Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj
Mosaique de la Chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

La tâche prophétique de l'agent de communication chrétien

« L'agent de communication chrétien en particulier a une tâche prophétique, une vocation: dénoncer les faux dieux et les fausses idoles d'aujourd'hui — matérialisme, hédonisme, consumérisme, nationalisme étroit, etc. ... — proclamant à tous un ensemble de vérités morales fondées sur la dignité et les droits humains, l'option préférentielle pour les pauvres, la destination universelle des biens, l'amour des ennemis et le respect inconditionnel de toute forme de vie humaine, de la conception à la mort naturelle; et la recherche de la réalisation la plus parfaite du Royaume dans ce monde, tout en demeurant conscient que, à la fin des temps, Jésus restaurera toutes choses et les retournera au Père » (cf. 1 Co 15,24)." {

{L'ethique dans les moyens de communication sociale", Mgr John Folley Vatican 2000}

lundi 22 décembre 2014

Un Centre chrétien des médias s’ouvre à Jérusalem | La-Croix.com

Un Centre chrétien des médias s'ouvre à Jérusalem | La-Croix.com

22/12/2014-Un Centre chrétien des médias s'ouvre à Jérusalem

Un « petit cadeau de Noël » à l'Église et à ses professionnels de l'information : c'est ainsi que le custode de Terre sainte, le P. Pierbattista Pizzaballa, présente le Centre chrétien des médias (CMC), officiellement lancé jeudi 18 décembre lors de la traditionnelle conférence de presse de Noël du patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal.

Coordonner, accueillir

Née en 2006 sous le nom de Centre franciscain des médias, cette structure reposait sur une équipe de huit personnes. Elles sont 15 désormais, basées à Jérusalem, avec pour mission de coordonner le travail de divers médias affiliés à l'Église : parmi eux, le site Internet du Patriarcat latin ou encore le site abouna.org.

« Progressivement, le CMC va chercher à inclure tous les médias catholiques de Terre sainte », souligne le nouveau directeur, Sobhy Makhoul.

Quel est l'objectif concret ? Faciliter le travail de ces médias par l'échange d'informations ou une meilleure répartition des événements à couvrir. « Chacun de nos médias garde évidemment son identité propre, assure Myriam Ambroselli, directrice du bureau médias du Patriarcat latin. Mais il devrait y avoir une meilleure communication entre nous. »

Plus largement, ce centre a aussi vocation à devenir un point d'accueil des journalistes chrétiens du monde entier en mettant à leur disposition des interprètes, du matériel, mais aussi en recoupant avec eux des informations.

« Aujourd'hui, il est difficile d'accéder à une information qui n'ait été manipulée par personne, déplore le directeur Sobhy Makhoul. Le CMC fera entendre aux journalistes du monde entier la vérité sur les chrétiens de Terre sainte. »

Oecuménisme affiché

Derrière ce changement de nom se joue aussi un véritable changement d'orientation. « On passe d'un catholicisme affiché à un œcuménisme affiché », résume Marie-Armelle Beaulieu, responsable du site Internet de la custodie.

Un glissement, selon elle, révélateur d'un mouvement général en Terre sainte. « En venant rencontrer Bartholomeos I er au printemps dernier, le pape François avait déjà réaffirmé la valeur universelle de l'Église, rappelle-t-elle. Les chrétiens de Terre sainte ont conscience que c'est en tant que chrétiens qu'ils sont minoritaires ici et pas en tant que maronites, melkites, arméniens ou latins. »

Sur 8,2 millions d'habitants, Israël abrite aujourd'hui 160 000 chrétiens, dont une majorité de catholiques. En Cisjordanie et à Jérusalem, on dénombre près de 50 000 chrétiens, et plus de la moitié sont des grecs-orthodoxes.



Envoyé de mon Ipad 

mardi 16 décembre 2014

Le pape aux médias : "parlez avec franchise et liberté, sans désinformation"



Le pape aux médias : "parlez avec franchise et liberté, sans désinformation"
Les membres de TV 2000 au Vatican

Anne Kurian

ROME, 15 décembre 2014 (Zenit.org) - Le pape fustige les trois péchés des médias - « désinformation,calomnie et diffamation » -, invitant à « préserver la communication de tout ce qui la déforme ». La vocation d'une bonne communication est de rendre compte de « la complexité de la vie réelle » et de « parler à la personne toute entière : à l'esprit et au cœur », le tout avec « franchise et liberté ».

Le pape François a reçu les dirigeants, les employés et les professionnels la chaîne de télévision de la Conférence des évêques italiens TV 2000, ce lundi matin, 15 décembre 2014, au Vatican.

« Vous travaillez pour la Télévision de l'Église italienne et pour cette raison vous êtes appelés à vivre votre service avec une plus grande responsabilité », leur a-t-il déclaré en leur offrant une petite leçon en trois temps sur la communication.

Le premier devoir du communicateur, a-t-il expliqué, est de « réveiller les paroles », c'est-à-dire avoir « le courage de parler avec franchise et liberté » en préservant la communication « de tout ce qui la déforme à d'autres fins » comme « la propagande, les idéologies, la politique ou le contrôle de l'économie et de la technique ».

Il s'agit d'être « vraiment convaincus de ce qu'il faut dire », et non « préoccupés par des aspects tactiques », sous peine que le langage ne devienne « affecté, peu communicatif, insipide, un langage de laboratoire » qui « ne communique rien ».

Le pape a donc invité à « se libérer des modes, des lieux communs, des formules préconçues, qui au final annulent la capacité de communiquer » et à « réveiller la parole » qui a « en elle-même une étincelle de feu, de vie ».

Le deuxième devoir de la communication est « d'éviter de se "remplir" comme de se "fermer" » : « elle se "remplit" quand elle tend à saturer la perception [du public] par un excès de slogans qui au lieu de mettre la pensée en mouvement, l'anéantissent », a expliqué le pape.

Et « elle se "ferme" quand au lieu de parcourir la longue voie de la compréhension, elle préfère la voie brève » qui consiste à « se précipiter sur la solution sans prendre la peine de représenter la complexité de la vie réelle » : « une erreur fréquente dans une communication toujours plus rapide et peu réfléchie », a critiqué le pape.

Ainsi il ne suffit pas de présenter des personnes « comme si elles étaient en mesure de résoudre tous les problèmes, ou au contraire comme des boucs émissaires, sur lesquels décharger toute responsabilité ».

Enfin, le troisième devoir est de « parler à la personne toute entière : à l'esprit et au cœur », pour « qu'elle voie au-delà de l'immédiateté, du présent ».

Pour cela, le pape a mis en garde contre « les péchés des médias : la désinformation, la calomnie et la diffamation ». Le plus « insidieux », la désinformation, « conduit à l'erreur, à croire seulement une partie de la vérité » : elle « pousse à dire les choses à moitié ».

Une communication authentique n'a pas pour but de "frapper" et elle doit éviter l'écueil du « catastrophisme », a conclu le pape en confiant les participants « à la protection de la Vierge et de saint Gabriel Archange, le grand communicateur, le plus important » qui « a communiqué"

Media et morale


Media et morale

Cité du Vatican, 15 décembre 2014 (VIS). Le Pape a reçu le personnel de TV 2000, la télévision de l'épiscopat italien, avec qui il a tenu à partager trois pensées qui lui sont chères: "Les media catholiques ont une grande responsabilité dans la communication sociale, qu'ils doivent protéger de tout ce qui la déforme ou la plie à d'autres fins... Ils doivent maintenir le lien social et le préserver des déformations. La communication est souvent conditionnée par la propagande et les idéologies, par des intérêts économiques ou politiques. Or ce qui la valorise est d'abord le courage de parler avec franchise et liberté. Face à la mode, aux lieux communs et aux formules toutes faites, la liberté risque d'annuler la capacité même de communiquer. La communication doit donc éviter autant le remplissage que la clôture. Elle se remplit lorsqu'elle laisse notre perception jouer avec des slogans. Au lieu d'animer la pensée, elle l'éteint, et elle se ferme lorsqu'elle propose des profils personnels comme en mesure de résoudre chaque problème ou comme bouc émissaire sur qui décharger toute responsabilité". Le communicateur doit au contraire s'ouvrir, et "il sera d'autant plus fécond qu'il se laissera guider par l'action de l'Esprit, seul en mesure de bâtir l'unité et l'harmonie. Il doit parler à la personne entière, au coeur et à l'esprit...et ne doit pas se soucier de frapper les esprits... Cela nécessite d'être prêts à donner mais aussi à recevoir de l'autre". Mais s'il faut s'abstenir des péchés de désinformation, de calomnie et de diffamation...la culture de la rencontre est de plus en plus nécessaire dans un contexte de plus en plus pluriel. L'affrontement ne porte à rien. Créer la culture de la rencontre est votre voie".

samedi 13 décembre 2014

Radio Vatican regarde vers le futur : le nouveau site internet présentéRadio Vatican

Radio Vatican regarde vers le futur : le nouveau site internet présentéRadio Vatican
Radio Vatican regarde vers le futur : le nouveau site internet présenté

Le siège de Radio Vatican

(RV) - Une section entière dédiée au Pape François, la mise en évidence des principaux rendez-vous du Pape grâce à la publication de son agenda, les tweets en direct : ce sont les principales nouveautés qu'offre le site internet rénové de Radio Vatican et qui ont été présentées par le père Federico Lombardi lors d'une conférence de presse ce vendredi. Le directeur général de la radio a également présenté à la presse l'application pour téléphone mobile Android, I-Phone, et Windows permettant de lire les informations et d'écouter tous les programmes en 37 langues et 11 alphabets et les directs vidéo grâce à la collaboration avec le CTV.

