veulent de plus en plus s'affranchir des institutions et prennent leurs distances avec les corps constitués. Brice Teinturier estime que la presse catholique a un rôle à jouer dans une telle situation, bien qu'il soit plus difficile aujourd'hui de faire passer des valeurs.

Bernard Petitjean, directeur associé de l'agence d'études et de conseils Seprem, croit lui aussi que la presse catholique a encore la possibilité de trouver sa place sur le marché, pourvu qu'elle mette l'accent sur ce qui la différencie des autres médias. Elle doit créer de la valeur ajoutée, affirmer son identité, « ne pas proposer de l'eau tiède ! ». Pour garder ses parts de marché, elle doit jouer sur la différence et ne pas tenter de faire comme les autres avec moins de moyens.



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La presse chrétienne a-t-elle encore un avenir ? | La-Croix.com

27/1/2013-La presse chrétienne a-t-elle encore un avenir ? | La-Croix.com

Les 17e Journées d'études François de Sales, organisées par la Fédération française de la presse catholique (FFPC) les 24 et 25 janvier à Annecy (Haute-Savoie) ont rassemblé 180 participants sur le thème « Renouveler nos contenus, nos compétences, nos publics » .

Représentants de la presse chrétienne, écrite et audiovisuelle et responsables de la communication de diocèses ou de services d'Église ont réfléchi aux moyens de faire perdurer leur singularité dans un contexte de profonde mutation, sociologique et technique.

Paola Spaventa-Habri, directrice d'études qualitatives au cabinet Qualeïa, spécialiste de la presse et de l'édition

« Oui, la presse chrétienne a un avenir si elle parvient à être au rendez-vous des questionnements actuels sur fond de crise sociétale et morale, c'est-à-dire à prendre en compte le fait que, aujourd'hui, tout est remis en question. Plus rien n'est évident, ni la foi chrétienne ni les valeurs laïques. Si l'on accepte de tout repenser, tout est à réinventer. Dès lors, l'enjeu est de montrer toute la richesse de la réponse chrétienne à des interrogations profanes et existentielles. Elle n'est ni unilatérale ni univoque. 

Pour la presse chrétienne, cela suppose de se pencher sur de nouveaux traitements éditoriaux, moins fondés sur des certitudes implicites, des prérequis entendus. Par exemple, on dit généralement que la presse chrétienne est porteuse d'espérance mais il faut bien avoir à l'esprit que le mot "espérance" s'est vidé de son sens pour une grande partie de nos contemporains. Il conviendrait mieux d'envisager concrètement toutes les sources actuelles de désespoir, de montrer les questions existentielles qu'elles posent, notamment celle de la liberté, et d'affirmer ensuite en quoi le message évangélique contient de premiers éléments de réponse.

La presse chrétienne se doit d'être moins dans l'incantation, davantage dans l'interrogation des problématiques actuelles mais aussi des fondements de la doctrine de la foi. En la matière, réinterroger n'est pas une finalité, qui pourrait déstabiliser certains publics, mais un moyen pour présenter et expliciter de manière objective et argumentée les réponses chrétiennes. Il s'agirait ainsi d'accompagner de façon moins directive le questionnement des générations les plus jeunes. 

Pour les nouveaux publics, pour lesquels la foi ne relève plus de l'évidence ou qui veulent avoir le sentiment de choisir leur foi et non de la recevoir, les titres chrétiens peuvent jouer un grand rôle de médiation. Ils doivent montrer la dimension libertaire et révolutionnaire du christianisme, en réponse à un système économique et sociétal vécu largement comme aliénant. 

Cela implique d'élargir les espaces de débat, d'oser confronter le point de vue théologique à d'autres points de vue, anthropologique, psychologique, philosophique, scientifique. Non pas pour tout remettre en cause, mais éclairer la réponse chrétienne d'un jour nouveau en rappelant qu'elle est au fondement de la société occidentale. »



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dimanche 27 janvier 2013

Le Liban raconté à la première personne | À La Une | L'Orient-Le Jour

Le Liban raconté à la première personne

"Affronter le passé pour construire un lendemain meilleur…" C'est dans cet esprit que le réalisateur français Frédéric Laffont, 50 ans, a tissé son dernier film "Le Liban, des guerres et des hommes". Un documentaire en trois actes, diffusé dimanche à 22h, heure française, sur France 5, qui plonge dans la mémoire collective des Libanais de tous bords, de tous milieux et de toutes confessions. Epicier, agriculteur, libraire, mère de famille, ingénieur, musicien, ces Libanais ont pour point commun d'avoir vécu les combats meurtriers qui ont déchiré le Liban depuis 1975.

Dans ce film, "pas d'analyse, mais une somme de témoignages, comme une mosaïque d'expériences personnelles", nous promet le réalisateur. Trois questions à Frédéric Laffont :

 La guerre civile libanaise est finie depuis plus de vingt ans... Pourquoi, selon vous, est-il important d'en parler encore aujourd'hui ?

C'est mon attachement au Liban qui m'a poussé à faire ce film. Je travaille dessus depuis trois ans et demi maintenant. La première fois que je suis venu au Liban, je n'avais que 20 ans, c'était en 1985. J'ai découvert Beyrouth sous les bombes et j'ai été très impressionné par le désir de vivre des Libanais. Avec le temps, mes liens avec ce pays se sont renforcés encore plus.

J'ai été très surpris d'apprendre qu'il n'existe pas un manuel d'histoire unifié pour les école libanaises. Le film, produit avec l'aide de la fondation Umam, est une tentative de reconstruire cette mémoire collective et de raconter l'histoire du Liban telle qu'elle a été vécue par les Libanais eux-mêmes. Une version qui ne ressemble pas à celle des experts, des journalistes, des analystes et encore moins à celle véhiculée par les porte-paroles des différents partis ou groupes politiques en place.

 

Photo Artline films

 Vous avez visité le Liban à plusieurs reprises, et ce n'est pas le premier film que vous réalisez sur le pays... Qu'est-ce qui vous pousse à revenir encore et encore au Liban ?

Depuis mon premier voyage en 1985, je suis retourné au Liban plus d'une trentaine de fois. A chaque fois, j'y séjournais au maximum un mois. Je trouve qu'il y a dans ce pays une énergie formidable, un sourire à la vie. Le Liban est un pays précieux, précieux, précieux… Même les vieux de 90 ans continuent à espérer ici !

Cela fait plus de 25 ans que je parcours le monde avec ma caméra et je n'ai jamais rencontré une telle profondeur. Ceci a créé un très fort sentiment de proximité avec les Libanais. Le Liban est un puzzle d'un million de pièces, une mosaïque d'histoires humaines touchantes.

C'est un travail de fou de raconter les histoires de personnes anonymes, loin des registres des idéologies. Il n'existe pas une seule et unique vérité, et c'est cela le message principal que je veux faire passer à travers le film.

 

Photo Artline films

 Après la France, comptez-vous projeter votre film au Liban ? Comment sera-t-il accueilli par les Libanais, selon vous ?

L'idée de projeter ce film au Liban est un projet qui me tient beaucoup à coeur. C'est vraiment très important pour moi parce que j'espère que ce film permettra aux Libanais d'ouvrir un dialogue en vue de parvenir à une paix véritable. L'espace du film est peut-être le seul qui puisse encore aujourd'hui recueillir les points de vue divergents, aussi opposés soient-ils. Ceci est essentiel. Le Liban mérite un lendemain meilleur que le passé qu'il a connu. Comme le dit l'une des personnes interviewées : "Il faut affronter notre histoire non pas pour ouvrir les plaies, mais pour apprendre de notre passé". Dans ce film, il y a beaucoup de douleur certes, mais aussi beaucoup d'espoir.

