Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj
Mosaique de la Chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

La tâche prophétique de l'agent de communication chrétien

« L'agent de communication chrétien en particulier a une tâche prophétique, une vocation: dénoncer les faux dieux et les fausses idoles d'aujourd'hui — matérialisme, hédonisme, consumérisme, nationalisme étroit, etc. ... — proclamant à tous un ensemble de vérités morales fondées sur la dignité et les droits humains, l'option préférentielle pour les pauvres, la destination universelle des biens, l'amour des ennemis et le respect inconditionnel de toute forme de vie humaine, de la conception à la mort naturelle; et la recherche de la réalisation la plus parfaite du Royaume dans ce monde, tout en demeurant conscient que, à la fin des temps, Jésus restaurera toutes choses et les retournera au Père » (cf. 1 Co 15,24)." {

{L'ethique dans les moyens de communication sociale", Mgr John Folley Vatican 2000}

lundi 31 mars 2014

قع رسمي لمتابعة زيارة البابا فرنسيس إلى الأراضي المقدسة

متوفر بلغات عدة من بينها العربية والعبرية

بقلم د. روبير شعيب

روما, 31 مارس 2014 (زينيت) - تم افتتاح الموقع الرسمي لزيارة البابا فرنسيس إلى الأراضي المقدسة والتي تمتد من 24 وحتى 26 أيار 2014.

فللمناسبة قامت لجنة الرؤساء الكنسيين الكاثوليك في الأراضي المقدسة بإنشاء "لجنة وسائل اتصال" خاصة مهمتها وضع الأسس الضرورية للتغطية الصحفية المناسبة للحدث التاريخي.

وقد شرح بيان صادر عن اللجنة عينها أن عملها لن يتوقف فقط على مرافقة الزيارة في الأيام الذي ستتم فيه، بل سيطال أيضًا الفترة السابقة، حيث ستقوم اللجنة بتقديم معلومات ومكنونات هامة لوسائل الإعلام الراغبة في التعريف أكثر بزيارة البابا.

ويشكل الموقع الإلكتروني (http://www.popevisit.org/) إحدى المبادرات الهامة التي تقوم اللجنة بوضعها في خدمة الصحفيين والمهتمين بالزيارة. الموقع متوفر بلغات عدة هي: العربية، العبرانية، الإنكليزية، الفرنسية، الإيطالية، الإسبانية

mardi 25 mars 2014

Vatican : péchės des medias


DESINFORMATION, CALOMNIE ET DIFFAMATION, PECHES DES MEDIAS

Cité du Vatican, 22 mars 2014 (VIS). Ce matin, le Saint-Père a reçu les membres de l'association Corallo, réseau de radios et télévisions régionales italiennes d'inspiration catholique, à qui il a adressé un discours improvisé dans lequel il a défini les vertus, la mission et les péchés des médias: "Votre travail doit suivre ces trois routes, celle de la la vérité, celle de la bonté et celle de la beauté. Mais des vérité, bonté et beauté consistantes, qui viennent de dedans, qui sont humaines. Dans ce chemin de la vérité, sur ces trois routes, nous pouvons trouver des erreurs, des pièges même. Mais moi je pense, je cherche la vérité... Alors sois attentif à ne pas devenir un intellectuel sans intelligence. 'Mais moi je cherche la bonté'... Attention à ne pas devenir un défenseur à outrance de l'éthique sans bonté. Moi, j'aime la beauté... oui, mais ne la maquille pas pour construire une beauté artificielle qui n'existe pas".


Le Pape a ensuite évoqué l'unité harmonieuse du travail des médias, rappelant que même s'il en existait de petits et de grands, "dans l'Eglise, il n'y a ni grand ni petit, chacun a sa fonction, son aide de l'autre, la main ne peut exister sans la tête... Nous sommes tous membres, et vos médias aussi, qu'ils soient plus grands ou plus petits, sont des membres harmonisés pour la vocation de service dans l'Eglise. Personne ne doit se sentir petit, trop petit par rapport à un autre trop grand. Chacun a son importance dans cette harmonie parce que l'Eglise est l'harmonie de la diversité... C'est important, chercher l'unité et ne pas suivre la logique du gros poisson qui avale le petit". Le Pape François a ensuite parlé du cléricalisme qui est "un des maux de l'Eglise. Mais un mal complice, parce que les prêtres aiment cléricaliser les laïcs, et tant de laïcs, à genoux, demandent à être cléricalisés, parce que c'est plus commode... Cela est un péché des deux côtés! Nous devons vaincre cette tentation. Le laïc doit être laïc, baptisé, il a la force qui vient de son baptême. Serviteur, mais avec sa vocation laïque, cela ne s'achète pas, ne se négocie pas, n'est pas le fruit d'une complicité... Parce qu'il en va de notre identité là. Qu'est-ce qui est le plus important, le diacre, le prêtre, le laïc? Non... La fonction du laïc ne peut pas en faire un prêtre, et l'Esprit Saint est libre. Il inspire parfois le prêtre à faire une chose, d'autres fois, le laïc. On parle en conseil pastoral, c'est si important. Une paroisse qui n'a pas de conseil pastoral et de conseil des affaires économiques n'est pas une bonne paroisse; elle manque de vie".