Cet instrument unique permet ainsi de connaître et de suivre de près les activités du Pape et les événements se déroulant au Vatican et dans le monde.

« Radio Vatican continue de s'engager dans l'environnement de la communication numérique au service de l'Evangile et de l'Eglise » a déclaré le père Lombardi, ajoutant que « les modifications apportées au site internet ne concernent pas seulement l'architecture et l'aspect graphique, mais aussi l'organisation des contenus qui ont, oui, une approche plus sociale et moderne mais qui ne perdent pas de vue la mission évangélique propre de notre radio ».

Sur la page d'accueil linguistique, les internautes peuvent également cliquer sur les icônes Facebook, Twitter, Google +, QQ et Weibo pour partager des contenus, ou cliquer sur les icônes de Youtube et Youku où Radio Vatican possède un profil.

Outre ces nouveautés graphiques et de contenus, le père Lombardi a rappelé que le service RSS et les lettres d'information sont disponibles ou sont envoyées tous les jours en plusieurs langues, et que les programmes diffusés par Radio Vatican sont retransmis par un millier de radios locales ou régionales en FM dans tous les pays du monde. 



Envoyé de mon Ipad 

samedi 6 décembre 2014

Musulmans et Chrétiens appellent à combattre l'islamisme par l'éducation | i24news - Voir plus loin

Musulmans et Chrétiens appellent à combattre l'islamisme par l'éducation | i24news - Voir plus loin

Musulmans et Chrétiens appellent à combattre l'islamisme par l'éducation

Saint Pierre de Rome au Vatican le 27 juillet 2014 ( afp )

Le prince Hassan de Jordanie a demandé le respect du "principe de la non-coercition en matière religieuse"

Quatre hauts responsables catholique, anglican, chiite et sunnite ont appelé jeudi à combattre l'islamisme et le fondamentalisme par l'éducation et une coopération entre ONG chrétiennes et musulmanes sur les terrains de crise.

Ils ont signé à Rome "un appel à l'action", à l'issue d'un "sommet chrétiens-musulmans" organisé par le cardinal français Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux. Les trois autres signataires étaient le prince de Jordanie Hassan Ben Talal, promoteur du dialogue entre l'islam et le christianisme, Sayyed Mostafa Mohaghegh Damad, ayatollah de l'université Behashti de Téhéran, et John Bryson Chane, révérend épiscopalien.

Ils avaient été reçus mercredi par le pape François qui a lancé dimanche un appel à "tous les dirigeants musulmans du monde, politiques, religieux, universitaires" à "se prononcer clairement" contre la violence des djihadistes. "Le devoir fondamental des responsables religieux est de faire disparaître ces visages hideux" donnés aux religions par des organisations comme l'Etat islamique (EI), Al-Qaïda et d'autres groupes similaires, a dit l'ayatollah Damad.

Le prince Hassan a demandé le respect du "principe de la non-coercition en matière religieuse" et a suggéré de créer "une structure" commune permettant "l'expression de désaccords civilisés".

L'éducation inter-religieuse des jeunes, les visites conjointes de haut niveau dans les zones de conflit, la construction d'un réseau de coopération institutionnelle entre ONG chrétiennes et musulmanes sont les trois domaines que les responsables religieux ont déclaré vouloir développer face à la violence fondamentaliste.
Deux autres sommets de la même configuration se sont déjà tenus à Washington et Beyrouth, et un quatrième est prévu à Téhéran en 2015 ou 2016.

Interrogé par l'AFP, Mgr Tauran s'est félicité de la "mobilisation" croissante des musulmans "contre ce qui n'est pas seulement du fanatisme mais de la barbarie". "Nous avons fait tout ce qu'il fallait pour les sensibiliser", a-t-il observé. "Nous devons être tous croyants et citoyens, et non pas croyants ou citoyens".

Mardi, le cheikh Ahmed al-Tayeb, de la prestigieuse université Al-Azhar du Caire, avait condamné le "faux islam" de l'EI. Pointant la responsabilité de l'Occident dans la déstabilisation du Moyen-Orient, il avait reconnu la "propre responsabilité" des musulmans "dans l'apparition de l'extrémisme".

(AFP)





Envoyé de mon Ipad 

lundi 1 décembre 2014

Émouvantes obsèques officielles et populaires au centre-ville - L'Orient-Le Jour

Émouvantes obsèques officielles et populaires au centre-ville - L'Orient-Le Jour

C'est à la cathédrale Saint-Georges des maronites, dans le centre-ville de Beyrouth, que d'émouvantes obsèques officielles et populaires ont été réservées hier à Sabah, en présence de plusieurs personnalités officielles, dont notamment le Premier ministre Tammam Salam et de nombreux artistes libanais et égyptiens.
Le convoi funèbre avait quitté le lieu de résidence de Sabah – un hôtel de Hazmieh – en milieu de la matinée. La dépouille mortelle a été transportée à bord d'une voiture blanche sur laquelle étaient déposés des bouquets de fleurs.
À l'arrivée du convoi devant la cathédrale Saint-Georges, la fanfare de l'armée a joué certains des airs folkloriques et populaires qui avaient contribué à faire la renommée de Sabah. C'est sur ces airs, passés dans le patrimoine musical libanais, que des jeunes ont dansé la traditionnelle dabké, conformément aux dernières volontés de la diva libanaise qui avait exprimé le souhait que les adieux qui lui seraient réservés s'accompagnent non pas de lamentations, mais de danses de dabké et de chansons du folklore libanais qu'elle a tant aimé.
Au terme de cet hommage populaire, marqué par des applaudissements et des jets de pétales de fleurs au passage du convoi, la cérémonie funèbre a été présidée à la cathédrale par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, qui était secondé de l'archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar. Étaient présents à la cérémonie, notamment, outre M. Salam, la ministre Alice Chabtini, représentant le président Michel Sleiman, les ministres Ramzi Jreige et Élias Bou Saab, Mme Joyce Gemayel, représentant le leader des Kataëb, le président Amine Gemayel, le député Atef Majdalani, représentant les anciens Premiers ministres Saad Hariri et Fouad Siniora, et le brigadier Jamal Serhal, représentant le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi.
Parmi les artistes, acteurs et collègues de la grande disparue étaient notamment présents Magida el-Roumi, Élias Rahbani, Ragheb Alamé, Najwa Karam, Walid Toufic, Roula Saad, Haïfa Wehbé, Madona, Abdel Karim Chaar, Ward el-Khal, Rafic Ali Ahmad, Samira Baroudi, Wafaa Torbey...
Dans son oraison funèbre, le patriarche Raï a évoqué le riche parcours professionnel de Sabah, soulignant notamment qu'elle avait « porté haut les couleurs du Liban aux quatre coins du monde par le biais de l'art musical libanais et arabe ». « Elle a été la première à chanter des chansons purement libanaises sans l'influence de la chanson arabe, elle a été la première à chanter en franco-arabe dans le monde arabe, et elle a été la première chanteuse libanaise à se produire à l'Olympia », a souligné également le patriarche maronite.
Au terme de la cérémonie, et avant le départ du convoi pour le village natal de la grande disparue, la fanfare de l'armée a rendu un dernier hommage à la diva libanaise en entonnant des chansons folkloriques sous les applaudissements de la foule.
Notons enfin que de Paris où il se trouve en visite privée, le président Michel Sleiman a fait une déclaration à la MTV, rendant un vibrant hommage à Sabah, soulignant qu'elle avait représenté « le folklore, le patrimoine et les traditions du Liban » à travers ses chansons. « Elle nous rappellera toujours le Liban en tant que Suisse de l'Orient et Paris des Arabes », a relevé le président Sleiman.



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vendredi 28 novembre 2014

Lutte contre la cyberviolence : « Il faut maintenir le dialogue avec l'adolescent »

Lutte contre la cyberviolence : « Il faut maintenir le dialogue avec l'adolescent »

28/11/2014-Lutte contre la cyberviolence : « Il faut maintenir le dialogue avec l'adolescent »

INTERVIEW - Selon une enquête de l'Éducation nationale, la cyberviolence se développe dans des proportions inquiétantes dans les collèges. Yann Leroux, psychologue et membre de l'Observatoire des mondes numériques en sciences humaines, donne quelques conseils aux parents pour identifier ce phénomène.

LEFIGARO. - 14% des collégiens déclarent avoir été insultés ou humiliés par SMS ou internet en 2013, un chiffre qui a augmenté de 5 points par rapport à 2011. Ces résultats sont-ils alarmants?

Yann LEROUX. - C'est une alarme à prendre dans le bons sens car on a les moyens de réagir. Ces résultats semblent aussi illustrer l'utilisation plus grande des adolescents des nouvelles technologies et des réseaux sociaux. Le harcèlement est une vieille histoire dans les écoles. Aujourd'hui, on constate que les victimes de violence sur les réseaux sociaux sont souvent victimes d'autres formes de violences, qu'elles soient psychologiques ou physiques. Cela rappelle qu'il n'y a pas deux mondes distincts, avec d'un côté un monde civilisé hors ligne et de l'autre un monde numérique sans règles, mais que l'on vit bien dans un monde hyperconnecté. Les violences tangibles ont des conséquences qui se traduisent sur les réseaux.