Ce serait vraiment trop triste de le voir censuré. Je ne veux même pas l'envisager…

***

Frédéric Laffont en quelques dates :

 Frédéric Laffont voyage et filme au Liban depuis 1985. Auteur et réalisateur d'une soixantaine de films documentaires diffusés mondialement, il a remporté les plus prestigieuses distinctions de la profession, dont le prix Albert-Londres pour "La Guerre des nerfs", l'un de ses reportages au Liban.

Parmi ses réalisations les plus récentes : "1 $ pour une vie" (2009), "Mille et un jours" (Etoile de la Scam 2007), "Ballade pour un cow-boy" (2005), "Poussières de paix" (Prix spécial du jury, Festival du Scoop d'Angers 2002).

 Frédéric Laffont est aussi auteur de trois livres : Israël, Palestine – Mille et un jours, mille et une nuits (Arléa), Poussières de guerre – Le chant des armes, le temps des larmes (coécrit avec Christophe de Ponfilly, Robert Laffont), sur la guerre URSS-Afghanistan, et Maudits soient les yeux fermés (JC Lattès), sur le génocide rwandais.

 Fiche technique du film :

Documentaire de création

Format : 3x52'

Support : HD

Coproducteurs et diffuseurs : Artline Films, Caméra Magica, Ina, France 5, Histoire, TV5 Monde, RTS, UMAM Productions

 Cliquez ici pour voir la bande-annonce du film.

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vendredi 25 janvier 2013

Fwd: [ZF130124] Le monde vu de Rome


Evangéliser le numérique : authenticité, cohérence, discrétion
Expertise de Benoît XVI sur les réseaux sociaux

Anne Kurian

ROME, 24 janvier 2013 (Zenit.org) - Pour évangéliser les réseaux sociaux, Benoît XVI préconise l'authenticité, la cohérence et la discrétion : tout un programme qu'il livre dans son message pour la 47e Journée mondiale des communications sociales, publié ce 24 janvier, sur le thème « Réseaux Sociaux: portes de vérité et de foi; nouveaux espaces pour l'évangélisation ».

Les réseaux font partie du tissu social

Les réseaux sociaux numériques « contribuent à mettre en évidence une nouvelle « agora », un espace public ouvert où les personnes partagent des idées, des informations », fait observer Benoît XVI qui estime que « quand ils sont bien valorisés et de manière équilibrée », ils contribuent à promouvoir « efficacement l'harmonie de la famille humaine » et même facilitent la « communion ».

D'ailleurs, ajoute-t-il, « l'environnement numérique n'est pas un monde parallèle ou purement virtuel, mais fait partie de la réalité quotidienne de nombreuses personnes, en particulier des plus jeunes ».

Les réseaux, poursuit-il « font de plus en plus partie du tissu social même » et ils sont « alimentés par des aspirations enracinées dans le coeur humain ».

Finalement, constate le pape, les réseaux sociaux ont pris une telle place que « les croyants ont de plus en plus ce sentiment que si la Bonne Nouvelle n'est pas connue aussi dans l'environnement numérique, elle pourrait être absente de l'expérience d'un grand nombre pour qui cet espace existentiel est important ».

Invitation à l'engagement

Le développement des réseaux sociaux exige de « l'engagement », souligne Benoît XVI qui invite les utilisateurs à être « authentiques », « parce que dans ces espaces on ne partage pas seulement des idées et des informations mais en définitive on se communique soi-même ».

Il s'agit d'une part de « participer à construire des relations », et de rechercher des « réponses » aux questions, « dans le souci du partage des compétences et des connaissances ».

Il s'agit aussi de « cultiver des formes de discours et d'expression qui font appel aux plus nobles aspirations de ceux qui sont impliqués dans le processus de communication », sans céder aux sirènes de la « popularité » qui est « fréquemment liée à la célébrité ou à des stratégies de persuasion plutôt qu'à la logique de l'argumentation ».

L'utilisateur au contraire doit privilégier le « débat raisonné », « l'argumentation logique » en prenant « au sérieux ceux qui ont des idées différentes des nôtres ».

L'action de Dieu, une brise légère

Et même si « parfois, la voix discrète de la raison peut être dominée par la rumeur des informations excessives et ne parvient pas à éveiller l'attention qui est réservée par contre à qui s'exprime d'une manière plus persuasive », Benoît XVI invite à ne pas se décourager : « Nous devons avoir confiance dans le fait que les désirs fondamentaux d'aimer et d'être aimé, de trouver sens et vérité maintiennent les femmes et les hommes de notre temps toujours ouverts à ce que le bienheureux cardinal Newman appelle la « gentille lumière » de la foi ».

Le pape encourage à « un discernement attentif » dans l'environnement numérique, « où il est facile que s'élèvent des voix sur un ton trop vif et conflictuel et où parfois le sensationnalisme risque de l'emporter » : « rappelons-nous à cet égard, qu'Élie reconnut la voix de Dieu non dans le vent impétueux et fort, ni dans le tremblement de terre ou le feu, mais dans le « murmure d'une brise légère ».

En ce sens, « la confiance dans la puissance de l'action de Dieu doit toujours dépasser toute sécurité mise dans l'utilisation de moyens humains ».

Et « si notre partage de l'Évangile est capable de donner de bons fruits, c'est toujours grâce à la force de la Parole de Dieu de toucher les coeurs, bien avant tout effort de notre part », fait observer le pape.

Pour une communication efficace

Le chrétien ne doit pas se tromper de but de communication : « non pas tant pour être à la mode du temps », mais « pour permettre à l'infinie richesse de l'Évangile de trouver des formes d'expression qui soient en mesure d'atteindre les esprits et les coeurs de tous », souligne Benoît XVI.

Il constate l'avantage des chrétiens pour une « communication efficace » : de même que « dans l'environnement numérique la parole écrite est souvent accompagnée d'images et de sons » de même « les paraboles de Jésus », nécessitent « l'implication de l'imagination et de la sensibilité émotionnelle » et « la tradition chrétienne a toujours été riche en signes et en symboles », tels « la croix, les icônes, les images, la crèche… ».

Pour Benoît XVI, l'évangélisation du monde numérique demande aussi de la « cohérence » : le chrétien peut vivre le « témoignage », par des « choix, préférences, jugements qui soient profondément cohérents avec l'Évangile, même lorsqu'on n'en parle pas explicitement ».

En conclusion, le pape invite à aller plus loin que la rencontre numérique : « beaucoup de gens sont en train de découvrir, grâce à un contact au départ en ligne, l'importance de la rencontre directe, des expériences de communauté ou même de pèlerinage, éléments toujours importants dans le cheminement de foi ».

Il encourage donc à « inviter les personnes à vivre des rencontres de prière ou des célébrations liturgiques dans des lieux concrets tels que des églises ou des chapelles ».

jeudi 24 janvier 2013

« Témoignage chrétien » lance sa nouvelle formule | La-Croix.com

Le Témoignage chrétien nouveau est arrivé. Confronté à de graves difficultés financières, le magazine a lancé, jeudi 24 janvier, une nouvelle formule comprenant deux volets : une lettre hebdomadaire de quatre pages (format journal, en noir et blanc) axée sur l'actualité et les initiatives et un magazine mensuel, copieux, consacré à la réflexion et au débat.

