Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj
Mosaique de la Chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

La tâche prophétique de l'agent de communication chrétien

« L'agent de communication chrétien en particulier a une tâche prophétique, une vocation: dénoncer les faux dieux et les fausses idoles d'aujourd'hui — matérialisme, hédonisme, consumérisme, nationalisme étroit, etc. ... — proclamant à tous un ensemble de vérités morales fondées sur la dignité et les droits humains, l'option préférentielle pour les pauvres, la destination universelle des biens, l'amour des ennemis et le respect inconditionnel de toute forme de vie humaine, de la conception à la mort naturelle; et la recherche de la réalisation la plus parfaite du Royaume dans ce monde, tout en demeurant conscient que, à la fin des temps, Jésus restaurera toutes choses et les retournera au Père » (cf. 1 Co 15,24)." {

{L'ethique dans les moyens de communication sociale", Mgr John Folley Vatican 2000}

vendredi 24 juin 2016

Comment Internet bouleverse l’économie

La Croix -Marie Dancer, le 23/06/2016 
Une étude de l’Insee publiée jeudi 23 juin décrypte l’impact des nouvelles technologies dans la création de richesses et l’apparition de nouvelles activités.
Commerce électronique, covoiturage, plateformes de troc ou contributions bénévoles à des encyclopédies en ligne… Le développement d’Internet et des nouvelles technologies ont permis la naissance de multiples activités, créatrices de richesses nouvelles… plus ou moins importantes, et plus ou moins faciles à mesurer, certaines qualitatives et d’autres quantitatives. C’est l’enseignement principal de l’étude de l’Insee publiée jeudi 23 juin.
Ce constat posé, les experts de Bercy essaient de mesurer, modèle par modèle, l’impact économique de ces nouvelles activités. Premier modèle, le commerce électronique, ou « e-commerce », présente « une ampleur et un impact difficile à mesure ».

Frontières brouillées

La raison ? « Les données collectées auprès des distributeurs disposant aussi de magasins physiques ne permettent pas toujours d’identifier la part vendue en ligne de la part écoulée en magasin », relève l’Insee. D’autant que certains modèles proposent de réserver et payer un article sur Internet, avant d’aller le chercher en magasin, brouillant les frontières entre achat en ligne et en magasin…
Autre explication, et non des moindres, les entreprises qui vendent exclusivement en ligne ont des techniques d’optimisation fiscale destinées à localiser le plus de recettes possible dans un pays fiscalement favorable, ce qui fausse la répartition réelle des ventes, et donc leur prise en compte dans le PIB d’un pays tel que la France.

Sites d’occasion

Autre type d’activité économique en ligne : les sites Internet qui financent leurs services par la publicité. C’est le cas par exemple des journaux en ligne. Dans ce cas, l’Insee parvient facilement à enregistrer l’activité ainsi créée, à travers le prix facturé aux annonceurs. Mais là encore, se pose la question de la localisation de ces sites, qui choisissent souvent de se domicilier hors de France pour des raisons fiscales. Du coup, l’activité réalisée dans l’Hexagone peut se retrouver, tout ou partie, déclarée et comptabilisée à l’étranger – et ce sans que l’on puisse forcément parler de fraude fiscale.
En revanche, « la revente de biens d’occasion entre particuliers n’a pas vocation à être comptabilisée dans le PIB », note l’Insee, pour la simple et bonne raison qu’il n’y a alors aucune production nouvelle mais simplement de l’échange de biens déjà produits. Seule une éventuelle commission prélevée sur la mise en relation entre les deux parties pourra être comptabilisée dans le PIB.