Quels conseils peut-on donner aux parents pour identifier ce phénomène?

Il n'y a pas de signes univoques liés à la cyberviolence, les adolescents peuvent rester silencieux. Il ne faut pas noircir Internet mais maintenir le dialogue autour de son utilisation lors de discussions banales. L'adolescent n'est pas l'ennemi, il reste toujours ce beau bébé! Il faut prendre le temps de parler de ce que vivent les enfants sur les réseaux. Cela peut-être en posant une question sur la dernière vidéo drôle qu'il a vu ou bien lui demander ce qu'il a repéré d'intéressant. En intégrant la vie numérique au monde familial, l'adolescent est encouragé à parler en cas de problèmes et les parents plus facilement alertés.

Quelles peuvent être les conséquences chez les cyberharcelés?

Elles sont les mêmes que pour un adulte harcelé sur son lieu de travail. Le cyberharcèlement peut avoir des conséquences négatives sur l'estime de soi et en terme d'isolement social: la victime peut se refermer sur elle-même et penser qu'elle est responsable. Des dépressions peuvent ensuite se construire. Pour éviter ces cas extrêmes, les adolescents doivent se tourner vers des adultes, que ce soit un enseignant, un éducateur ou les parents. Si les faits sont graves, comme des menaces de mort ou l'exposition d'une image de l'enfant, il faut déposer plainte et laisser la justice faire son travail.

SERVICE» Aller plus loin avec : "La cybercriminalité" sur Vodeo.tv


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vendredi 21 novembre 2014

Sat-7 ouvre un nouveau studio au Liban - Christianisme Aujourd'hui, journal chrétien

Sat-7 ouvre un nouveau studio au Liban - Christianisme Aujourd'hui, journal chrétien
Sat-7 ouvre un nouveau studio au Liban

21.11.14 09:42 - Le 15 novembre, la chaîne télévisée d'évangélisation Sat-7 a inauguré un nouveau bâtiment de studios au Liban. Plus de 400 responsables chrétiens et des représentants de diverses œuvres actives dans la région étaient présentes. «Sat-7 est un cadeau de Dieu», a déclaré le patriarche maronite d'Antioche. Selon lui, la chaîne fais plus que juste proclamer la foi et évangéliser: elle participe à la construction culturelle du pays.
Active dans plusieurs pays du Proche-Orient et d'Afrique du Nord, cette entreprise chrétienne propose des programmes en trois langues, dont l'arabe, sur cinq chaînes différentes. Au Liban, quelques 80 collaborateurs salariés et bénévoles réalisent cinq émissions hebdomadaires en direct, ainsi que des programmes variés, notamment adressés aux enfants.


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samedi 1 novembre 2014

الإعلام جزء لا يتجزأ من مهمة التبشير | الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان

الإعلام جزء لا يتجزأ من مهمة التبشير | الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان
الاعلام جزء لا يتجزأ من التبشير
الإعلام جزء لا يتجزأ من مهمة التبشير

تلقت الجمعية العالمية الكاثوليكية للإتصالات SIGNIS  بيانًا رسميًّا يجعل منها جمعية عالمية للكنيسة وجزءًا لا يتجزأ من مهمة التبشير. تأسست هذه الجمعية عام 2001 وهي مستمرة الى اليوم بالعمل الرائد في الإعلام الكاثوليكي. بعيد تقديم وجيز عن هوية الجمعية وتلاوة صلاة قصيرة، قال رئيس المجلس الحبري للعلمانيين الكاردينال ستانيسلاف ريلكو انه الى جانب تأكيد هوية SIGNIS الكاثوليكية والتي تظهر في أكثر من 140 بلدًا، هذا البيان يحمل معه المسؤولية لمواصلة تعزيز المثل العليا للحقيقة والعدالة وكرامة كل فرد …
"خدمة تعزيز كرامة الشخص البشري، وتعزيز الحقيقة والعدالة والمصالحة – كل هذه الأشياء تأتي في سياق مهمة SIGNIS '…. في كثير من الأماكن تستخدم وسائل الإعلام للتلاعب برجال ونساء اليوم .. . ومن هنا تعلّم الكنيسة أن معاصرينا لديهم الحق بالحصول على معلومات حول الأسئلة المهمة في عصرنا وتكون مستوحاة من العدل والمحبة."
مع أن هذه الجمعية لطالما اعتمدت على دعم العديد من الكهنة إلا أنها ظلت منبرًا أيضًا للعلمانيين مع الوعي بشكل متزايد الى الحاجة للمشاركة الفعالة بالحوار النابض بالحياة مع وسائل الإعلام.
زينيت


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samedi 25 octobre 2014

Fwd: Le Saint-Siège accorde sa reconnaissance à SIGNIS


Saint-Siège accorde sa reconnaissance à SIGNIS
Rome, le 24 octobre 2014 (SIGNIS) – Le Saint-Siège vient de reconnaître officiellement SIGNIS,

l'Association Catholique Mondiale pour la Communication, comme Association Internationale de fidèles en donnant son approbation à ses Statuts Canoniques.

Lors d'une cérémonie au siège du Conseil Pontifical pour les Laïcs ce 24 Octobre, le Cardinal Stanislaw Rylko, Président du Conseil Pontifical pour les Laïcs a remis solennellement le Décret de Reconnaissance pontificale au Président de SIGNIS, M. Gustavo Andújar, accompagné des deux Vice-présidents de SIGNIS, M. Frank Frost et M. Lawrence John Sinniah.

En recevant le Décret, Gustavo Andújar s'est exprimé en ces termes : « Il est tout à fait naturel que la reconnaissance que nous célébrons nous vienne du Conseil Pontifical pour les Laïcs. Les organisations internationales catholiques pour les médias ont été créées dans les années 1920, à l'initiative de laïcs, et bien que les organisations mères de SIGNIS et SIGNIS elle-même aient compté sur la participation enthousiaste et sur le soutien de nombreux prêtres, religieux et religieuses, nos organisations ont principalement été le fruit d'engagements de laïcs, qui ont eu une conscience toujours plus évidente de la nécessité d'une présence active et d'un dialogue dynamique avec les professionnels du monde des médias ».
Lors de son intervention, le Cardinal Stanislaw Rylko a cité le Pape François lors de sa rencontre avec les journalistes après son élection : « Votre travail a besoin d'étude, de sensibilité, d'expérience, comme tant d'autres professions, mais il implique une attention particulière par rapport à la vérité, à la bonté et à la beauté (...). Il devrait apparaître clairement que nous sommes tous appelés non à nous communiquer nous-mêmes, mais à communiquer cette triade existentielle que forment vérité, bonté et beauté ». Et il ajouté en faisant référence à la Lettre apostolique "Le progrès rapide" de Jean-Paul II aux responsable des communications sociales : « L'Évangile transforme le monde lorsque les chrétiens (...) s'engagent à rechercher la sainteté dans leur vie quotidienne. C'est dans ce sens qu'il nous faut comprendre le sens des efforts de SIGNIS à former et à soutenir les acteurs de la communication dans leur travail quotidien ».

Le Président du Conseil Pontifical pour les Communications sociales, Mgr. Claudio Maria Celli, était également présent à la célébration. Il s'est présenté avant toute autre chose comme un ami de SIGNIS. Il a ensuite complété l'allocution du Cardinal Rylko par ces mots : «La vérité, la beauté et la bonté doivent toujours être pris comme un tout ». Et il a invité SIGNIS à inscrire ses espérances dans un avenir engageant.

mercredi 22 octobre 2014

الإعلام والإرهاب والتكفير وسبل المعالجة التسعة - عبد الهادي محفوظ - النهار

الإعلام والإرهاب والتكفير وسبل المعالجة التسعة - عبد الهادي محفوظ - النهار
الإعلام والإرهاب والتكفير وسبل المعالجة التسعة   -النهار ٢٢-١٠-٢٠١٤

الإنقسامات السياسية والطوائفية في المنطقة تزرع الهواجس والمخاوف والتفجيرات. ومواجهة ذلك غير ممكنة إلا بالحوار الهادئ. فالفتن الطائفية تؤدي إلى التفكك والتفتيت والإنهيار. والحوار لمعالجة المشاكل هو ما دعا إليه قداسة البابا بندكتوس السادس عشر في رسالته الملهمة للإعلام المرئي والمسموع والإلكتروني. وهذه الرسالة تلتقي مع الدعوة الأخيرة للزعيم الدرزي وليد جنبلاط حول ضرورة "الصحوة الفكرية".
وما ذهب إليه البابا كان قد استوقف سابقا الإمام السيد موسى الصدر الذي ربط الإعلام بالوظيفة التي تعطى له. فإما أن يكون بنّاءً أو أن يكون هدّاماً. فالإعلام يصنع الرأي العام ويوجهه. وحاليا هذا ما نشهده في الواقع الإعلامي. فالتنظيمات الدينية المتطرفة تعتمد على مواقع التواصل الإجتماعي والمؤسسات المرئية والإذاعية والمكتوبة لتعميم الكراهية وإلغاء الآخر. ولا ينبغي أن ننكر أنها تستفيد من المناخات الطوائفية والإنقسامات لاستقطاب الشباب، وخصوصا أن ما يسمى "الربيع العربي" دفعته هذه التنظيمات إلى العنف وتصدَّرت ساحته وهددت وحدة مجتمعاتنا الهشة لأسباب كثيرة، منها فشل الأحزاب السياسية وغياب البرامج الإجتماعية وبيروقراطية السلطة وفسادها واستبدادها.
بالتأكيد الإسلام براء من دعوات التهجير والقتل ومصادرة الأملاك وتهديد الأقليات. "فالأديان هي واحدة عندما نلتقي في الله"، وهي في الأساس غايتها خدمة الإنسان وبناؤه إلى أي دين أو طائفة انتمى. وخطورة ما جرى في العراق وليبيا وما يتهدد لبنان يُذكِّـر ما كان منظِّـر المحافظين الجدد ريتشارد بيرل يدعو اليه خلال الإحتلال الأميركي للعراق عندما رأى ضرورة إعادة بناء الهلال الخصيب استنادا إلى مكوناته البدائية الأولى... وهكذا استنتج ضرورة تقسيم العراق وسوريا ولبنان. واستثنى من ذلك اسرائيل والأردن... ومن هنا نحن إزاء تهديد وجودي يحاول إعادة رسم خريطة المنطقة على قاعدة التفتيت.