Mi-octobre, le titre avait pris la décision difficile d'arrêter sa formule hebdomadaire de 32 pages pour penser son avenir. La revue, créée en 1941 au scolasticat de Fourvière par des jésuites se révoltant contre le totalitarisme nazi – Pierre Chaillet, devenu Juste entre les Nations, le futur cardinal de Lubac, Gaston Fessard, Yves de Montcheuil, aumônier du Vercors qui sera fusillé par les nazis – entendait s'appuyer sur son passé (soutien à la Résistance, à la décolonisation, à Vatican II, à l'Union de la gauche) pour ouvrir une nouvelle page de son histoire.

Dans le « Manifeste du nouveau Témoignage chrétien », la rédaction déclare vouloir prendre « le risque de partir de l'impératif spirituel pour interroger la politique ». Elle réaffirme son choix d'un compagnonnage au côté des plus pauvres, un engagement pour la justice, pour une économie durable, une mondialisation respectueuse de l'humain, la démocratie et l'œcuménisme.

Elle invite l'Église à de profondes réformes de structures pour relever les défis du temps présent. « Ne pas mettre un terme à la séparation des Églises dans le cycle historique tourmenté que nous traversons traduit une grave méconnaissance de nos devoirs, et une faute qui se révélera lourde si le mouvement œcuménique initié par Vatican II n'est pas réinitialisé », déclare-t-elle.

Grand dossier sur le thème « En quoi peut-on encore croire ? »

La rédaction s'est aussi posé la question de son style d'intervention dans le débat public et ecclésial. « Nos formes de dénonciation doivent, elle aussi, être interrogées, annonce-t-elle. Nous devons apprendre à « lutter avec un cœur réconcilié » et « accomplir plutôt qu'abolir, comprendre plutôt qu'exhorter », selon la formule incandescente du Frère Roger de Taizé ».

Dans ce premier numéro, Témoignage chrétien propose un grand dossier sur le thème « En quoi peut-on encore croire ? » (avec un entretien avec Mgr Albert Rouet), un reportage sur la communauté musulmane de Poitiers et un autre sur les collectifs anti-gaz de schiste dans les Cévennes, un grand entretien sur Obama, une rubrique « Sources » décryptant des textes bibliques et une rubrique culture étoffée. Le magazine innove aussi dans sa forme avec des cartes, des infographies, un grand reportage photo.

Pour sa prochaine édition, TC annonce un dossier sur le thème « Famille, mariage, conjugalité » qui développera les raisons de son engagement en faveur du « mariage pour tous » et de l'adoption pour les personnes homosexuelles, mais contre leur accès à la procréation médicalement assistée (PMA). Le débat est déjà lancé dans ce premier numéro, car les lecteurs ont réagi nombreux à la tribune signée par Jean-Pierre Mignard et Bernard Stephan, codirecteurs de Témoignage chrétien, dans le journal Le Monde. Leurs réactions sont variées et loin d'être unanimes dans le soutien à la tribune. Le débat promet d'être vif et, donc, intéressant…

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« Témoignage chrétien » lance sa nouvelle formule | La-Croix.com

Le Témoignage chrétien nouveau est arrivé. Confronté à de graves difficultés financières, le magazine a lancé, jeudi 24 janvier, une nouvelle formule comprenant deux volets : une lettre hebdomadaire de quatre pages (format journal, en noir et blanc) axée sur l'actualité et les initiatives et un magazine mensuel, copieux, consacré à la réflexion et au débat.

Mi-octobre, le titre avait pris la décision difficile d'arrêter sa formule hebdomadaire de 32 pages pour penser son avenir. La revue, créée en 1941 au scolasticat de Fourvière par des jésuites se révoltant contre le totalitarisme nazi – Pierre Chaillet, devenu Juste entre les Nations, le futur cardinal de Lubac, Gaston Fessard, Yves de Montcheuil, aumônier du Vercors qui sera fusillé par les nazis – entendait s'appuyer sur son passé (soutien à la Résistance, à la décolonisation, à Vatican II, à l'Union de la gauche) pour ouvrir une nouvelle page de son histoire.

Dans le « Manifeste du nouveau Témoignage chrétien », la rédaction déclare vouloir prendre « le risque de partir de l'impératif spirituel pour interroger la politique ». Elle réaffirme son choix d'un compagnonnage au côté des plus pauvres, un engagement pour la justice, pour une économie durable, une mondialisation respectueuse de l'humain, la démocratie et l'œcuménisme.

Elle invite l'Église à de profondes réformes de structures pour relever les défis du temps présent. « Ne pas mettre un terme à la séparation des Églises dans le cycle historique tourmenté que nous traversons traduit une grave méconnaissance de nos devoirs, et une faute qui se révélera lourde si le mouvement œcuménique initié par Vatican II n'est pas réinitialisé », déclare-t-elle.

Grand dossier sur le thème « En quoi peut-on encore croire ? »

La rédaction s'est aussi posé la question de son style d'intervention dans le débat public et ecclésial. « Nos formes de dénonciation doivent, elle aussi, être interrogées, annonce-t-elle. Nous devons apprendre à « lutter avec un cœur réconcilié » et « accomplir plutôt qu'abolir, comprendre plutôt qu'exhorter », selon la formule incandescente du Frère Roger de Taizé ».

Dans ce premier numéro, Témoignage chrétien propose un grand dossier sur le thème « En quoi peut-on encore croire ? » (avec un entretien avec Mgr Albert Rouet), un reportage sur la communauté musulmane de Poitiers et un autre sur les collectifs anti-gaz de schiste dans les Cévennes, un grand entretien sur Obama, une rubrique « Sources » décryptant des textes bibliques et une rubrique culture étoffée. Le magazine innove aussi dans sa forme avec des cartes, des infographies, un grand reportage photo.

Pour sa prochaine édition, TC annonce un dossier sur le thème « Famille, mariage, conjugalité » qui développera les raisons de son engagement en faveur du « mariage pour tous » et de l'adoption pour les personnes homosexuelles, mais contre leur accès à la procréation médicalement assistée (PMA). Le débat est déjà lancé dans ce premier numéro, car les lecteurs ont réagi nombreux à la tribune signée par Jean-Pierre Mignard et Bernard Stephan, codirecteurs de Témoignage chrétien, dans le journal Le Monde. Leurs réactions sont variées et loin d'être unanimes dans le soutien à la tribune. Le débat promet d'être vif et, donc, intéressant…

 

Témoignage chrétien, numéro mensuel, 96 p., 12 €. Abonnement annuel 135 €.



