Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj
Mosaique de la Chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

La tâche prophétique de l'agent de communication chrétien

« L'agent de communication chrétien en particulier a une tâche prophétique, une vocation: dénoncer les faux dieux et les fausses idoles d'aujourd'hui — matérialisme, hédonisme, consumérisme, nationalisme étroit, etc. ... — proclamant à tous un ensemble de vérités morales fondées sur la dignité et les droits humains, l'option préférentielle pour les pauvres, la destination universelle des biens, l'amour des ennemis et le respect inconditionnel de toute forme de vie humaine, de la conception à la mort naturelle; et la recherche de la réalisation la plus parfaite du Royaume dans ce monde, tout en demeurant conscient que, à la fin des temps, Jésus restaurera toutes choses et les retournera au Père » (cf. 1 Co 15,24)." {

{L'ethique dans les moyens de communication sociale", Mgr John Folley Vatican 2000}

jeudi 31 juillet 2014

Le cinéma libanais comme catharsis, 24 ans après la guerre | La-Croix.com

Le cinéma libanais comme catharsis, 24 ans après la guerre | La-Croix.com

L'actrice libanaise Nada Abou Farhat dans "Sous les bombes" (2008), un film de Philippe Aractingi

Le cinéma libanais reste hanté par la guerre civile qui a déchiré le pays pendant 15 ans, les réalisateurs ressentant le besoin d'exorciser les démons de ce conflit aux séquelles enracinées dans la société.

Dernier film en date, paru en salle en début d'année, "Mirath" (Héritage, en arabe) du Franco-Libanais Philippe Aractingi: dans ce mélange de fiction et d'autobiographie, le réalisateur raconte à ses enfants son expérience de la guerre de 1975-1990, son exil, son retour à la patrie, en somme, l'histoire de chaque famille libanaise.

Aujourd'hui encore, "les Libanais tentent de renier le passé et la guerre" qui opposa milices chrétiennes aux milices palestiniennes et leurs alliés libanais musulmans et de gauche, affirme à l'AFP M. Aractingi.

"Traiter la guerre dans le cinéma est une sorte de catharsis. Dans 'Héritage', j'évoque la nécessité d'en parler à nos enfants pour qu'elle ne se répète pas", dit le réalisateur de deux autres long métrages, "Bosta" (2005) et "Sous les bombes" (2008), qui avaient représenté le pays aux Oscars.

Au Liban, le cinéma n'a jamais vraiment brillé comme en Egypte en raison du manque de soutien gouvernemental, poussant les réalisateurs à chercher du financement de l'étranger.

Age d'or du Liban, les années 60 ont été marquées par les films des frères Rahbani, empreints d'insouciance, de romance bucolique et d'amour de la patrie. Mais en 1975, le pays bascule dans une guerre qui va faire 150.000 morts, des milliers de disparus et le grand écran devient un espace pour peindre un pays qui se déchire.

- L'ère Maroun Bagdadi -

Durant les années de guerre, deux noms ont brillé: Borhane Alaouié, mais surtout Maroun Bagdadi, le plus international des réalisateurs libanais jusqu'à sa mort prématurée à 43 ans après la fin de la guerre.

Les films à succès de Maroun Bagdadi, notamment "Petites guerres" (1982) et "Hors la vie" (1991), écho de la crise des otages occidentaux au Liban, ont marqué le début d'une tendance de films axés sur les "évènements", euphémisme utilisé par le Libanais pour évoquer le conflit.

Dans les années 90, dans un Liban qui panse ses blessures, c'est Ziad Doueiri avec son "West Beyrouth" (1998) qui reçoit le prix François Chalais à Cannes grâce à son portrait d'adolescents dans une capitale divisée.

Suivit une période qui s'éloigna un peu des sujets strictement liés au conflit comme "Autour de la maison rose" de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige ou encore "Cerf-volant" (2003) de Randa Chahhal Sabbagh (grand prix spécial du jury à la Mostra de Venise).

Mais "à partir de 2005, il y a un retour aux films sur la guerre civile", explique Hadi Zakak, réalisateur et enseignant de cinéma. "Les réalisateurs tentent de revenir à l'origine du problème pour expliquer pourquoi la guerre se poursuit au Liban sous une autre forme".

En 2005, le Liban bascule de nouveau dans la tourmente avec l'assassinat de Rafic Hariri, ex-Premier ministre devenu opposé à la tutelle du grand voisin syrien.