ما المطلوب للمعالجة؟
أهم أمر لمواجهة هذا الخطر الوجودي المتمثل بالتكفير والإرهاب هو تحصين الوحدة الوطنية وإطلاق عملية حوار واسعة بين رجال الدين على اختلاف طوائفهم لتعزيز المشترك بين اللبنانيين ولإبراز القيم الدينية الواحدة واعتبار سقف الدولة الواحدة هو ما يستظل به اللبنانيون وتحفيز حضور هذه الدولة في مواجهة الفراغ وبتدبير شؤون الناس وتأمين خدمات الكهرباء والماء والإلتفاف حول المؤسسة العسكرية. هذا أولا على مستوى الحوار الإسلامي – المسيحي. ثانيا على صعيد الحوار السني – الشيعيّ. فالأمر يقتضي تعريف ما هو المقصود بالإسلام المعتدل، إذ لا يكفي إطلاقا توصيف الإرهاب والتكفير عند الكلام على "داعش" و"القاعدة" ومتفرعاتهما. فـ"داعش" تدعو إلى إقامة الدولة الإسلامية واستعادة الخلافة والفتوحات العسكرية. وهي على الصعيد الأيديولوجي تستند إلى نص ديني على طريقتها لتبرير القتل والتهجير وتكفير الآخر. وبالتالي "الإسلام المعتدل" في الوسطين السني والشيعي مطالب بتفسير للنص الديني يلغي مزاعم التطرف الإسلامي ويؤسس لقراءة مشتركة. وعلى هذا الصعيد، هناك تقصير من النجف ومن الأزهر ومن ايران والسعودية. وقد يكون لبنانيا سماحة المفتي عبد اللطيف الدريان هو الأكثر جرأة بين رجال الدين الذي قارب الموضوع من زاوية ايمانية عقلانية عندما طالب رجال الدين المتنورين وخطباء الجمعة ليـُعرِّفوا الإسلام كدين تسامح ورفق وانفتاح ومحبة ورحمة، وعندما نزع غطاء النص عما يدّعيه المتطرفون باسم الدين. ومن هنا أهمية التفسير المنطقي في مواجهة التطرف الإلغائي. ومن هذه الزاوية أهمية الإعلام في استضافة رجال الدين المتنورين كون الشاشة والمواقع الالكترونية تدخل كل بيت. وثالثا مطلوب حوار جدي بين الفريقين الأساسيين الثامن من آذار والرابع عشر من آذار حول كيفية تطويق ما يمكن أن يستغله التطرف الإسلامي من الإنقسامات السياسية والطوائفية لايجاد بيئة حاضنة له. ورابعا إطلاق دور النخب السياسية والفكرية والإجتماعية والإقتصادية والنقابات وأساتذة الجامعات والإتحاد النسائي لتعزيز الوحدة الداخلية والتعاون مع رجال الدين المتنورين. وخامسا اعتبار عودة اجتماعات النواب مقدمة للخروج من الفراغ في اتجاه إحياء مؤسسات الدولة على اختلافها الرئاسية والتشريعية والقضائية. وسادسا على الصعيد الإعلامي البحت حجب خطاب التطرف وعدم إفساح المجال أمام المتطرفين للترويج لأفكارهم، وكذلك مواجهة الشائعات والأخبار الكاذبة. واستطرادا استقاء المعلومات من المؤسسة العسكرية والأجهزة الأمنية حول عرسال والمخطوفين من الجيش وقوى الأمن الداخلي. وسابعا ينبغي أن نعترف أن الوضع المربك الذي نحن فيه على صعيد لبنان والمنطقة سيطول لسنوات على مستوى المواجهة العسكرية التي قد تكون دافعا لاستهواء الشباب ما لم تُبذل أقصى الجهود الأيديولوجية والدينية والوطنية لتدارك التداعيات السلبية على المستويين الوطني والاقليمي. وهذا يقتضي بالضرورة حوارا بين اللاعبَين الاقليميين الايراني والسعودي على المستويين اللبناني والاقليمي.
ثامنا فتح الحوار بين المخيمات الفلسطينية ومحيطها ومع القوى السياسية.
تاسعا وأخيرا فإن المسيحية المشرقية مطالبة بتنوير الرأي العام الغربي حول التحولات التي تطول المنطقة، والتي لا يبدو أن دول الغرب تتلمس خطورتها على مستقبل هذه المسيحية المشرقية. فتهجير مسيحيي الموصل لا يعتبره الغرب الأميركي والأوروبي يُشكِّـل تهديدا لمصالحه الأمنية والإقتصادية والنفطية. وهذا خطأ فادح، بل خطيئة جسيمة.


Envoyé de mon Ipad 

jeudi 16 octobre 2014

Comment la France veut lutter contre le cyberdjihadisme

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L'article 9 du projet de loi actuellement en débat au Sénat prévoit notamment la suppression de certains contenus sur internet. Une mesure considérée par certains comme «liberticide».
Il y a une dizaine d'années la présence de l'islam radical sur internet se résumait à une dizaine de sites salafistes ultra spécialisés et à quelques vidéos de Ben Laden ou d'autres chefs de guerre filmés face caméra en train de prononcer des fatwas. Désormais ce sont des milliers d'images, de vidéos et de contenus qui transitent via Facebook, Twitter, Youtube ou Instagram, faisant l'apologie du djihad et encourageant les candidats au terrorisme à faire le pas.
Lorsqu'on tape «djihad décapitation» dans Google vidéos, on trouve ainsi plus de 55 000 réponses. Il est possible de trouver en quelques minutes sur le web le dernier numéro de la revue Daqib, le magazine de l'Etat islamique : 55 pages faisant l'apologie de l'esclavage ou montrant des photos de kurdes exécutés par Daesh. Beaucoup de combattants d'EI ont par ailleurs des profils Facebook publics, où ils postent des photos d'eux la kalachnikov à la main et dont ils se servent pour approcher de nouvelles recrues. L'histoire de Léa , qui faisait la une du NouvelObs la semaine dernière, est à ce titre édifiante. La jeune fille de 15 ans s'était faite recruter pour commettre un attentat en France après avoir posté un message sur Facebook évoquant son «mal-être».

Après avoir entendu les témoignages des familles des djihadistes partis combattre en Syrie, le ministère de l'Intérieur s'est aperçu que toutes racontaient la même histoire: celles d'adolescents s'enfermant pendant des heures pour regarder des vidéos sur internet, radicalisés «en chambre». «On s'est aperçu que la plupart des profils dans les filières syriennes sont des gens sans histoire, qui ne se sont pas radicalisés dans les salles de prière salafistes mais sur internet et qui surgissent d'un coup sur nos écrans radars», raconte une source proche du dossier. «Pour l'écrasante majorité des djihadistes, le premier contact physique avec les recruteurs se fait à la frontière turco-syrienne, tout le reste, c'est du virtuel» constate-t-on place Beauvau.





La provocation et l'apologie directe du terrorisme sont déjà punies par la loi, notamment dans la loi de 1881 sur la liberté de la presse. Mais les outils juridiques ne sont pas adaptés au cyberdjihad protéiforme et planétaire. Le plan antiterroriste de Bernard Cazeneuve, voté à l'Assemblée mi-septembre et présenté ce mercredi au Sénat, a pour objectif d'offrir de nouveaux outils d'empêcher cette «radicalisation en chambre ou sur ordi».

Inscrire l'apologie du terrorisme dans le Code pénal et supprimer certains sites

Deux mesures principales sont donc prévues. La première: faire sortir le délit d'apologie du terrorisme de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse pour le faire entrer dans le code pénal dans un nouvel article 421-2-5. Cela permettra notamment d'allonger les délais de prescriptions et d'alourdir les peines. Le coupable risquera jusqu'à sept ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amendes. Mais surtout, il sera ainsi possible d'appliquer au cyberdjihad des outils spéciaux d'enquête comme les écoutes. La perquisition informatique à distance sans autorisation judiciaire sera également autorisée.
Mais c'est l'article 9 du projet de loi qui fait le plus couler d'encre. Considéré par certains comme «liberticide», il permettra de bloquer l'url de sites ou pages internet faisant l'apologie du terrorisme, et ce sur simple injonction de police sans passer par une autorité judiciaire. Concrètement, après signalement par les services de police, une demande de suppression sera envoyée à l'éditeur, l'hébergeur et le fournisseur du site ou de la page concernée. Si le contenu n'est pas retiré dans les 24 heures, une autorité administrative pourra faire procéder au blocage du site.