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JUGEMENT POSITIF DES "SOCIAL MEDIA

JUGEMENT POSITIF DES "SOCIAL MEDIA"

Cite du Vatican, 24 janvier 2013 (VIS). Ce matin près la Salle de Presse du Saint-Siège, Mgr.Claudio Maria Celli, Président du Conseil pontifical pour les communications sociales, et Mgr.Paul Tighe, Secrétaire, ont présenté le message de Benoît XVI pour la XLVII Journée mondiale des communications sociales (12 mai): "Réseaux sociaux, portes de vérité et de foi, nouveaux espaces pour l'évangélisation". Le message 2013, a d'emblée souligné Mgr.Celli, "propose une évaluation positive et non ingénue des Social Media, compris comme une opportunité de dialogue et de débat, de renforcement des liens entre personnes et de promotion de l'harmonie de la famille humaine. Ce potentiel nécessite cependant le respect de la personne comme de la vérité, mais aussi de l'authenticité vu qu'au-delà des informations on communique une part de soi. La dynamique des Social Media s'insère dans le cadre plus vaste de la recherche du coeur humain, dans un croisement de questions et réponses qui donne sens au cheminement humain... Le thème de cette Journée parle de nouveaux espaces d'évangélisation. Or l'évangélisation est l'annonce de la Parole, annonce de Jésus-Christ. En 2011, Benoît XVI...soulignait qu'il ne s'agit pas de la simple expression de la foi mais d'un témoignage efficace...pour communiquer des choix, des préférences et des jugements profondément cohérents avec l'Evangile, même s'il n'y est pas explicitement fait référence".

Ensuite Mgr.Tighe a expliqué que le Saint-Père part du principe que le monde numérique est désormais un élément de la vie sociale. Il ne s'agit pas pour lui "d'une sorte de monde parallèle ou simplement virtuel mais d'un espace réel dans lequel les personnes agissent. C'est un espace dans lequel l'Eglise doit être présente et où, pour être cohérents, les croyants doivent partager le Christ, la source de leur joie et de leur espérance. Le Forum constitué par les Social Media permet de partager la vérité transmise par le Seigneur à son Eglise, d'écouter l'autre, de le connaître, de connaître ses intérêts et préoccupations, de comprendre qui il est et ce qu'il cherche. Le Pape indique les enjeux auxquels il faut répondre si nous voulons que notre présence soit efficace. Il faut améliorer notre connaissance des langages des Social Network, faits de la convergence de textes, d'images et de sons, caractérisés par une rapidité qui tend à impliquer le coeur, l'esprit et l'intelligence. A ce propos, Benoît nous invite a faire valoir notre héritage chrétien, riche de signes, de symboles et de manifestations artistiques, mais aussi de nous souvenir d'une vérité fondamentale de la communication: Notre témoignage, nos actions et nos modèles de comportement sont souvent plus éloquents que nos paroles et nos déclarations pour dire ce que nous sommes et en quoi nous croyons. Le Pape suggère également que notre engagement à agir avec patience et respect des questions et des doutes des personnes que nous rencontrons sur la toile. Ainsi construirons nous une puissante expression de notre intérêt pour les autres".

Vatican : nouvelles personnalités pour une nouvelle image

http://fr.radiovaticana.va/articolo.asp?c=657870
Vatican : nouvelles personnalités pour une nouvelle image
Créé en 1983 afin de contribuer, comme le faisait déjà Radio Vatican, à l'annonce universelle de l'Evangile, le Centre de Télévision du Vatican change de directeur. Le Pape a nommé ce mardi 22 janvier Mgr Dario Edoardo Vigano de l'archidiocèse de Milan, directeur et secrétaire du conseil d'administration du CTV. Il succède au père Lombardi arrivé là en 2001 et qui est déjà et reste directeur de la salle de presse du Saint Siège et directeur de Radio Vatican. Mais quel est le rôle et le fonctionnement du CTV ?

Situé en plein cœur de l'Etat du Vatican, on repère vite le CTV à son antenne et son camion satellite. Une équipe de caméraman et de journalistes fournit chaque jour un support image illustrant les activités du Pape et du Saint-Siège apostolique. Entre les voyages, les audiences, les Angélus et les nombreuses célébrations auxquels participe le Pape, le Ctv suit chaque année 130 événements, fournissant via satellite des émissions en direct pour les télévisions catholiques ou d'autres media si ceux-ci en font la demande.

Depuis 1998, chaque semaine, une émission de 25 minutes intitulée « Octava Dies » fait le bilan de l'actualité vaticane, avec à la clé un éditorial de son directeur, le père Lombardi. Cette émission est diffusée sur les chaînes catholiques italiennes, mais disponible aussi en anglais sur internet. Enfin, outre son rôle d'archives visuelles - le Ctv dispose de 10 000 cassettes vidéo soit 4 000 heures de vidéo sur Jean Paul II -, le centre telévisé du Vatican a produit un grand nombre de documentaires sur le pontificat de Jean Paul II, mais aussi en guise d'exemple sur la Basilique Saint-Pierre ou l'Etat du Vatican.

Gestion quotidienne de Radio Vatican, conférences de presse régulières sur l'actualité vaticane et réponses 24h sur 24 aux journalistes venant du monde entier... Le Père Lombardi peut compter sur l'aide d'un nouveau vice-directeur de la Salle de Presse. Le Pape a nommé un laïc italien, Angelo Scelzo, jusqu'ici sous-secrétaire du Conseil pontifical pour les Communications sociales. Il travaillera aux côtés de l'actuel vice-directeur, le Père Ciro Benedettini, et s'occupera des accréditations des journalistes.

Les accréditations des opérateurs télévisés et des photographes étaient jusqu'à présent du ressort du Conseil Pontifical pour les Communications Sociales, et celles des journalistes de celui du Bureau de presse du Saint-Siège. De façon logique, tout sera désormais centralisé au Bureau de presse et coordonné par Angelo Scelzo. Cette réforme, attendue de longue date, vient mettre un terme à une situation qualifiée devant les journalistes de quelque peu "anormale" par le Père Lombardi lui-même. Le Père jésuite a toutefois souligné que le PCCS serait toujours chargé de gérer les accréditations pour les tournages télévisés de grands reportages au Vatican.(Photo: Le Pape regarde un programme du CTV)


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Le Figaro - Flash Eco : Apple : bénéfice trimestriel stable

Apple: ventes record d'Iphone et d'iPad 

Avec AFP Mis à jour 
Le groupe informatique Apple a dégagé un bénéfice net de 13,1 milliards de dollars au premier trimestre de son exercice 2012/13 entamé en octobre, stable sur un an et supérieur aux attentes, mais il a déçu le marché avec ses prévisions pour le trimestre en cours.


Apple a vendu un nombre record de 47,8 millions d'iPhone (contre 37 millions il y a un an) et 22,9 millions d'iPad (contre 15,4 millions il y a un an), pour un total de 75 millions d'appareils en un trimestre.

Le groupe a annoncé mercredi qu'il tablait sur un chiffre d'affaires de seulement 41 à 43 milliards de dollars sur le trimestre entamé en janvier, quand la prévision moyenne des analystes était de 45,6 milliards. L'action du groupe perdait plus de 5% à 487,90 dollars vers 22h45 dans les échanges électroniques à Wall Street.

LIRE AUSSI :

» Une occasion pour Apple de remettre les pendules à l'heure

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mercredi 23 janvier 2013

Le « toujours plus » de l’industrie culturelle | La-Croix.com

La production de biens culturels augmente tous les ans et le public se sent de plus en plus perdu face à une offre surmultipliée par l'univers numérique. 

Se pose la question de l'adéquation de l'offre à la demande et celle de la visibilité des œuvres.

À la veille de sa grande fête annuelle à Angoulême, le monde de la bande dessinée peut s'appuyer sur une constante statistique apparemment favorable : l'opulence de sa production. En 2012, 5 565 titres ont été publiés, en hausse de 4,28 % par rapport à 2011. L'augmentation n'est pas nouvelle. Elle dure depuis plus de quinze ans.