Aucune richesse créée

L’échange de services entre internautes, autre facette de l’économie en ligne, a pour sa part « un impact très limité sur le PIB ». Le covoiturage, par exemple, est régi par la loi qui interdit de facturer à une personne co-voiturée davantage que la prise en compte de l’essence et du péage. Il n’y a donc aucune richesse nouvelle créée et aucun bénéfice.
Constat plus étonnant de la part de l’Insee : Internet ne conduit pas forcément à une baisse des prix, même si les entreprises qui se lancent sur le créneau de la vente en ligne font des économies (parce qu’il y a moins de besoins de personnel…). Pourtant, les radars de l’Insee n’enregistrent point de baisse significative des prix. D’abord parce que « les acteurs multicanaux proposent souvent les mêmes offres commerciales quel que soit le canal de vente ». Ensuite, parce que les vendeurs adoptent des « stratégies de complexification des offres », par exemple en attirant les clients sur leur site par des prix d’appel bas, avant de les inciter à acheter un modèle plus cher.

Gagnants et perdants

A contrario, certains secteurs peuvent voir leurs prix s’effondrer sous l’effet de l’irruption de la gratuité – téléchargements de films, de musique, ou encore sites d’informations gratuites… Comme chaque révolution économique, Internet fait des gagnants et des perdants…
Si l’Insee estime au final que l’impact d’Internet sur le PIB semble relativement limité, les experts de Bercy mettent en avant des offres plus individualisées, la mise en relations de personnes ayant les mêmes centres d’intérêt… Autrement dit, un impact positif « sur le bien-être » des individus.
Marie Dancer

http://www.la-croix.com/Economie/Comment-Internet-bouleverse-l-economie-2016-06-23-1200770988

jeudi 23 juin 2016

Le Conseil pontifical pour la justice et la paix vient de lancer la page laudatosi.va


Le Vatican lance le site « laudatosi.va »Le Conseil pontifical pour la justice et la paix vient 

de lancer la  pour célébrer le premier anniversaire de l’encyclique Près d’une année après la publication de

 l’encyclique Laudato Si’le 18 juin 2015, le Conseil pontifical pour la justice et la paix a lancé le lundi 

20 juin la page laudatosi.va sur son site officiel, iustitiaetpax.va....

http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Vatican/Le-Vatican-lance-le-site-laudatosi-va-2016-06-21-

1200770331?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20160621&utm

_campaign=newsletter__crx_urbi&utm_term=&PMID=197ec60227781c490e5f147c1975ad4f

mardi 14 juin 2016

الالتزام المجتمعي في جامعة الروح القدس نحو تواصل عالمي لتعزيز المواطنة الفاعلة | الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان

الالتزام المجتمعي في جامعة الروح القدس نحو تواصل عالمي لتعزيز المواطنة الفاعلة | الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان

النهار ١٤/٦/٢٠١٦- الالتزام المجتمعي في جامعة الروح القدس نحو تواصل عالمي لتعزيز المواطنة الفاعلة