Les associations pour la défense des libertés sur internet dénoncent une loi «liberticide»

Si la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) est présentée comme un garde-fou aux potentielles dérives liberticides de la loi, celle-ci n'a en principe pour objectif que la protection des données privées, et pas celle de la liberté d'expression. Adrienne Charnet responsable de l'association Quadrature du net s'insurge contre un projet de loi selon elle «liberticide». «Il y a de telles barrières à mettre en place pour empêcher tout départ que le risque est d'aboutir à une société de surveillance généralisée» argumente-t-elle. Elle dénonce de surcroît son «manque d'efficacité»: «N'importe quelle personne un peu familière d'internet pourra contourner ces dispositions». «Nous sommes conscients qu'il est impossible de supprimer entièrement la propagande djihadiste, mais nous voulons mettre des bâtons dans les roues à une diffusion qui est pour le moment sans limites» répond le ministère de l'Intérieur, «qu'il soit désormais plus difficile à un adolescent de tomber dessus par hasard».


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mercredi 15 octobre 2014

Y a-t-il un Synode des médias ? | La-Croix.com15/10/2014

Y a-t-il un Synode des médias ? | La-Croix.com
Tandis que des cardinaux ont dénoncé une « manipulation médiatique », la communication vaticane jouait hier la prudence.

À l'effervescence du mardi 14 octobre, a succédé, mercredi, une relative sérénité. « Nous travaillons dans la communion, la fraternité et un esprit pastoral », assurait à la presse le cardinal Lluis Martinez Sistach, archevêque de Barcelone. Mardi, sous le feu roulant des questions des journalistes, les cardinaux présents à la tribune se contredisaient à propos de la synthèse des débats présentée la veille par le cardinal Péter Erdö, rapporteur général de l'Assemblée synodale. « Nous n'avons pas du tout dit cela », avait lâché le cardinal Wilfrid Napier, archevêque de Durban (Afrique du Sud), avant de se reprendre quelques minutes plus tard et de souligner « les aspects positifs » du texte. Un « document formidable, insistait, hier, Mgr Josepk Kurtz, archevêque de Louisville et président des évêques américains. Nous travaillons dur à lui apporter des amendements. »

« Il faut tout dire, tout ce que l'on ressent avec liberté de parole »

« Il faut tout dire, tout ce que l'on ressent avec liberté de parole », avait insisté le pape François dès l'ouverture de l'assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques sur la famille. Conséquence de cette liberté de parole dans l'aula synodale, les journalistes qui avaient accès les années précédentes à un résumé (soigneusement épuré) des textes de chaque intervenant, ne reçoivent désormais qu'une synthèse générale et anonymisée des débats. Chaque jour, après la conférence de presse où interviennent quelques pères synodaux, des points de presse en différentes langues permettent aux porte-parole du Synode – Romilda Ferrauto, rédactrice en chef de la section francophone de Radio Vatican pour le français – de donner la température et l'ambiance de l'aula ou l'une ou l'autre citation forte. Là encore, sans donner le nom de leurs auteurs.
En contrepartie de cette discrétion, les pères synodaux – cela leur a été bien précisé dès le début des débats – ont toute latitude pour parler aux journalistes. Au risque d'un « Synode des médias », comme ce « concile des médias » qu'avait dénoncé Benoît XVI à propos de Vatican II quelques jours après sa renonciation ? Certains participants au présent Synode ne se sont pas privés de le regretter dès avant l'ouverture des débats. « Il ne faut pas être doué pour ne pas voir que les médias ont, depuis des mois, tenté de détourner ce Synode », déplorait fin septembre le cardinal Raymond Burke, préfet de la Signature apostolique, dans un entretien au National Catholic Register, critiquant l'insistance portée à la question des divorcés remariés. Un sujet expressément porté par le pape François, sur lequel il venait pourtant de publier un livre avec quatre autres cardinaux et sur lequel le Synode a discuté six bonnes heures.

« Une manipulation médiatique »…

De fait, toutes les tendances de l'assemblée savent jouer avec la presse. La semaine dernière, certains n'ont pas hésité à rendre publique leur intervention. Mercredi matin, dans La Repubblica, le cardinal Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, dénonçait un rapport d'étape « indigne, honteux, complètement faux ». La veille, son collègue le cardinal Burke dénonçait « une manipulation médiatique »… Lors des précédents Synodes, plus tenus et où la parole était moins libre, cette relatio était toujours publiée : mais ce texte, pourtant destiné à susciter le débat dans les groupes de discussion, était souvent d'un intérêt relatif, intéressant rarement au-delà du cercle des vaticanistes.
Le ton nouveau du rapport de cette année et sa volonté d'aborder de front les points sensibles ont donc surpris. Ce qui explique que, en lisant dans la presse que « le Synode reconnaît des valeurs positives au mariage civil, y compris homosexuel » ou que « L'Église assouplit sa doctrine sur les homosexuels » – ce qui est loin d'être la teneur de la relatio –, des pères synodaux ont pu se demander si le texte du cardinal Erdö n'allait pas trop loin. Tous sont d'accord pour le retravailler. Au risque de susciter des déceptions. Mais les pères synodaux n'en sont pas là. « Je ne vais pas aux discussions en imaginant ce que vont dire les gens, mais ce qui est bon pour l'Église », résumait hier midi Mgr Joseph Kurtz, saluant l'économie générale de la relatio, dans la ligne missionnaire voulue par le pape François : « Il ne s'agit pas d'attendre que les gens viennent à nous, mais d'aller les chercher là où ils sont. »


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mercredi 8 octobre 2014

L’avenir des medias francophones, un défi dans la mondialisation | Paris planète

L'avenir des medias francophones, un défi dans la mondialisation | Paris planète

L'avenir des medias francophones, un défi dans la mondialisation

Duhaime« Oui, la langue française est menacée par la mondialisation »

Clément Duhaime, administrateur de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF)

Mercredi 1° octobre 2014, au siège de l'OIF

L'Organisation internationale de la francophonie (OIF) prépare un événement particulier. Elle rassemble du 8 au 10 octobre à Montréal (Canada) une soixantaine de représentants de médias francophones du monde entier. Cette manifestation, fermée au public, vise à permettre un échange de haut niveau en vue de dessiner des alliances pour la promotion du français dans l'univers numérique.

L'OIF constate en effet l'accélération des bouleversements provoqués par les technologies de l'information et de la communication. Dans les pays du Sud, la télévision numérique terrestre achève de supplanter la télévision analogique. Ces évolutions facilitent la mondialisation des contenus culturels et d'informations, avec le risque de l'unilinguisme, au profit de l'anglais.

Administrateur de l'OIF, Clément Duhaime a soutenu l'organisation de la conférence de Montréal. Il en a présenté les enjeux lors d'une conférence de presse le 1° octobre à Paris.

« Pourquoi n'y a-t-il pas de moteur de recherche francophone ? »

« Nous menons un combat pour la diversité du monde », a-t-il commencé. « Pour cela, il faut des médias qui reflètent ce pluralisme. Or notre langue est menacée par la mondialisation. Le français perd des parts de marchés. Il court le risque de devenir sur internet une langue de traduction au lieu d'être une langue de création et de modernité. Pourquoi n'y a-t-il pas de moteur de recherche francophone ? De Netflix francophone ? Nous avons des chances de rebondir si nous prenons conscience de ce risque et si les grands médias savent passer des alliances ».

« Une offre médiatique abondante et gratuite »

« En 10 ans, toutes les parties du monde ont connu une forte accélération de la diffusion du numérique », ajoute Clément Duhaime. « Cela s'est accompagné d'une révolution dans les médias où une offre abondante et gratuite s'est développée. Avec le numérique, tout change, tout est menacé, y compris de grands quotidiens réputés indépendants. Des blogueurs concurrencent des journalistes. Tout le monde est bousculé ».

« Peut-être, un jour, un milliard de locuteurs en français »

« Certes, le nombre de locuteurs en français continue de croitre », précise-t-il. « Dans un mois, avant le sommet de la francophonie des 29 et 30 novembre à Dakar, nous rendrons public le second rapport sur l'état du français dans le monde : notre langue progresse, notamment en Afrique, qui rassemblera vraisemblablement 85% des locuteurs en français du monde en 2050. Il est possible qu'il y ait un jour, au XXI° siècle, un milliard de locuteurs en français sur la planète ».

« D'autres univers linguistique se positionnent »

« Mais cela ne se réalisera qu'à condition que la scolarisation en français tienne bon, que cette langue continue d'être choisie comme langue officielle, et que les médias fassent le choix du français », met en garde l'administrateur de l'OIF, Québécois d'origine. « C'est un combat culturel et économique, alors que d'autres univers linguistique se positionnent, l'anglais, bien sûr, mais aussi le chinois. La Chine propose en Afrique des réseaux numériques, des agences d'informations, des chaines télévisées, en français, en anglais, mais avec quels contenus ? »

« La francophonie est à un moment crucial »

« Pour que la langue que nous avons en partage reste une langue de communication internationale, c'est maintenant qu'il faut agir, les décisions doivent se prendre aujourd'hui », martèle-t-il. « C'est pour cela que nous avons réuni une soixantaine d'acteurs des médias venus de dix-huit pays en une sorte de conclave. La qualité et la diversité des présents montre que cette conférence arrive à point nommé. Nous espérons une prise de conscience que la francophonie est à un moment crucial ».