Ce n'est pas une exception dans le paysage culturel. Quasiment tous les secteurs s'adonnent au « toujours plus ». La rentrée littéraire hivernale en témoigne : 520 nouveaux romans partent ce mois-ci à la conquête des lecteurs, 9 % de plus qu'en 2012. Plus largement, l'édition ropose deux fois plus de titres imprimés qu'en 1990. Le cinéma n'est pas en reste. 

Une ofrre numérique pléthorique

Deux cent sept films « d'initiative française » ont été produits en 2011. Un record historique. Le marasme qui affecte l'industrie du disque a certes contraint les producteurs à réduire la voilure d'environ 30 %. Mais avec les nouveaux horizons numériques et Internet, l'offre musicale n'a jamais été aussi pléthorique.

Cette fuite en avant serait justifiée par la nature spécifique du marché des biens culturels. « C'est un marché de loterie où chaque bien est unique et constitue un pari, explique l'économiste Fabien Moreau, spécialiste de l'industrie musicale. La stratégie est donc de produire dix artistes, en espérant que le succès d'un seul permette de financer les neuf autres. Cette stratégie n'est pas irrationnelle et fonde le système. »

Elle est évidemment démultipliée par Internet. « À la production traditionnelle s'ajoutent l'autoproduction, les œuvres d'amateurs, et la disponibilité des œuvres en catalogue, le tout aboutissant à une hyper-offre face à laquelle le public se sent légitimement noyé », souligne l'économiste Pierre-Jean Benghozi, ­expert des industries créatives.

Le public consomme toujours les mêmes choses, en même temps

Doit-on, dès lors, déplorer une surproduction ? Christian Thorel, patron de la librairie indépendante Ombres blanches, à Toulouse, s'y refuse : « Il faut dépasser cette sensation d'apnée que peut éprouver le public. J'ai vendu 580 000 volumes l'an dernier, avec plus de 111 000 titres différents, dont 45 000 à un seul exemplaire. Ce sont ces chiffres-là qui sont importants et représentent une richesse. C'est grâce à cette soi-disant surproduction que peut être publiée aujourd'hui l'autobiographie de Mark Twain, par exemple. Et il faut s'en féliciter. »

Produire plus au nom de la diversité, l'argument revient toujours. « Encore faut-il que cette diversité soit réelle et pas seulement potentielle, commente l'économiste Françoise Benhamou, spécialiste de la culture et des médias. Or, on constate que, manquant de repères face à cette surproduction, le public consomme toujours les mêmes choses, en même temps »

Un débat sensible

La tendance est générale. Les 20 premiers films du box-office tricolore concentrent plus de 40 % des entrées. En BD, une centaine de titres assurent plus de 50 % des ventes du secteur. 

Les deux tiers des livres se vendent à moins de… 600 exemplaires. « Sans doute est-il temps d'ouvrir un débat sur l'adéquation de l'offre et de la demande, propose Laurent Creton, directeur de l'Institut de recherche sur le cinéma et l'audiovisuel (Ircav). Nombre de professionnels du cinéma estiment qu'il y a trop de films. Mais quand on leur demande lesquels, ce sont évidemment toujours ceux des autres. »

Le débat est encore plus sensible si l'on aborde la question de la qualité. Critique et historien du cinéma, Jean-Michel Frodon n'hésite pourtant pas à le trancher : « On produit plus de films que jamais dans l'histoire du cinéma. L'immense majorité n'est pas vue ou à peine, et chaque année, on ne compte qu'environ 25 films avec une forte ambition artistique. Le milieu fait un blocage surces questions. C'est aux politiques de mettre les pieds dans le plat et d'intervenir pour permettre à certaines œuvres de vivre mieux. »

« Les coûts de promotion explosent »

L'autre grand sujet est celui de la visibilité et de la médiation. La vitrine est vaste, mais il est difficile de sortir du lot. « C'est le nerf de la guerre, insiste François Moreau. Les coûts de promotion explosent, dans les majors du disque par exemple, malheureusement souvent concentrés sur une poignée d'artistes. Bien sûr, Internet semble élargir le processus de prescription, mais son efficacité reste encore marginale. »

La profusion de blogs, d'avis d'internautes, de sites vidéo, les logiciels de recommandation sur certaines plates-formes de ventes, les médias en ligne, autant d'aides au choix à la disposition du public. Mais cette diversité-là n'est peut-être aussi qu'une apparence.

« On assiste en la matière à un phénomène de concentration qui pourrait devenir assez grave, prévient Pierre-Jean Benghozi. Il faut s'interroger par exemple sur les logiciels de recommandation d'Amazon ou d'iTunes. Un registre sur lequel le débat n'en est qu'à ses balbutiements. »

page 2 : Une augmentation spectaculaire



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mardi 22 janvier 2013

L'Osservatore Romano, Les apôtres du numérique


Les apôtres du numérique
Entretien avec S.Exc. Mgr Celli à la veille de la présentation du message pour la Journée des communications sociales

De même que les premiers disciples furent envoyés parcourir les routes tortueuses d'un monde inconnu, éloigné de Dieu, dominé par l'idolâtrie et par une logique hostile, ainsi, les nouveaux apôtres sont aujourd'hui envoyés sur les sentiers du monde numérique. 

Un monde en grande partie encore à découvrir, qui connaît Dieu, mais qui tend à le renier, ou tout au moins à le garder éloigné de son horizon, étant replié sur lui-même et avec une nette tendance à un    « prométhéisme technologique ». 

S.Exc. Mgr Claudio Maria Celli cite les paroles du Pape à l'assemblée plénière de Cor Unum, pour expliquer – dans l'entretien accordé à notre journal à la veille de la présentation du message du Pape pour la journée mondiale des communications sociales – le choix de Benoît XVI d'entrer de manière décidée dans la dimension d'internet, peut-être trop rapidement qualifiée de virtuelle, pour la rendre plus humaine et saisir les opportunités de la transformer « en agorà du troisième millénaire où faire retentir la Parole de l'Evangile ».

  Mario Ponzi

23 janvier 2013


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Russie: le dialogue oecuménique passe aussi par l'information

Témoignage du responsable de l'AED

ROME, 22 janvier 2013 (Zenit.org) - « Seuls les nouveaux moyens de communication peuvent satisfaire les exigences d'une information objective qui aide à promouvoir de bonnes relations entre orthodoxes et catholiques », affirme Petr Humeniuk, le responsable international pour la Russie de la fondation pontificale de l'Aide à l'Eglise en Détresse (AED).

Que le dialogue œcuménique passe aussi par l'information, il en est convaincu, et c'est la raison pour laquelle l'AED la place parmi ses priorités d'action en Russie, où elle apporte son soutien à des institutions culturelles et à des médias chrétiens qui « contribuent concrètement à la promotion des ces relations ».

« Bien que n'étant pas au centre de ce dialogue entre les deux Eglises, notre fondation s'est toujours considérée comme « un catalyseur » de ce processus, et elle n'a donc jamais manqué de lui apporter son soutien », ajoute-t-il.

L'agence de presse chrétienne Blagovest Info, qui a son siège à Moscou, est un des médias sponsorisés par l'AED : « Notre travail apporte un soutien concret au dialogue œcuménique », affirme son directeur, Dimitri Vlassov,  qui précise recevoir constamment, pour cela,  des marques d'estime de  la part des orthodoxes et des catholiques.