نظّم قسم العلوم الاجتماعية في كلية الفلسفة والعلوم الإنسانية في جامعة الروح القدس- الكسليك بالتعاون مع المجلس الثقافي البريطاني في لبنان والمديرية العامة لمدارس الرهبانية اللبنانية المارونية ومنظمة شباب للسلام غير الحكومية (Youth for Peace) يوم الالتزام المجتمعي بعنوان "الالتزام المحلي نحو تواصل عالميّ".
وقالت مديرة قسم التطوير التربوي في مدارس الرهبانية اللبنانية المارونية لينا بيطار إنّ "هذا المؤتمر العالمي، هو نتيجة استراتيجية مشتركة لتعزيز المواطنة الفاعلة".
ثم تحدّثت رئيسة قسم العلوم الاجتماعية في كلية الفلسفة في جامعة الروح القدس البروفسورة ميرنا عبود المزوّق، معلنةً "إدراج مادة Civic engagement الالتزام المجتمعي، من خلال تدريب اجتماعي بنيوي حول مفاهيم الالتزام والتطوّع والمواطنة لجميع طلّاب جامعة الروح القدس، وذلك من خلال مواد التدريب العام".
وقدّم مدير المكتب التربوي لمدارس الرهبانية اللبنانية المارونية الأب شربل يوسف مداخلة بعنوان، "رحلة المواطنة الفاعلة في مدارس الرهبانية اللبنانية المارونية".
ثم قدّمت المديرة الإقليمية للمجلس الثقافي البريطاني في بيروت دونا ماكغوين لمحة عن برنامج المواطنة الفاعلة الذي دخل حيّز التنفيذ في لبنان عام 2010 بعدما كان نفذ في أكثر من 40 بلداً حول العالم.
ولفتت عميدة كلية الفلسفة والعلوم الإنسانية البروفسورة هدى نعمة إلى أنّ "المعاناة العالمية اليوم سببها غياب القيم الاجتماعية".
وأشار راعي أبرشية بعلبك – دير الأحمر ورئيس ومؤسس المنظمة المطران حنا رحمة، إلى أنّ "خلفيات تأسيس الجمعية ترتكز على خبرة فريدة ومميّزة تحصّلت في كنف مدارس الرهبانية الثلاث عشرة في لبنان".
ووقع مذكرة تعاون بين جمعية شباب للسلام والمجلس الثقافيّ البريطانيّ، المطران حنا رحمة ودونا ماكغوين.
وقدّم رحمة دروعاً تقديرية إلى ماكغوين وإلى مساعد مدير المشاريع التربوية والاجتماعية في المجلس إيلي الجميّل وإلى مسؤولي مدارس الرهبانية المشاركة في هذا المشروع.
النهار 