« Réveillez-vous ! Mettez-vous ensemble !»

« La question est : les grands médias sont-ils capables de nouer des alliances, de tisser des réseaux, de favoriser des transferts d'expériences, d'expertise, d'innovation ? » interroge Clément Duhaime. « Nous avons envie de leur dire : 'réveillez-vous ! Mettez-vous ensemble !' Les partenaires du sud sont ouverts mais ils ont un large choix proposés par les Chinois, les Indiens, les Turcs »…

« Quatre défis à relever »

« Nous avons identifié quatre défis à relever »,  signale-t-il. « Le partage de l'innovation ; l'attention prioritaire à la jeunesse ; la qualité de l'information ; et les alliances entre francophones, une démarche appuyée par de nombreux rapports publiés en France, notamment par le Sénat, l'Assemblée nationale, Natixis, et Jacques Attali ».

« Une histoire commune qui donne une longueur d'avance »

« Nous membres de la francophonie, nous avons la chance d'avoir une histoire commune qui nous donne une longueur d'avance », conclut Clément Duhaime. « L'OIF joue là un rôle de lanceur d'alerte. Nous n'avons pas le budget de la Banque mondiale ou de l'Union européenne. Notre force, ce sont nos réseaux, tissés dans les médias, les universités, notre capacité à mettre autour de la même table différents acteurs.»

Pour aller plus loin

-          Le rapport de Jacques Attali sur la « francophonie et la francophilie, moteurs de croissance économique », remis au président de la république le 26 août 2014 ;

- un article des Echos, « Les nouveaux enjeux de la francophonie pour les médias français », publié le 9 juillet 2014.



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dimanche 5 octobre 2014

ندوة "دور الإعلام في مواجهة العنف والتعصب والإرهاب"