Cette agence a été fondée en 1995 par un journaliste biélorusse catholique Victor Tarasievic dans l'intention précise de favoriser, par le biais d'une information impartiale et correcte, la réconciliation entre les deux Eglises sœurs. Née sous forme de base de données quotidienne, depuis 2005 l'agence a son site Internet (www.blagovest-info.ru) en langue russe qui publie chaque jour une trentaine d'articles signés par la rédaction et divers correspondants des principales villes de la Fédération et des anciennes républiques soviétiques.

La fréquentation de ce site dépasse même les frontières de l'ancienne URSS, ses visiteurs, estimés à plus de mille, se connectant également des Etats-Unis, d'Europe et d'Afrique. Une version anglaise est d'ailleurs prévue.

« Les nouvelles que nous diffusons visent à encourager une plus grande et plus profonde connaissance réciproque entre catholiques et orthodoxes » explique Dimitri Vlassov,  qui remercie l'AED pour son aide « indispensable ».

« Le grand nombre d'entretiens accordés par hautes personnalités des deux Eglises, fait observer de son côté Petr Humeniuk – sont la confirmation de la considération et de la confiance qui est donnée à l'agence ».

Parmi les personnes interrogées par Blagovest info, l'agence, ou y ayant laissé une déclaration, son directeur signale entre autres : Mgr Paolo Pezzi, archevêque métropolitain de l'archidiocèse de la Mère de Dieu de Moscou, Mgr Antonio Mennini, nonce apostolique en Russie de 2002 à 2010, le métropolite Hilarion, à l'époque « simple » archevêque, et Jaroslav Nilov, à la tête du Comité de la Douma pour les associations publiques et les organisations religieuses.

Mais l'agence n'a pas manqué aussi de recueillir tant de témoignages significatifs comme celui de Mgr Sigitas Tamkevicius, archevêque de Kaunas, en Lituanie, et président de la conférence épiscopale lituanienne, qui a parlé des liens d'amitié qu'il avait noués avec des prisonniers politiques orthodoxes lors de ses années de détention au goulag.

Et puis il y a la maison de production Blagovest Media, un autre « projet interconfessionnel » soutenu par l'AED, à qui l'on doit le premier message d'un pape jamais diffusé par une télévision russe : le 16 avril 2008, jour du 81ème anniversaire de Benoît XVI, la télévision Vesti a diffusé un documentaire sur la vie de Benoît XVI qui se termine par des salutations du pape « au bien-aimé peuple russe et à mes frères orthodoxes ».

La réalisation du court-métrage, produit par Blagovest Media, a été suivi d'un bout à l'autre, par l'AED : « Au cours de mes nombreux voyages en Russie, raconte Pietr Humeniuk, j'ai pu constaté un grand intérêt pour le pape et pour l'Eglise de Rome. En regardant la vidéo, tant de personnes ont été frappées par le caractère affectueux du message de Benoilt XVI qui est allé jusqu'à prononcer quelques phrases en russe ».

Aide à l'Eglise en détresse finance depuis plus de dix ans des projets interconfessionnels en Russie, pour lesquels elle a débloqué en 2011 environ 420.000 euro de fonds.

Autre institution soutenue par l'AED : la bibliothèque Dukhovnaya, qui met à la disposition des moscovites des textes de la littérature chrétienne et qui, en 2006, a publié l'édition russe de l'«Introduction au christianisme » de Benoît XVI; et à Zavet, le centre de distribution de produits audiovisuels et de productions chrétiennes dont le siège est à Saint-Pétersbourg. 

Traduction d'Océane Le Gall

lundi 21 janvier 2013

Quelle place pour le numérique à l’école ?

Numerique-ecole

Alors que le numérique est omniprésent dans notre société, il semble avoir du mal à trouver sa place dans les établissements scolaires. Les nouveaux outils pédagogiques suscitent pourtant l'intérêt de l'Education nationale et de nombreux enseignants… Que peuvent-ils apporter aux élèves ? Etat des lieux.

Dans les classes, le raz-de-marée numérique n'a pas encore eu lieu. 97 % des enseignants sont conscients de la valeur ajoutée des nouvelles technologies pour les apprentissages, soulignait le site de la concertation Refondons l'école.

Mais 5 % seulement d'entre eux les utilisent au quotidien. 21 % les intègrent dans une séquence d'activités par semaine, selon l'enquête Profetic sur le numérique dans l'Education nationale. 27 % des enseignants y ont recours au minimum une fois par mois et 24 % ne s'en servent… jamais.

Les blocages sont, le plus souvent, matériels. Pour 68 % des professeurs, la taille des groupes d'élèves est jugée dissuasive ; 51 % pointent les moyens informatiques insuffisants et 42 % mettent en cause un équipement obsolète, défectueux ou inadapté.

Des ressources pas toujours adaptées aux attentes

Le numérique peut faire son entrée en petite section de maternelle, avec des tablettes tactiles notamment, mais c'est d'après les statistiques nationales encore très rare. En maternelle, on compte un ordinateur pour près de 24 élèves. En primaire, le taux est d'un pour 10, puis d'un pour 5 au collège.

Difficile dans ces conditions de s'appuyer régulièrement sur le numérique, d'autant que la qualité des ressources n'est pas toujours au rendez-vous. "Les TICE ne sont pas encore suffisamment pensées pour l'enseignement", selon un chef de projet de l'OCDE cité dans le rapport Fourgous publié en 2012, Apprendre autrement à l'ère numérique.

"Les armoires des salles informatiques sont pleines de CD-Rom qui ne sont pas utilisés", relève Stéphanie de Vanssay, vice-présidente de l'association e-l@b. Ainsi, certains sont composés d'exercices interactifs rythmés par des consignes orales. Impossible de les lancer sur plusieurs postes sans risquer la cacophonie…

Des pratiques en expérimentation

"Des chèques ont été alloués à l'achat de ressources numériques, mais la plupart n'ont finalement pas été utilisés, vu que le catalogue officiel ne donnait que très peu d'informations sur les contenus des ressources proposées", poursuit Stéphanie de Vanssay.

D'ailleurs, l'Inspection générale a conclu à l'échec du Plan de développement des usages du numérique lancé en 2010. Dans ce rapport rendu en 2012, elle note que la réflexion sur les pratiques reste toujours "à construire".

"Alors que, dans bien des domaines, l'école primaire présente une organisation et un mode de fonctionnement homogènes, en revanche, pour tout ce qui concerne le développement des outils numériques et de leurs usages, elle offre une grande diversité", relève aussi cette étude, notant toutefois une forte présence des blogs.

Concernant les tablettes tactiles, les manuels et les applications numériques, au niveau de l'Education nationale, l'heure est toujours aux expérimentations.

 

Le 10 décembre 2012 Aurélie Djavadi

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vendredi 18 janvier 2013

Benedictus XVI latine loquetur in Twitter


Un compte de Benoît XVI en latin

ROME, 17 janvier 2013 (Zenit.org) - Benoît XVI a ouvert son compte Twitter en latin : @Pontifex_ln.

Il s'agit de la neuvième langue active, après le français, l'arabe, l'anglais, l'allemand, l'italien, l'espagnol, le portugais et le polonais.

De même que les autres langues souhaitent la bienvenue aux nouveaux « followers » par le message « Bienvenue sur la page Twitter officielle du Saint Père Benoît XVI », ainsi la page en latin publie « Tuus adventus in paginam publicam Summi Pontificis Benedicti XVI breviloquentis optatissimus est ».