JTK

vendredi 10 juin 2016

CathoVoice, des laïcs se forment pour transmettre le message de l’Église

La Croix =Isabelle Demangeat, =le 10/06/2016 
CathoVoice, des laïcs se forment pour transmettre le message de l’Église
Une vingtaine de laïcs sélectionnés en amont
Distorsion entre le message de l’Église et celui rapporté par les médias
Un livre pour aider à répondre aux questions brûlantes sur l’Église
Isabelle Demangeat
Depuis deux mois, une vingtaine de laïcs français se forment, en continu, via CathoVoice, la branche française de Catholic Voices créée au début du mois d’avril 2016.
À peine installée sur un fauteuil digne d’un studio télé, Agathe, étudiante à HEC, doit affronter la caméra, le regard un peu moqueur et les questions directes d’Alexandre Thébault qui lui fait face. « N’y a-t-il pas un paradoxe entre ce que le pape dit sur l’écologie, notamment dans son encyclique, et le choix de vos études qui vont dans le sens du libéralisme économique ? », l’interpelle-t-il. « Non,rétorque Agathe, sans se laisser décontenancer, même si elle rougit un peu.Parce que je pense qu’il est possible d’insérer de l’humain au cœur de l’économie ».
La réponse est habile. Mais elle pourrait l’être davantage selon Alexandre Thébault. Ce dernier, ancien attaché de presse d’Areva qui a récemment monté son agence de conseil en communication de crise, joue, ce samedi-là, l’animateur télé et pousse l’étudiante dans ses retranchements. « Tu peux aller jusqu’à répondre que c’est justement en étant au sein même du secteur que tu pourras faire changer les choses, en l’occurrence ici peser pour une économie plus humaine. » « Vous devez toujours trouver un chemin pour transmettre votre message tout en répondant à la question », rappelle-t-il à la dizaine de personnes ayant suivi l’intervention d’Agathe.
Réunies les 4 et 5 juin à Paris, celles-ci assistaient au premier week-end d’entrainement à la pratique des médias organisé par la jeune association CathoVoice. La branche française du mouvement Catholic Voices, lancé en 2010 par des laïcs britanniques pour occuper le terrain des médias lors de la visite de Benoît XVI au Royaume-Uni, a été officiellement lancée au début du mois d’avril par quatre jeunes professionnels.
Leur but ? « Faire émerger en France dans les médias et au quotidien des voix de laïcs de tout âge et de tout horizon social, connaissant bien les positions de l’Église sur des sujets « brûlants » – comme la fin de vie, la contraception, l’immigration – qui apaisent et nourrissent de façon bienveillante les débats actuels. Tout en transmettant le message profond, de miséricorde et d’amour, de l’Église »,explique Amicie Pélissié, présidente de CathoVoice qui fut l’assistante, à Londres, de l’un des fondateurs britanniques, Austen Ivereigh.
Loin de vouloir former des porte-parole officiels de l’Église, la jeune association – qui se dit complémentaire de l’association française Paroles de catholiques et« indépendante mais fidèle à l’Église » –, a donc lancé une première session de formation. Articulée autour de soirées d’enseignement et d’un week-end, celle-ci est suivie actuellement par une vingtaine de laïcs sélectionnés en amont par l’équipe de CathoVoice qui contactera les médias, dès la fin du mois de juin, pour proposer des premières interventions.
Parmi eux, Gérard, un septuagénaire qui a entendu parler de l’initiative en« flânant sur Facebook » et à qui l’envie de postuler, s’est imposée tout naturellement. « J’étais lassé de l’image vieillotte et mondaine de l’Églisevéhiculée parfois, confie-t-il. Et lassé de mon incapacité à répondre aux questions que l’on me pose en tant que catholique. Dernièrement, dans un dîner, une personne, athée, m’a demandé de lui parler de la virginité de Marie. J’ai essayé de lui répondre mais j’ai bien compris que je l’énervais et l’ennuyais ». La formation de CathoVoice l’aide désormais à « ne pas être agressif et à répondre posément ».
Même constat pour Alexandre, 26 ans, consultant en management qui a souvent ressenti de la frustration en voyant la distorsion entre le message de l’Église et celui rapporté par les personnes interrogées par les médias. « Plutôt que de critiquer, j’ai décidé d’agir, explique cet ancien président d’aumônerie étudiante pendant l’épisode de la Manif pour tous, qui avoue avoir été ébranlé par beaucoup de questions à cette époque. « Je n’étais pas préparé à cela. J’ai commis pas mal d’erreurs et j’ai fortement ressenti la nécessité de me former ».
« Je crois qu’il est urgent de savoir communiquer la bienveillance de l’Église,conclut-il. Pour laisser transparaître son fond. »
–––––––––––––____________________________
Adaptation française du livre How to defend the faith without raising your voice : civil responses to catholic hot-button issues, l’ouvrage d’Austen IvereighComment répondre aux questions brûlantes sur l’Église sans refroidir l’ambiance,écrit en français avec l’aide de Natalia Trouiller, sortira le 20 juin. Thème après thème (mariage, euthanasie, préservatif, immigration, embryon…) cet ouvrage offre des pistes de réponses documentées et apaisées. Et invite les catholiques à savoir entendre les valeurs qui animent les questions récurrentes de leurs interlocuteurs et à en faire des occasions de dialogue plutôt que de raidissement.

vendredi 3 juin 2016

Bouleversement du travail sous l'effet de la technologie numerique


Bouleversement du travail d'ici 10 ans: la France doit tout repenser

LE SCAN ÉCO/INFOGRAPHIES - La prochaine décennie, marquée par une mutation vers l'économie numérique, va bouleverser la structure de l'emploi en France. Alors que le chômage est au plus haut, comment la France peut espérer se préparer au mieux pour l'avenir? Les pistes de France Stratégie.
Les constats sont limpides. Non seulement, la France est marquée par un chômage de masse (depuis 30 ans), malgré un niveau de dépenses publiques élevé (entre 50% et 57% du PIB). Mais en plus, la prochaine décennie qui sera marquée par la mutation vers un monde numérique, va, en plus de polariser l'emploi, profondément bouleverser la structure du travail. Forte de ces constats, la France doit se fixer des objectifs mais lesquels? «Accroître tant le volume que la qualité de l'emploi», assure France Stratégie, l'organisme de réflexion rattaché à Matignon dans une étude publiée ce mardi, alors que l'Hexagone sombre dans un conflit social théâtral sur sa loi travail. 
• Le piteux état de l'emploi en France 
On se console comme on peut. À défaut d'avoir un «bon» taux de chômage en France par rapport à beaucoup de pays européens, l'on aime penser qu'au moins, ceux qui sont en emploi, le sont dans de bonnes conditions. Un discours qui s'accompagne souvent d'une comparaison avec les mini-jobs ingrats à l'anglaise. Mais la réalité est différente. Ce graphique le montre:
Performance des pays de l'Union européenne en taux de chômage, taux d'emploi et qualité de l'emploi