في المركز الكاثوليكي للإعلام 2 تشرين الأول 2014 الساعة 12 ظهراً
بقلم فيوليت حنين مستريح
جل الديب, 2 اكتوبر 2014 (زينيت) - عقدت ظهر اليوم ندوة صحفية في المركز الكاثوليكي للإعلام، بدعوة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام، حول "دور الإعلام في مواجهة العنف والتعصب والإرهاب"، استناداً إلى الوضع الأمني والنفسي المتوتر الذي يعيشه لبنان والمنطقة، شارك فيها: مدير المركز الكاثوليكي للإعلام الخوري عبده أبو كسم، رئيس المجلس الوطني للاعلام المرئي والمسموع الأستاذ عبد الهادي محفوظ،والأستاذ المشرف في المعهد العالي للدكتوراه في الإعلام السياسي الدكتور نسيم الخوري، رئيس التحرير في "اذاعة صوت لبنان" الأستاذ شربل مارون، وحضرها عدد كبير من المهتمين والإعلاميين.
كلمة الأستاذ عبد الهادي محفوظ عن الإعلام والإرهاب والتكفير وسبل المعالجة الثمانية فقال:
"الإنقسامات السياسية والطوائفية في المنطقة تزرع الهواجس والمخاوف والتفجيرات. ومواجهة ذلك غير ممكنة إلا بالحوار الهادئ. فالفتن الطائفية تؤدي إلى التفكك والتفتيت والإنهيار."
تابع "والحوار لمعالجة المشاكل هو ما دعا إليه قداسة البابا بندكتوس السادس عشر في رسالته الملهمة للإعلام المرئي والمسموع والإلكتروني. فهذه الرسالة لوسائل الإتصال الإجتماعي تنطوي على تأملات عميقة لتعزيز أشكال الحوار وفتح نقاشات جدية. وهي تطمح لأن يكون تبادل المعلومات مدخلا لبناء علاقات إنسانية ولإيجاد أجوبة ومعارف جديدة. وهي تربط التواصل الإجتماعي بقيم إنسانية دينية ومسيحية بحيث لا يتحول التواصل إلى ممارسات تخرج عن سياق البناء وتسودها الإثارات السياسية والأمنية والطوائفية."
تابع "وما ذهب إليه البابا كان قد استوقف سابقا الإمام السيد موسى الصدر الذي ربط الإعلام بالوظيفة التي تعطى له. فإما أن يكون بناءً أو أن يكون هداما. فالإعلام يصنع الرأي العام ويوجهه. وحاليا هذا ما نشهده في الواقع الإعلامي. فالتنظيمات الدينية المتطرفة تعتمد على مواقع التواصل الإجتماعي والمؤسسات المرئية والإذاعية والمكتوبة لتعميم الكراهية وإلغاء الآخر. ولا ينبغي أن ننكر أنها تستفيد من المناخات الطوائفية والإنقسامات لاستقطاب الشباب وخصوصا وأن ما يسمى الربيع العربي دفعته هذه التنظيمات إلى العنف وتصدَّرت ساحته وهددت وحدة مجتمعاتنا الهشة لأسباب كثيرة منها فشل الأحزاب السياسية وغياب البرامج الإجتماعية وبيروقراطية السلطة وفسادها واستبدادها."
أضاف "بالتأكيد الإسلام براء من دعوات التهجير والقتل ومصادرة الأملاك وتهديد الأقليات. ''فالأديان هي واحدة عندما نلتقي في الله'' وهي في الأساس غايتها خدمة الإنسان وبنائه إلى أي دين أو طائفة انتمى. وخطورة ما جرى في العراق وليبيا وما يتهدد لبنان يُذكِّـر ما كان منظِّـر المحافظين الجدد ريتشارد بيرل يدعو له خلال الإحتلال الأميركي للعراق عندما رأى ضرورة إعادة بناء الهلال الخصيب استنادا إلى مكوناته البدائية الأولى... وهكذا استنتج بضرورة تقسيم العراق وسوريا ولبنان.  و استثنى من ذلك اسرائيل والأردن... ومن هنا نحن إزاء تهديد وجودي يحاول إعادة رسم خريطة المنطقة على قاعدة التفتيت. "
تابع "المطلوب لمواجهة  هذا الخطر الوجودي المتمثل بالتكفير والإرهاب:
أولاً: تحصين الوحدة الوطنية وإطلاق عملية حوار واسعة بين رجال الدين على اختلاف طوائفهم لتعزيز المشترك بين اللبنانيين ولإبراز القيم الدينية الواحدة واعتبار سقف الدولة الواحدة هو ما يستظل به اللبنانيون وتحفيز حضور هذه الدولة بمواجهة الفراغ وبتدبير شؤون الناس وتأمين خدمات الكهرباء والماء والإلتفاف حول المؤسسة العسكرية. هذا على مستوى الحوار الإسلامي – المسيحي."
ثانياً: على صعيد الحوار السني – الشيعي فالأمر يقتضي تعريف ما هو المقصود بالإسلام المعتدل. إذ لا يكفي إطلاقا توصيف الإرهاب والتكفير عند الكلام عن ''داعش'' و''القاعدة'' ومتفرعاتها. فـ''داعش'' تدعو إلى إقامة الدولة الإسلامية واستعادة الخلافة والفتوحات العسكرية. وهي على الصعيد الأيديولوجي تستند إلى نص ديني على طريقتها لتبرير القتل والتهجير وتكفير الآخر. وبالتالي ''الإسلام المعتدل'' في الوسطين السني والشيعي مطالب بتفسير للنص الديني يلغي مزاعم التطرف الإسلامي ويؤسس إلى قراءة مشتركة."
ورأى "على هذا الصعيد هناك تقصير من النجف ومن الأزهر ومن ايران والسعودية. وقد يكون لبنانيا سماحة المفتي عبدالله الدريان هو الأكثر جرأة  بين رجال الدين الذي قارب الموضوع من زاوية ايمانية عقلانية عندما طالب رجال الدين المتنورين وخطباء الجمعة ليـُعرِّفوا الإسلام كدين تسامح ورفق وانفتاح ومحبة ورحمة وعندما نزع غطاء النص عن ما يدعيه المتطرفون باسم الدين. ومن هنا أهمية التفسير المنطقي في مواجهة التطرف الإلغائي. ومن هذه الزاوية أهمية الإعلام في استضافة رجال الدين المتنورين كون الشاشة والمواقع الالكترونية تدخل كل بيت. "
ثالثا: مطلوب حوار جدي بين الفريقين الأساسيين الثامن من آذار والرابع عشر من آذار حول كيفية تطويق ما يمكن أن يستغله التطرف الإسلامي من الإنقسامات السياسية والطوائفية لايجاد بيئة حاضنة له.
رابعا: إطلاق دور النخب السياسية والفكرية والإجتماعية والإقتصادية والنقابات وأساتذة الجامعات والإتحاد النسائي لتعزيز الوحدة الداخلية والتعاون مع رجال الدين المتنورين.
خامسا: اعتبار عودة اجتماعات النواب كمقدمة للخروج من الفراغ وباتجاه إحياء مؤسسات الدولة على اختلافها الرئاسية والتشريعية والقضائية.
سادسا: على الصعيد الإعلامي البحت حجب خطاب التطرف وعدم إفساح المجال أمام المتطرفين للترويج لأفكارهم. وكذلك مواجهة الشائعات والأخبار الكاذبة. واستطرادا استقاء المعلومات من المؤسسة العسكرية والأجهزة الأمنية حول عرسال والمخطوفين من الجيش وقوى الأمن الداخلي.
سابعاً: ينبغي أن نعترف أن الوضع المربك الذي نحن فيه على صعيد لبنان والمنطقة سيطول لسنوات على مستوى المواجهة العسكرية التي قد تكون دافعا لاستهواء الشباب ما لم تُبذل أقصى الجهود الأيديولوجية والدينية والوطنية لتدارك التداعيات السلبية على المستويين الوطني والاقليمي. وهذا يقتضي بالضرورة حوارا بين اللاعبَين الاقليميين الايراني والسعودي على المستويين اللبناني والاقليمي.
ثامنا: وأخيرا فإن المسيحية المشرقية مطالبة بتنوير الرأي العام الغربي حول التحولات التي تطول المنطقة والتي لا يبدو أن دول الغرب تتلمس خطورتها على مستقبل هذه المسيحية المشرقية. فتهجير مسيحيي الموصل لا يعتبره الغرب الأميركي والأوروبي يُشكِّـل تهديدا لمصالحه الأمنية والإقتصادية والنفطية. وهذا خطأ فادح بل خطيئة جسيمة."
ثم كانت  كلمة الأستاذ شربل مارون فقال:
"إن الإعلام مطالَب اليوم بممارسة دوره الوطني، لا يمكن ان تتفرّج وسائل الاعلام على لبنان يُخطف ويُذبح ويُقتل ويُغيّر وجهُه. وكما كان الإعلام على مرّ التاريخ السيف المرفوع دفاعاً عن الكيان اللبناني، فان عليه اليوم واجب منع اغتيال الوطن. ويقتضي لذلك خطوات ملموسة تواجه الارهاب والتخلّف الزاحف ، ومنها :
1 – التزام دعم المؤسسة العسكرية، الوحيدة الباقية على صورة احلام اللبنانيين، والدولة في الحرب ضد الارهاب، والابتعاد عن كل ما من شأنه اضعاف معنويات الجيش وعناصره. ولنا في اذاعة صوت لبنان اكثر من محطّة في هذا السياق امتنعنا فيها طوعاً عن بث معلومات تم ّ التأكد من صحتّها لأنها تمسّ معنويات المؤسسة العسكرية.  كما ان عدداً من المؤسسات الاعلامية المرئية امتنع بدوره عن بثّ صور تصفية  العسكريين الشهداء الثلاثة : علي السيد ، محمد حمية وعباس مدلج.  
2 – مقاطعة المؤسسات الاعلامية المسؤولين والشخصيات الذين يتهجمّون على الجيش اللبناني، وشطب عبارات التحقير والاهانات من مواقفهم.
3- التزام اخلاقي بتجنّب بثّ ونشر كل ما من شأنه ان يثير النعرات الطائفية والسياسية.
4 – إعادة الاعتبار لدور المجلس الوطني للاعلام المرئي والمسموع في رقابته على وسائل الاعلام لتأمين التزامها بالمعايير المهنية.
وختم بالقول " تكمن خطورة ما يجري في انه يستهدف وجود لبنان. نحن في مواجهة مجموعات محترفة، ومن بين حقول احترافها الحقل الاعلامي. والمواجهة تكون بوعي ذلك اولاً، وبعمل احترافي مقابل. الأرض والجغرافيا  ليست وحدها ساحة المواجهة. الاعلام ساحة اساسية، ولنا امثلة كثيرة حُسمت فيها المعارك على الشاشات والإذاعات والصحف وسائر وسائل الاعلام. "
ثم كانت مداخلة د. نسيم الخوري فقال:
"أقترح فكرة، قد تروق المجلس الوطني للإعلام، وتروق الكثيرين، وقد تتجاوز ما نحن فيه، أن يبادر المجلس الكاثوليكي للإعلام، برعاية سيّدنا البطريرك بشارة الراعي برعاية ورشة وطنية أو خلوة إعلامية لا سياسية وبالتعاون مع من يريد من مؤسسات الإعلام وخبرائه ومرجعياته في لبنان للتفكير والمجادلة المحصورة فقط بمسؤوليات وسائل الإعلام ودورها في هذه المرحلة الحرجة من تاريخ لبنان؟ واضعاً هذا الإقتراح بعهدة اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام والمركز الكاثوليكي للإعلام بشخص رئيسه."
تابع "إنّ فوضى الإعلام في لبنان يبدو لي أحياناً أشدّ خطراً من الفوضى السياسية. ولأنه مع تقديري الكامل لما قيل وكتب ونقوله الآن سيبقى الأمر من دون فائدة كبرى مرجوّة منه، كونه سينتهي بصورة أو كلمتين تنقلها شاشة حول نشاطنا فلا نؤثّر شيئاً."
أضاف: "الإعلام اليوم لا حدود له ومصيبته أنّه إعلام حروب وحروب إعلاميين. هو سلطة ما عادت تنحصر بالتلفزيونات أبداً ولا بالإذاعات ولا بالصحف بل في الشبكات. القرّاء في إنقراض لكن المشاهدين هم في إنقراض أيضاً. كل لبناني يحمل خلوياً بين يديه يستطيع أن يمارس وحيداً الكتابة والتصوير والنشر والنقد وإطلاق المواقف."
وقال "بالمقابل، ضعفت السلطات التقليدية وتعمّمت الفراغات السياسية الحاصلة من بعبدا عملياً الى التشريع فالقضاء الى معظم المؤسسات في لبنان واقعياً. كانت الشاشات تتبع السياسات في لبنان بعدما تأسّست على محاصصة بين الطوائف والأحزاب. لكن مع ضمور نفوذ السلطات التقليدية كلّها وتراجعها فقدت غالبية الناس أو الرأي العام الثقة بمن وما حوله إلاّ الحزبيين والمنتفعين، وخصوصاً بعدما أفرغ الميدان العام والنفوذ الفعلي الى رجال المخابرات والأمن اللبناني  والإقليمي والدولي. هنا صارت السياسات تتبع الشاشات وتتوجّس منها إن لم نقل تخاف من أصواتها العالية وإرتباطاتها أو تنافسها مع القوى والأنظمة المختلفة غير اللبنانية."
ورأى "أن الحرية في لبنان حاف من دون أي ضابط يضبطها. من دون ألف ولام. هي حرية هكذا. لا وزارة إعلام . لا مجلس وطني مقرّر. من يطلع خلف الشاشة هو السلطة التي تبدأ ولا أحد يعرف أين ينتهي.
تابع: "الإعلام العام يصبح على شاكلة إعلامنا في لبنان عندما يبطل أن يكون صناعة لها جدواها الوطنية قبل الجدوى المالية، لها محاكمتها على فسادها كما على ثقافات الفساد الغذاء والدواء والمجالات، ولها معايير سليمة لمنتوجاتها وبرامجها ومواصفاتها وهي تتقدّم على أيّ صناعة أخرى. الطبيب يخطيء فيصيب عائلة، بينما الإعلامية تقلق وطناً وتقتل مسؤولاً أو تخرّب جيلاً إن إعتقدت أنّ الشاشة أي شاشة هي مثل المرآة مجال عرض وهندسة طلاّت لا تعكس الواقع أيّ واقع."
أضاف: أتطلّع الى الإعلام في الدول العظمى كلّها من أميركا وفرنسا وحتّى روسيا والصين. في العالم يصنعون وسائل الإعلام ويصدّرونها لا للّعب والعبث بها كما نفعل، وهم يصنّعون مواد الإعلام عندهم ثمّ يسخّرون كلّ شيء كي يصنعون الرأي العام. نحن، إعذروني، لا نصنع مصباحاً مضيئاً في وسائل الإعلام ولا نصنع إعلاماً إلاّ إذا كان منقوعاً بالمال والطائفية والجمال والحريّات المطلقة  فلا نعرف صناعة الرأي العام اللبناني مع أنّنا بلد ال: Médiastste."
وختم بالقول:"علينا توسيع هذه الحلقة الى مساحات الإعلام وسلطاته في لبنان ولنتجادل، على الأقلّ، لنضع سطرين في الوقاية ليس أكثر، علّنا نوقظ الأكثرية اللبنانية التي لا تسمع ولا تثق لا بالأحزاب ولا بالطوائف ولا بالمذاهب ولا بالإنقسامات ولا بتآكل السلطات ولا بتنمرد الشاشات؟"

mercredi 1 octobre 2014

زياد الرحباني يغادر لبنان نهائيا الى روسيا!

زياد الرحباني يغادر لبنان نهائيا الى روسيا!

زياد الرحباني يغادر لبنان نهائيا الى روسيا!

أعلن الفنان زياد الرحباني في تقريرٍ خاص مع الزميل جاد غصن، أنه سيغادر لبنان نهائياً إلى روسيا.

المقابلة التي أُجريت على هامش الحفلات الثلاث التي أحياها الرحباني في المركز الثقافي الروسي في بيروت تحت عنوان "59 بزيادة"، ومع بلوغه عامه الـ 59، كان لا بدَّ من سؤاله: "لماذا 59 بزيادة؟ هل هي رسالة للجو العام الذي بدأت تشعر بالقرف منه"؟!
فيُجيب زياد: أنا فالل من البلد.. فالل بآخر الشهر.. كنتْ بتمنى فِل أروق، بس عرفت فجأة إنو أفضل فِل أو أنه من الأفضل أن يبقى معي مرافقين طيلة الوقت، وهذا ما لم أفعله خلال الحرب، بسبب تلك الليلة.