- 'Guerre civile non déclarée' -

Suivirent assassinats d'hommes politiques et de journalistes, une guerre destructive en 2006 entre Israël et le Hezbollah et une nouvelle hostilité entre les communautés.

"Depuis 2005, il y a une guerre civile non déclarée (...) les réalisateurs reviennent donc au passé pour comprendre le présent", dit M. Zakkak.

Après 2008, des violences ayant fait 100 morts ont fait craindre une nouvelle civile. Nadine Labaki, "star" du nouveau cinéma libanais et réalisatrice de "Caramel", crée "Et maintenant on va où ?", avec des villageoises chrétiennes et musulmanes tentant à tout prix de dissuader leurs maris de se battre entre eux (2011, Prix du public au festival de Toronto).

Parmi les dossiers les plus douloureux, celui des disparus et des mères qui attendent leur retour.

Bahij Hjeij réalise en 2011 "Que vienne la pluie" sur la difficulté du retour d'un disparu à sa famille, tandis qu'Eliane al-Raheb ose en 2013 mettre face à face dans "Layalen bila nawm" (Nuits blanches) un ex-milicien et la mère d'un combattant disparu.

Au Liban, l'histoire nationale dans les manuels scolaires s'arrête au départ des derniers soldats français en 1946, la guerre civile n'étant pas enseignée car jugée un sujet "trop sensible".

"Je vais à la rencontre de mon pays quand je vois ces films", soutient Christiane, 22 ans, qui n'a pas connu la guerre.

"Il y aura des films sur la guerre, et ce tant que les Libanais vivront dans le déni du passé", conclut M. Aractingi.



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 10 juillet 2014

Les médias du Vatican sur smartphone

Mgr Celli présente une nouvelle application au pape François

Anne Kurian

ROME, 9 juillet 2014 (Zenit.org) - Le président du Conseil pontifical pour les communications sociales, Mgr Claudio Maria Cellli, a présenté au pape François l'application pour smartphones et tablettes « The Pope App », lundi dernier, 7 juillet 2014.

Lancée le 23 janvier 2013, « The Pope App » rassemble les contenus et les nouvelles de tous les médias du Saint-Siège – Radio Vatican, le Centre de télévision vaticane, l'agence Fides, L'Osservatore Romano, la salle de presse en partie, et les derniers textes publiés sur le site vatican.va.

L'application est multimédia : elle contient des textes, des vidéos, des photos, y compris celles du Service photographique. Depuis son lancement, elle a été améliorée : plus claire et plus facile à gérer, elle propose aussi de classer des nouvelles en "favoris".

Selon Mgr Celli, plus de 400.000 personnes l'ont téléchargée sur leurs téléphones et sur leurs tablettes.

« Cette application permet au pape d'approcher les hommes et les femmes d'aujourd'hui, de se faire proche d'eux par ses messages, ses interventions et ses méditations », explique l'archevêque au micro de Radio Vatican.

Il fait observer que « des hommes et des femmes d'aujourd'hui, qui sont parfois loin de l'Église, ont trouvé dans le pape François un ami qui est à leurs côtés, qui dit des choses authentiques, qui sait parler au cœur, qui sait percevoir leur fatigue et qui sait dire une parole d'amitié, d'amour ».

Il s'agit, selon le désir du pape, de « révéler au monde d'aujourd'hui la dimension maternelle de l'Église » : « une Église qui a de la sympathie pour l'homme, qui se tient à ses côtés, comme « une mère qui aime toujours et de toute façon ses enfants ».

« L'homme doit toujours comprendre qu'il est accueilli, qu'il est accueilli par Dieu », ajoute Mgr Celli. De la même façon que « les portes de l'Église doivent toujours rester ouvertes », ainsi, à travers « The Pope App », « à tout moment, l'homme et la femme de notre temps peuvent avoir à leur disposition, sur leur téléphone ou leur tablette, les méditations, les paroles du pape, ses gestes ».