Source: France Stratégie, d'après les données Eurostat et European Trade Union Institute.

Comme d'habitude la France, comparée à l'Europe, reste inexorablement... moyenne. Les pays en vert et en haut à gauche du graphique (comme la Suède, le Royaume-Uni, le Luxembourg, la Finlande, les Pays-Bas et le Danemark), ont à la fois un meilleur taux de chômage, un meilleur taux d'emploi, et une meilleure qualité de travail (sécurité des contrats, accès à la formation, conciliation vie de famille/vie professionnelle, dialogue social etc.).
En France, 6 millions de personnes manquent de travail. Les plus touchés: les jeunes, les seniors, les descendants d'immigrés mais surtout, et quel que soit l'âge, les «peu qualifiés»: ils représentent 5,9 points des 10,3% de chômage dans l'Hexagone (au sens du BIT).
Malgré la création en 1984 d'un régime spécifique de solidarité et les modifications des indemnisations des chômeurs depuis les années 1990, environ un demandeur d'emploi sur deux ne touche pas d'allocations chômage et plus d'un tiers vit sous le seuil de pauvreté. 
• Ce qui va se passer à l'avenir
Les économistes sont souvent moqués pour leurs prévisions ratées, mais il y a quand même quelques éléments qui sont incontestables: 
- La génération du baby boom entre en retraite, mais de plus en plus tard, et alors que les jeunes qui arrivent sur le marché du travail sont à la fois un peu plus nombreux que ces dernières années, mais aussi plus qualifiés. «Même si la proportion de diplômés du supérieur parmi les jeunes s'est stabilisée depuis 2005», nuance le rapport. 
- Avec le développement du numérique et de l'automatisation, l'emploi va, sans aucun doute, se polariser. Cela signifie qu'il y aura plus de postes peu qualifiés et plus de postes très qualifiés, avec le risque que les employés «intermédiaires» se déclassent et concurrence le travail des peu qualifiés. 
Les métiers qui offriraient le plus de postes à pourvoir jusqu'en 2002






Selon une étude qui a fait grand bruit, celle d'Osborne et Frey, 47% des emplois seraient menacés de destruction à moyen terme par la robotisation. Un chiffre toutefois largement relativisé, notamment par l'OCDE, qui a récemment chiffré les risques d'extinction de certains emplois à 9% et celui de profondes modifications d'autres emplois à 20%. 





Source: OCDE, Survey of Adult Skills (PIAAC); Arntz et al (2016).