هنا يتحدث زياد عن ليلة 23 آب الماضي عندما أقام حفلاً موسيقياً في بلدة الناقورة الحدودية، وطلب من الحاضرين تصويرها ونقلها عبر مواقع التواصل الإجتماعي، غير أنه يؤكد أن من بين 100 شخص صوّروا الحفل، لم تظهر في اليوم التالي صورة واحدة على الإنترنت، وكأن هناك من شوَّش على الحفل عن قصد. هي حادثة غير يتيمة يؤكد الرحباني، وهذا ما أكد له شعوره بأنه مُراقَب أمنياً، فيتابع قائلاً:
- هناك خلاف وقع بيني وبين جريدة الأخبار، قرأته بالتفصيل على أحد المواقع الإلكترونية، رغم أن المخابرة حدثت بيني وبين رئيس التحرير. كتبوا أني على خلاف مادي مع الجريدة وأني سأتركها لأعمل مع الروس مباشرة.

غير أن رواية الحفل لا تنتهي هنا، نصف الخبر الآخر أن زياد وجَّه في الحفل نفسه رسالة نقدية إلى حزب الله:
- ما بقى فيكُن تغمضوا عيونكُن عن إنو في غيركن بالجنوب. مش تقولوا الأهالي ساعدوا وكل الجنوب حارب والأهالي وأحبائي.. يا أخي في ناس إلُن أسامي فجّروا إذاعة لحد. في وحدة إسمها سُهى بشارة فاتت قوَّصت عَ واحد وبدون ولا إعانات من ولا دولة.. كانوا يركّبون العبوة شقفة شقفة ويفجّروها، يعني طريقة بدائية جداً.
وقبل التشويش الإسرائيلي، تشويشٌ حدث للرحباني في صور، ولكن المشوِّش هذه المرة ليست إسرائيل.
- الرئيس الحُسيني سمع بعض ما قلته في صور وسهّرني للصبح، إنو هيدا الحل وهيدا اللي لازم ينقال. الجريدة فرَّغت ما قلته خلال الحفل ولم تعطه لأي وسيلة إعلامية!
يُكمل الرحباني على الكاميرا ما كان بدأه في الناقورة:

- بتمنى من حزب الله إنو يرد عَ الشي اللي حكينا في، لأنو نحنا متهمين بحزب الله، والعالم تعيّرني بحزب الله. ما عاد فيك تدافع عن حزب الله متواصل. التحرير شغلة بالحياة، بس في شي إسمو مجتمع بصور. صور مدينة طبيعية عملنا فيها بالـ 2009 حفل Beach Party برمضان عَ الإفطار كانت الناس عم تشرب عَ البحر والصبح رحنا أكلنا فول حتى مرق الطبَّال. شو بتشكي صور كنموذج للجنوب مثلاً؟! كيف بدنا نعمل مع الحلفاء إذا حزب الله حليفنا مثلاً؟ الشيعة اللي بالجنوب المعارضين للحزب، بس يعرفوا إني مسيحي ومع حزب الله، بصيروا يضحكوا عليي إنو طلاع شوف شو في بالجنوب.


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jeudi 25 septembre 2014

MOOC, Internet, numérique : les profs sont-ils devenus obsolètes ?

MOOC, Internet, numérique : les profs sont-ils devenus obsolètes ?

MOOC, Internet, numérique : les profs sont-ils devenus obsolètes ?

FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que François Hollande a annoncé un grand plan numérique pour l'école, Nicolas Glady s'interroge sur le rôle des professeurs à l'heure d'internet et de Wikipédia.


Nicolas Glady est Professeur associé à l'ESSEC.


Avec le numérique, est-il encore nécessaire d'organiser des salles de classe pour donner cours?

La classe à l'heure de l'économie de la connaissance

Avec Internet, l'accès à la connaissance est devenu un produit de consommation courante. N'importe quel sujet dispose maintenant d'explications détaillées et d'exemples sur le web. On peut trouver gratuitement des vidéos des plus grands experts internationaux ou des MOOCS, et il est dorénavant possible d'obtenir des corrections en ligne via des systèmes d'auto-évaluation entre étudiants.

A l'heure où de plus en plus de voix annoncent l'obsolescence de l'école, il faut sérieusement se poser la question de la valeur ajoutée pour un étudiant d'aller à la rencontre d'un enseignant en salle de cours. Qu'on s'en indigne ou qu'on s'en réjouisse, Internet est là, et il faut comprendre comment le professeur qui désire enseigner en classe peut s'adapter à cette nouvelle réalité.

L'importance de la légitimité face à l'anarchie d'Internet

A plus forte raison dans le contexte de l'enseignement supérieur, où la présence en salle de cours ne va pas de soi, la première étape, nécessaire à la suite du processus, consiste à convaincre l'étudiant de la nécessité de venir (et de rester) en salle de cours…

Dans un monde où la connaissance n'a plus de valeur - puisqu'Internet est aussi une encyclopédie à portée de pouce - il faut que le professeur dispose d'une légitimité forte pour justifier d'une hiérarchie au sein de la classe. Une des premières fonctions du professeur est bien d'apporter des clés de lecture, et donc une hiérarchisation de l'information. D'expliquer que, contrairement à ce qui est dit volontiers sur la toile, «tout ne se vaut pas.»

Mais pour que cette hiérarchisation paraisse légitime à l'étudiant, il faut que le professeur jouisse d'une autorité intellectuelle qu'on ne lui accorde malheureusement plus que très rarement aujourd'hui…

Ces éléments de légitimité peuvent être de plusieurs natures. La plus évidente consiste à disposer d'une certaine expérience. Avoir déjà travaillé sur le sujet ou avoir effectué un projet dont on peut tirer les leçons. Si la connaissance est accessible à n'importe qui, l'expérience ne s'acquiert qu'avec le temps.

Une autre source de légitimité, surtout pertinente dans le contexte de l'enseignement supérieur, est d'être soi-même la source de la connaissance. Dans ce cadre, être une autorité intellectuelle reconnue par ses pairs, les médias, les politiques ou les entreprises est devenu une nécessité.

En cela, le professeur est différent d'un animateur ou d'un formateur. Il professe, c'est-à-dire qu'il développe une vision de son sujet qui lui est propre…

Enfin, il ne faut pas négliger une autre source d'attrait pour l'étudiant: la capacité à être amusant. Il ne faut pas mépriser ceux qui animent leurs cours d'une manière ludique. La joie d'accéder à la connaissance est un plaisir noble, et le gai savoir doit rester au centre des préoccupations pédagogiques.

Si l'expertise du professeur est reconnue, l'étudiant sera avide d'interagir avec lui

L'interaction directe avec un expert ou un auteur reconnu est certainement intéressante, mais elle permet aussi à l'étudiant de développer des capacités qu'une machine ne peut pas encore appréhender: la capacité à interagir efficacement avec d'autres personnes (les softs skills.)

L'école est un espace protégé où l'échec ne porte pas à conséquence et permet donc à l'étudiant d'expérimenter. En cela, la méthode des cas, mise en avant par la Harvard Business School, est un outil particulièrement approprié pour faire travailler les étudiants sur des cas réels, et donc complexes et ambigus. Cette méthode les force à se mettre dans des situations où la problématique n'est pas toujours claire, et où il n'existe pas nécessairement de solution optimale. Une situation qu'un ordinateur ne peut pas non plus «résoudre» comme il résoudrait un calcul...

Enfin, ce genre d'interactions permettra à l'étudiant de s'améliorer grâce à un feedback détaillé ou à du mentoring. Feedback qui pourra d'ailleurs être donné par un professeur (d'autant plus valorisé que son avis est tenu en haute estime) ou même par d'autres étudiants.

En matière d'évaluation, une salle de cours n'est pas un endroit où un examen qui pourrait être corrigé par un ordinateur est pertinent. Il faut profiter de cet espace partagé pour évaluer des compétences qui ne sont pas de l'ordre du vrai ou faux.

Pour le prof: une transformation, pas une révolution

A l'heure de Wikipedia, et en particulier au niveau de l'enseignement supérieur, le rôle du professeur est donc plus d'être une autorité intellectuelle - et donc de professer - qu'un enseignant «à l'ancienne» qui déroule un contenu disponible par ailleurs. Si la connaissance est une commodité, ce qui peut la rendre intéressante est d'y avoir accès «depuis la source»: être en contact avec un expert reconnu. Dans ce contexte, avoir accès à des autorités qui suscitent l'enthousiasme et l'envie de se dépasser est devenu primordial pour les institutions académiques de premier plan.

Il faudra ensuite arriver à dépasser le paradoxe qui voit la nécessité d'une hiérarchie au sein de la classe, mais au service de l'étudiant. Ce dernier étant plus que jamais au centre du processus pédagogique.

Du reste, il est intéressant de noter que ces tâches ne sont pas nouvelles pour le pédagogue. Ce qui change, c'est la disparition de certaines activités ; en particulier, la mise à disposition d'un contenu disponible par ailleurs, et l'importance plus grande d'une interaction «sur mesure». Témoigner de cette transformation de l'école, c'est donc réaffirmer un principe bien connu: en fin de compte, la meilleure façon pour un professeur d'aider un étudiant à apprendre, est de lui donner tous les éléments pour pouvoir chercher l'information par lui-même…



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