Avec une traduction de Constance Roques

jeudi 3 juillet 2014

توصيات مؤتمر "دور وسائل الإعلام حيال الوضع الطائفي

 
توصيات مؤتمر "دور وسائل الإعلام حيال الوضع الطائفي": التزام ادبيات البث واقرار قانون موحد وتبني ميثاق شرف

٣/٧/٢٠١٤
برعاية وزير الثقافة المحامي روني عريجي، وبدعوة مشتركة من "المركز الدولي لعلوم الإنسان" - جبيل ومؤسسة "هانز زايدل ستيفتونغ"، أُقيمت ورشة عمل شبابية حول «دور وسائل الإعلام حيال الوضع الطائفي في لبنان»، وذلك أيام 26 و27 و28 حزيران 2014. إستُهلّت الورشة بالنشيد الوطني اللبناني، وبالوقوف دقيقة صمت عن روح النائب السابق مانويل يونس، مُطلِق فكرة المركز الدولي لعلوم الانسان في جبيل. ثم كانت جلسة افتتاحية، تعاقب على الكلام فيها كلّ من  الوزير عريجي ممثلاً بمستشاره د.ألبير جوخدار، وممثل مؤسسة "هانز زايدل ستيفتونغ" طوني غريّب ، ومدير المركز الدولي د.أدونيس العكرة.  والى الجلسة الافتتاحية كانت 4 حلقات، قارب فيها 15 باحثاً وأكاديمياً المحاور الآتية:

 أ) كيف يمكن الاختلاف الديني ان يؤدي الى خلاف بين المواطنين. 
ب) الإعلام ورسالة بناء المواطن. 
ج) الإعلام ومساحات إلتقاء الأديان والثقافات الدينية.

 د) دور "المجلس الوطني للإعلام المرئي والمسموع" في المساءلة والتصويب. وبهدف تعميق البحث في سائر أوراق العمل التي قُدِّمت، والمداخلات والتعقيبات التي أُدلي بها في الحلقات الأربع، توزّع الحضور، مداخلينَ ومشاركين شباباً، على ثلاث مجموعات ليُجيبوا عن بضعة أسئلة، قاسمها المشترك: كيف يمكن وضع وسائل الإعلام في خدمة التربية على المواطنة؟

 وخلصت ورشة العمل الى الرؤى والمقترحات الآتية: 

1- تعزيز ثقافة الانتماء الى دولة المؤسسات والقانون، كتجسيد عملي لفكرة المواطنة، معوّلين على دور المدرسة والجامعة في التربية على المواطنة والتنشئة المدنية.
 2- إلتزام بل إلزام الإعلام المرئي والمسموع بأدبيات البث، وفي مقدَّمها تجنّب الخطاب التحريضي والمذهبي وعرض المشهديات العُنفية والراعبة والابتعاد عن الترويج لثقافة احتكار الحقيقة وعدم احترام الاختلاف.
 3- تبنّي ميثاق شرف إعلامي من قبل القيّمين على الإعلام الخاص، مرئياً ومسموعاً، وصولاً الى تعزيز اللُّحمة الوطنية، ولاسيما في ظل الظروف المصيرية والتحديات الداهمة التي تتهدّد المنطقة - ولبنان في عدادها- بأفدح المخاطر.
4- إلزام الإعلام بتخصيص حيِّز واسع للبرامج الجادة الثقيفية، بما يُعزِّز دور الخطاب العقلاني في مواجهة خطاب التحاقد والكراهية وإيقاظ الفتن والإساءة الى السلم الأهلي والوحدة الوطنية.
 5- إفراد الإعلام المرئي والمسموع مساحة أكبر للمجتمع المدني الذي يُشكّل اليوم رقماً وازناً في معادلة الاجتماع اللبناني وصمّام أمان لها.
6- تفعيل دور المجلس الوطني للإعلام المرئي والمسموع من دون الحد من الحرية الإعلامية، وذلك عبر تعديل القانون 94/382، وبما يمنح المجلس صلاحيات تقريرية، تخوِّله مواجهة الحمايات الطائفية والسياسية للمؤسسات الاعلامية المرئية، وعلى ان يُرفد بجهاز رقابة.
 7- وضع تنظيم قانوني للإعلام الديني الصرف، واعتماد قانون للإعلان وقانون للبث المرمّز وللمواقع الإلكترونية التي لا تخضع راهناً لأية مُتابعة.
 8- دعوة مجلس النواب اللبناني الى إقرار المشروع الموحد لقانون الإعلام - وهو المعروض أمام لجانه منذ سنوات، وبما يؤول الى انتظام عمل سائر الوسائل الإعلامية.
تاسعاً: تفعيل الإعلام العام (الرسمي) عبر رفده بالإمكانات المادية والبشرية، مُنوِّهين في هذا المجال بالدور الوازن للوكالة الوطنية للإعلام.