• Que faire pour mieux préparer l'avenir la France?
- La première réponse, qui fait consensus, c'est de trouver l'adéquation entre compétences des travailleurs et besoins -actuels et futurs- des employeurs, et donc de se focaliser sur les compétences. À la fois en revoyant en profondeur la formation initiale: le piteux état de l'apprentissage en France est l'exemple flagrant de l'incapacité française à remettre à plat un système ultra-complexe, opaque, mal géré par une multitude d'acteurs, et donc très coûteux. Mais aussi la formation continue, qui, tout aussi illisible, forme surtout déjà les plus qualifiés, et laisse de côté les moins qualifiés, alors que ce sont eux qui en ont le plus besoin.
Mieux accompagner vers l'emploi. Suggestion concrète proposée par France Stratégie: favoriser, pour les jeunes, les contrats aidés du secteur marchand plutôt que ceux dans le secteur non marchand. En effet, 66% des bénéficiaires d'un «contrat initiative emploi» sont en emploi six mois après, contre 36% des personnes sortant d'un «contrat d'accompagnement dans l'emploi». Et personnaliser le suivi des chômeurs, aux profils et aux parcours très différents, pourquoi pas en réallouant les dépenses publiques et en révisant les conditions d'indemnisation des chômeurs.
Mieux cibler les aides à la reprise d'activité. Alors que la Prime pour l'emploi (PPE) a été remplacée par le RSA activité en 2009, lui-même fusionné dans la nouvelle «prime d'activité» depuis 2016, les effets sur le retour à l'emploi semblent surtout favoriser les femmes et dépendent fortement de la structure familiale et des conditions de santé. France Stratégie souligne ici la nécessité de lever les freins périphériques à l'emploi, comme les problèmes de transport ou de garde d'enfants.
Repenser le coût du travail. Chaque année, l'État dépense plus de 100 milliards d'euros pour l'emploi (soit 5 points de PIB). «La politique d'exonération des cotisations employeurs, initiée dans les années 1990 a eu un effet positif sur l'emploi», notent les experts de France Stratégie. Mais la combinaison avec le smic, qui a «certes limité les inégalités salariales et contribué à la qualité de l'emploi (...), n'a pas permis d'éviter un taux de chômage important des peu qualifiés». Que faire: Élargir l'assiette de financement de la protection sociale et baisser les prélèvements sur le travail? Convertir le CICE en réduction de cotisations sociales? Mettre en place un smic différencié selon l'âge ou le territoire? France Stratégie ne se mouille pas, tant ces trois propositions sont sujettes à vives polémiques politiques et tensions sociales.
- Repenser le temps de travail à l'échelle de toute la vie. L'éternel débat autour des 35 heures, des 32 heures et des 39 heures «s'est fait au détriment d'une réflexion plus large sur l'adéquation des temps de travail aux attentes des salariés et aux besoins des entreprises» et de la recherche de «conciliation entre qualité de vie, compétitivité et emploi», déplore France Stratégie, qui oriente les choix de demain vers l'organisation du temps de travail sur toute la vie.
Repenser les contrats de travail et le dialogue social. Sécuriser tout en flexibilisant: voilà une équation recherchée depuis une quarantaine d'année... en vain. Aujourd'hui, 91% des embauches sont des CDD, de plus en plus courts, tandis que le CDI ne permet pas aux entreprises d'adapter leurs coûts à leur activité. Là encore, face à des sujets hautement polémiques, France Stratégie ne propose pas, mais questionne: faut-il «punir» les entreprises qui abusent des CDD? Multiplier les types de contrats de travail? Assouplir le CDI?
Enfin, en pleines tensions nationales autour de la loi travail, notamment sur son article 2 sur l'inversion de la hiérarchie des normes, France Stratégie, rattaché à Matignon, demande s'il ne faudrait pas «donner plus de latitude aux négociations d'entreprise tout en renforçant la représentativité des acteurs et l'implication des salariés». Les chercheurs rappellent toutefois que la confiance entre interlocuteurs sociaux est limitée et que l'échelon des branches professionnelles demeure indispensable, notamment pour les TPE-PME.




http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2016/06/01/29002-20160601ARTFIG00012-bouleversement-du-travail-d-ici-10-ans-la-france-doit-tout-repenser.php?a3=763-3926535-891269&een=197ec60227781c490e5f147c1975ad4f&seen=6&m_i=LKHLwM6TUVQ1v5FwgsJjH05wC7w0m3YSb_rFGWGjxMnXY3hPWUYymCTxTBwcMERJeEy5G62LYPVmPqwiMrcw9cYMQ7zOuu#xtor=EPR-300-%5Bactualites%5D-20160601


JTK

mercredi 1 juin 2016

la réforme des médias du Vatican

http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Vatican/Le-pape-a-reuni-la-Curie-sur-la-reforme-des-medias-2016-05-30-1200763889?&PMID=197ec60227781c490e5f147c1975ad4f