Ce qui peut se traduire par: "Ton arrivée sur la page Twitter officielle du Souverain pontife Benoît XVI  est très appréciée". Notons que Benoît XVI traduit Twitter par le mot "breviloquentis", concis.

Cette page en latin illustre le souhait du pape de mettre en valeur le riche patrimoine de la civilisation latine, exprimé déjà par la récente création de l'Académie pontificale de la latinité (cf. Zenit du 10 novembre 2012).

Le pape a dépassé les 2 millions et demi de « followers » sur twitter. La prochaine langue devrait être le chinois (cf. Zenit du 20 décembre 2012). Mais les francophones ont du mal à "tweeter" : parmi ceux qui "suivent" Benoît XVI, ils sont loin derrière les anglophones, les hispanophones et même les Italiens.

Le Figaro - Flash Actu : Un journaliste français a été tué en Syrie

Syrie: un journaliste français tué

AFP Mis à jour  | publié 

Le journaliste français d'origine belge Yves Debay a été abattu par un tireur embusqué à Alep, dans le nord de la Syrie, où il était en reportage, rapportent l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) et la chaîne al-arabiya. L'information n'a pas été confirmée de source officielle belge ou française.

Il a été tué hier près de la prison centrale à la lisière nord de la métropole où de violents combats opposaient rebelles et soldats, a précisé l'ONG qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins à travers le pays.

Des photos et vidéos montrant son cadavre ainsi que son accréditation de presse ont été mises en ligne par des militants anti-régime qui ont accusé les forces du régime d'être responsables de sa mort. Le journaliste âgé de 58 ans était en reportage en Syrie pour Assaut, une revue spécialisée qu'il avait fondée.

Né Belge le 24 décembre 1954 à Lubumbashi (ex-Congo belge), Yves Debay avait pris la nationalité française. Il avait servi dans des unités d'élite de l'ex-armée rhodésienne, les services de sécurité du régime blanc au pouvoir jusqu'en 1980 dans ce qui est devenu le Zimbabwe.

LIRE AUSSI:
» Assad échange des détenus avec les rebelles

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/18/97001-20130118FILWWW00391-un-journaliste-francais-a-ete-tue-en-syrie.php?m_i=UhTUp1KudQ8iqbqytrDgKA9Qzb8_uqSDXXgm1e1M5Kd3P8Toe#!


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Media mass -acrimed


Media mass -acrimed


La fin des mass media
par Lorenzo Soccavo, le octobre 2002- acrimed.

Vers la fin des médias de masse au bénéfice des médias participatifs ? 
Une réponse positive dans cette tribune.
 
La critique des médias de masse se développe.
 Leur empire s'effrite. 
Demain, Internet, média de flux et participatif pourrait bien être l'alternative et marquer le début d'une nouvelle ère d'échanges. 
Les dernières avancées techniques et les prospectives vont dans ce sens.
La fabrique de l'information relève aujourd'hui d'une telle industrie, ses mécanismes sont tellement apparents, ses effets criants, qu'il est évident que la critique des médias ne va cesser de croître et que leur avenir est compromis à moyen terme. 

En marge de ce déclin, se développe la mouvance du logiciel libre qui prône et pratique la copie, mais au-delà l'analyse et la modification des codes sources pour améliorer et personnaliser les programmes. 
"Le libre" apparaît aujourd'hui à la pointe de nouvelles pratiques de publication et d'échange d'informations.

Des mouvements convergents
Démarchandisation pour les tenants de l'antimondialisation, meilleur système de concurrence pour ceux du libéralisme, le mouvement du logiciel libre exprime la plasticité propre aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC). ----------D'autres mouvements convergent pour de nouvelles règles du jeu.
-Les weblogs (automédias), 
-l'open source (publication ouverte sur des sites collaboratifs), 
-le Wi-Fi (réseaux associatifs sans fil sur des fréquences libres), 
-le peer to peer (liaison poste à poste sans passer par un serveur)… 
-Communiquer et télécharger librement 
s'affirment comme de nouvelles revendications. 

Un Internet de nouvelle génération s'installe, conjointement à une e-citoyenneté qui ne se limitera pas au vote électronique et à l'e-administration. 
Le foisonnement des "pages perso" n'est qu'une expression de ces aspirations nouvelles.
Participatif, contributif, Internet développe toutes les caractéristiques d'un nouveau média actif, à défaut, pour l'heure, d'être réellement interactif.

Le phénomène weblog, véritables journaux en ligne tenus par des journalistes amateurs annonce clairement la couleur en court-circuitant la chaîne traditionnelle journaliste-éditeur-annonceur. 
En se saisissant des moyens de production et de diffusion, les blogueurs échappent aux contraintes et aux pressions économiques qui s'exercent sur les vieux médias.

La mutation des échanges
Si les médias sont porteurs de leur vieillissement, leur crise est également liée à la mutation des télécommunications.
Les industriels optent pour une convergence basée sur la numérisation des signaux vidéo 
(Télévision Numérique Terrestre) développée en fonction des pratiques des utilisateurs. 
Peu ou prou, poussés par les gouvernements, les financiers suivront.
 Malgré les crises boursières et la chute des vieux monopoles. Les débarquements, par des actionnaires et conseils d'administration soucieux de rentabilité immédiate, de dirigeants qui parient sur le long terme, n'empêchent pas "la société de l'information" d'être l'objet d'un plan d'action gouvernemental.
Le wireless (sans fil), le développement des applications multimédias mobiles libèrent les terminaux et leurs utilisateurs. 
L'accès à l'Internet haut débit couplé à des CMS (systèmes de gestion des contenus) ouverts, offriront à chacun la possibilité d'accéder à tout moment à une info personnalisée selon ses centres d'intérêts et de publier son point de vue, sans aucune compétence technique préalable (PHP et nouveaux types de programmation Script Python).
Conjointement, de nouveaux supports de consultation (PC-pocket, e-books, téléphones/PDA) permettront à la fois mobilité et réactivité à l'info. 

Télémédecine, téléassistance, téléservices, téléformation et télétravail élargiront la portée du préfixe.

Dans la foulée du marketing de la différence, qui s'adapte aux contextes culturels des marchés à conquérir, le marketing personnalisé, qui cible directement les préférences de chaque consommateur prendra le pas sur la publicité. 
Émulation du débat public, mutualisation des compétences et des savoirs, personnalisation des audiences et interactivité caractérisent les médias de demain.
" Le silex est moderne " (Cro-Magnon)
Dans les faits, le progrès ne s'est jamais arrêté aux barrages intellectuels ou éthiques que nous dressons pour nous protéger, ou que les idéologues échafaudent pour soi-disant nous défendre.
Tout nous apparaît un jour comme définitivement "moderne", en bien ou en mal, et un peu plus tard comme "dépassé".
La séparation entre spectateur, consommateur et électeur, entre spectacle, marché et démocratie s'estompe. Confusion ou clarification ?
L'on voue aux gémonies ces enfants de la télé qui s'exhibent dans Loft Story, mais depuis plusieurs années les webcams offrent en direct le même spectacle. 
On dénonce trop tard, après le 21 avril 2002, le traitement de l'info de proximité. 
L'info, devenue produit d'appel, doit être rentable. 
Les médias ne sont plus que des multinationales fonctionnant dans une logique de marché.
La crédibilité de l'info en temps de guerre, de crises politiques ou économiques est de plus en plus sujette à caution. Tant pour ses coûts que pour ses risques, le journalisme de terrain cède le pas. 
Les NTIC interviennent de plus en plus dans la recherche d'informations. Ils modifient l'écriture, annihilent toute vérification, tout recul, en propageant les nouvelles en temps réel. Les signes de la fin sont flagrants. 
Le journalisme d'idées disparaît sous l'infotainment (info de divertissement), sport spectacle et publireportages. 
La critique est d'autant plus douteuse que les médias sont partenaires dans l'organisation de véritables messes culturelles.
Mais, si le métier change, la profession de journaliste s'ouvre.
Des anonymes prennent la parole. 
Les weblogs redonnent un second souffle à la presse d'opinion et à la critique culturelle et artistique. 
Sur les webrairies (librairies en ligne) c'est la critique libre des lecteurs qui fait vendre.