Envoyé de mon Ipad 

توصيات مؤتمر "دور وسائل الإعلام حيال الوضع الطائفي

 
توصيات مؤتمر "دور وسائل الإعلام حيال الوضع الطائفي": التزام ادبيات البث واقرار قانون موحد وتبني ميثاق شرف

٣/٧/٢٠١٤
برعاية وزير الثقافة المحامي روني عريجي، وبدعوة مشتركة من "المركز الدولي لعلوم الإنسان" - جبيل ومؤسسة "هانز زايدل ستيفتونغ"، أُقيمت ورشة عمل شبابية حول «دور وسائل الإعلام حيال الوضع الطائفي في لبنان»، وذلك أيام 26 و27 و28 حزيران 2014. إستُهلّت الورشة بالنشيد الوطني اللبناني، وبالوقوف دقيقة صمت عن روح النائب السابق مانويل يونس، مُطلِق فكرة المركز الدولي لعلوم الانسان في جبيل. ثم كانت جلسة افتتاحية، تعاقب على الكلام فيها كلّ من  الوزير عريجي ممثلاً بمستشاره د.ألبير جوخدار، وممثل مؤسسة "هانز زايدل ستيفتونغ" طوني غريّب ، ومدير المركز الدولي د.أدونيس العكرة.  والى الجلسة الافتتاحية كانت 4 حلقات، قارب فيها 15 باحثاً وأكاديمياً المحاور الآتية:

 أ) كيف يمكن الاختلاف الديني ان يؤدي الى خلاف بين المواطنين. 
ب) الإعلام ورسالة بناء المواطن. 
ج) الإعلام ومساحات إلتقاء الأديان والثقافات الدينية.

 د) دور "المجلس الوطني للإعلام المرئي والمسموع" في المساءلة والتصويب. وبهدف تعميق البحث في سائر أوراق العمل التي قُدِّمت، والمداخلات والتعقيبات التي أُدلي بها في الحلقات الأربع، توزّع الحضور، مداخلينَ ومشاركين شباباً، على ثلاث مجموعات ليُجيبوا عن بضعة أسئلة، قاسمها المشترك: كيف يمكن وضع وسائل الإعلام في خدمة التربية على المواطنة؟

 وخلصت ورشة العمل الى الرؤى والمقترحات الآتية: 

1- تعزيز ثقافة الانتماء الى دولة المؤسسات والقانون، كتجسيد عملي لفكرة المواطنة، معوّلين على دور المدرسة والجامعة في التربية على المواطنة والتنشئة المدنية. 2- إلتزام بل إلزام الإعلام المرئي والمسموع بأدبيات البث، وفي مقدَّمها تجنّب الخطاب التحريضي والمذهبي وعرض المشهديات العُنفية والراعبة والابتعاد عن الترويج لثقافة احتكار الحقيقة وعدم احترام الاختلاف. 3- تبنّي ميثاق شرف إعلامي من قبل القيّمين على الإعلام الخاص، مرئياً ومسموعاً، وصولاً الى تعزيز اللُّحمة الوطنية، ولاسيما في ظل الظروف المصيرية والتحديات الداهمة التي تتهدّد المنطقة - ولبنان في عدادها- بأفدح المخاطر. 4- إلزام الإعلام بتخصيص حيِّز واسع للبرامج الجادة الثقيفية، بما يُعزِّز دور الخطاب العقلاني في مواجهة خطاب التحاقد والكراهية وإيقاظ الفتن والإساءة الى السلم الأهلي والوحدة الوطنية. 5- إفراد الإعلام المرئي والمسموع مساحة أكبر للمجتمع المدني الذي يُشكّل اليوم رقماً وازناً في معادلة الاجتماع اللبناني وصمّام أمان لها. 6- تفعيل دور المجلس الوطني للإعلام المرئي والمسموع من دون الحد من الحرية الإعلامية، وذلك عبر تعديل القانون 94/382، وبما يمنح المجلس صلاحيات تقريرية، تخوِّله مواجهة الحمايات الطائفية والسياسية للمؤسسات الاعلامية المرئية، وعلى ان يُرفد بجهاز رقابة. 7- وضع تنظيم قانوني للإعلام الديني الصرف، واعتماد قانون للإعلان وقانون للبث المرمّز وللمواقع الإلكترونية التي لا تخضع راهناً لأية مُتابعة. 8- دعوة مجلس النواب اللبناني الى إقرار المشروع الموحد لقانون الإعلام - وهو المعروض أمام لجانه منذ سنوات، وبما يؤول الى انتظام عمل سائر الوسائل الإعلامية. تاسعاً: تفعيل الإعلام العام (الرسمي) عبر رفده بالإمكانات المادية والبشرية، مُنوِّهين في هذا المجال بالدور الوازن للوكالة الوطنية للإعلام.



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