Médias participatifs contre médias de masse

Aujourd'hui ce ne sont plus les grands reporters sur la brèche, mais chacun qui ressent les soubresauts permanents du monde.

L'actualité disparaît au profit de l'instantanéité.

Pour l'heure les internautes sont encore comme des aiguilles sans cadran.
 Mais demain chaque spectateur sera acteur.
Les médias de masse n'ont pas été conçus pour massifier les populations. 
Mais l'histoire prouve qu'ils ont contribué à façonner les nationalismes, l'uniformisation et cette mondialisation tant décriée.
Depuis les débuts la lutte est serrée entre information et manipulation, communication et propagande. 

Aujourd'hui la confusion règne. 
Tout ou presque finit en spectacle. 
Les mécanismes de financement priment sur la fabrique de l'information.

Le 11 septembre 2001 des blogueurs, et plus largement les communautés interactives de news ont prouvé qu'ils pourraient un jour rivaliser avec les médias coutumiers qui se ressemblent de plus en plus. Les sites de ces derniers trahissent l'inconfort de leur position. 
Archives payantes, contenus en ligne non adaptés, contrôle des forums, abus de la self-syndication (publication sur plusieurs sites clients des mêmes news), signent leur politique de contrôle du message et de maîtrise de sa diffusion.
Chaînes payantes, journaux gratuits, télé "réalité" sont autant de tentatives de durer.
Mais déjà des vedettes et des sportifs court-circuitent les journalistes et communiquent d'abord sur leurs propres sites Internet. 
Les campagnes électorales s'orientent vers ces nouveaux moyens permettant de toucher et de dialoguer directement avec les électeurs. 
Aux États-Unis le développement du téléwebbing (suivre le JT en surfant sur le Web) révèle l'émergence d'un nouveau mode de consommation de l'information.
Vers une info sans journalistes ?

Dans "Les journalistes sont-ils condamnés à disparaître ?", nous posions comme impérative une réforme en profondeur de la profession de journaliste, mise en jeu, d'une part, par la révolution numérique, d'autre part, par une précarisation galopante et parfois, il faut le reconnaître, aggravée par les archaïsmes d'une pensée syndicale en retard d'un train sur les inévitables évolutions de la société.

L'info sans journalistes existe déjà en ligne, par l'emploi d'outils logiciels permettant de traduire, reformuler et résumer automatiquement des textes divers et variés.

Pour l'automne 2002, l'information anglophone a vulgarisé la pratique en lançant Google News.

Collecter et compacter, hiérarchiser et redistribuer de l'information sans intervention humaine, ces possibilités nouvelles ne font que stigmatiser les enjeux auxquels un métier du 19ème est confronté à l'aube du 21ème siècle. 
La gestion des médias va en être profondément bouleversée.
Mais, petit à petit, les comportements changent et, conjointement à un libre accès et à une libre expression, les internautes admettent de plus en plus de devoir payer certains services. 
Ce passage au clic payant est toujours lié à la reconnaissance d'une valeur ajoutée. 
Cette dernière passe, en partie, par des offres issues de la technique (par exemple le couplage haut débit et format PDF permettra bientôt de recevoir avec la même attractivité qu'une version papier, mais dès son bouclage et jusqu'au coin le plus reculé de la planète, son journal préféré...) Mais pas seulement.
Le libre-arbitre de l'internaute reprécise également une distinction fondamentale que nous étions en train d'oublier, celle entre ce qui peut être produit mécaniquement, et, ce qui ne peut être que le fruit d'un travail humain et d'une réflexion consciente.

Vérifier, mettre en perspective, commenter l'information dans un contexte d'interactivité seront les tâches ancestrales des cyberjournalistes.

Interactivité ou libre-arbitre ?
Ce que les gestionnaires des mass media ont longtemps oublié, c'est que l'audience c'est un + un + un etc.
Plutôt que d'interactivité, parlons d'apprentissage du libre-arbitre. L'interactivité sert de carotte pour les technophobes. 
Le système pull & push (possibilité de recevoir et d'envoyer une information à son initiative) et l'émergence du vrai multimédia vont atomiser les parts d'audience en électrons libres, en citoyens responsables et participants de l'infosphère.

Déjà l'Intelligence Open Source développe la production collaborative de l'information et s'affirme comme une nouvelle pratique e-citoyenne, via listes de discussions et sites de 2ème génération. 
Rien à voir avec les newsgroups où l'anonymat favorise les dérapages.
Sans compétence technique, chacun peut trouver, approfondir et recouper une information. 
Il s'agit d'un accès libre et permanent à une info à la carte, multimédia, avec liens documentaires, photos, sons et vidéos. 
Le système permet à la fois, la traçabilité de l'info, l'actualisation en temps réel, l'apport encyclopédique des connaissances s'y rapportant, la possibilité de contribuer et d'archiver. 
Une nouvelle écriture journalistique collective, faisant intervenir experts, témoins, etc.
Internet est un réseau en abîme, réseau de réseaux de réseaux qui génèrent de leurs interconnexions une nouvelle forme d'intelligence.

Tous les rapprochements deviennent possibles.
 Par exemple, entre l'expérience suisse du Biowall (mur électronique doté de la capacité d'autoréparation d'un être vivant) et les théories du philosophe Pierre Lévy sur l'intelligence collective et la cyberculture…
La pensée prospective peut s'autocensurer. Mais à aucune époque l'homme n'est parvenu à stopper la marche en avant. Un jour viendra où clonage et intelligence artificielle s'enrichiront, où des hommes génétiquement modifiés cohabiteront avec des cyborgs. C'est inévitable.
Les recherches sur les maisons communicantes (domotique), la robotique humanoïde et les biotechnologies progressent à pas de géants.
 Même si les médias en rendent compte avec une grille de lecture du siècle passé !
Lorsque nous aurons condamné le professeur Antinori, comme jadis Galilée, est-ce que cela empêchera l'évolution de progresser ? Non. Nous prendrons juste un peu de retard.
Dénoncer dans les NTIC un appareillage tout juste bon à promouvoir la mondialisation ultra-libérale est aujourd'hui bien vu. Mais demain ?

Internet est le média de demain.
Si les dérapages y sont inévitables, si la désinformation y fait ses niches, en revanche, justement parce qu'incontrôlable, Internet ne pourra devenir un média d'endoctrinement et sera un réel vecteur de démocratie, du droit de chacun à la culture et à l'information.
Lorenzo Soccavo



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