Enfin, le saint-Père a rappelé que les médias ont des vertus mais aussi des péchés. "Les plus gros sont ceux qui prennent la route du mensonge... il y en a trois: la désinformation, la calomnie et la diffamation. Ces deux derniers sont graves mais pas aussi dangereux que le premier... La calomnie est un péché mortel mais on peut finir par dire: cela est une injustice parce que cette personne a fait cette chose à ce moment, puis elle s'est repentie, elle a changé sa vie. La désinformation c'est dire la moitié des choses, celles qui m'arrangent le plus, et ne pas dire l'autre moitié. C'est pourquoi ce qu'on voit à la télé et que l'on entend à la radio ne peut être un jugement parfait, parce qu'elle n'a pas les éléments et ne les donnent pas. Fuyez, s'il vous plaît, ces trois péchés!".

dimanche 23 mars 2014

Bibliothèque vaticane: quatre ans de numérisation avec NTT DATA


Des manuscrits, signes de l'universalité de la culture

Mgr Jean-Louis Bruguès

ROME, 22 mars 2014 (Zenit.org) - Lors de la Conférence de presse pour la présentation de l'Accord entre l'entreprise japonaise NTT DATA et la Bibliothèque apostolique vaticane, dans le cadre du projet de numérisation de 82.000 manuscrits, Mgr Jean-Louis Bruguès, op, Bibliothécaire et archiviste de Sainte Eglise romaine a prononcé l'intervention suivante en italien.

Intervention de Mgr Jean-Louis Bruguès

La Bibliothèque apostolique vaticane est heureuse de se lancer dans une nouvelle entreprise avec NTT DATA, une société de services technologiques particulièrement importante au Japon et dans le monde entier, pour sa compétence dans le domaine des structures informatiques et de la communication. Il ne s'agit pas seulement d'une collaboration qui met à profit les compétences de la société japonaise avec tout le savoir-faire acquis par la Bibliothèque dans ce domaine, au cours de ces dernières années. Avec ce projet, la Bibliothèque s'acquitte de l'une des multiples relations avec des institutions de diverses régions du monde, à la lumière de sa politique générale, de ses objectifs et de ses perspectives. Elle le fait grâce à ses manuscrits qui sont un signe de l'universalité de la culture : les manuscrits qui seront numérisés s'étendent de l'Amérique précolombienne à l'Extrême-Orient chinois et japonais, en passant par toutes les cultures et les langues qui ont animé la culture de l'Europe. La mission humaniste, qui caractérise la Bibliothèque, veut en effet qu'elle soit ouverte à tout ce qui est humain, jusqu'aux « périphéries culturelles » de l'homme  les plus diverses; et dans cet esprit humaniste, elle entend conserver et rendre disponible l'immense trésor de l'humanité qui lui a été confié. C'est pour cela qu'elle le numérise et l'offre en consultation libre sur la toile.

La Bibliothèque, je voudrais justement le souligner, a vu le jour au milieu du XVè siècle, précisément une époque humaniste et sur l'intuition et l'action d'un pape humaniste, Nicolas V Parentucelli. C'est pour cette raison que la Bibliothèque apostolique vaticane conserve, depuis ses origines, une ouverture inégalable, vraiment « catholique », universelle, à tout ce que l'humanité a produit de beau, bon, noble et digne au cours des siècles ; d'où la largeur d'esprit avec laquelle, dans le temps, elle a recueilli les fruits les plus élevés de la pensée et de la culture humaine, de l'Antiquité au Moyen-âge, de l'époque moderne au XXe siècle. D'où un vivant esprit d'universalité : l'universalité du savoir et l'universalité des collaborations et des ententes avec des institutions des quatre coins du monde.

Ce projet, en outre, présente deux nouveaux aspects. Avant tout, il naît du fait qu'une entreprise comme NTT a bien voulu partager sa grande expérience en soutenant le choix technologique fait par la Bibliothèque apostolique vaticane : cela nous confirme dans la voie entreprise et nous espérons justement que cette voie est bonne. En outre, ce projet, une fois réalisé et consolidé dans tous ses aspects, lors d'une phase préliminaire de quatre ans, avec la numérisation de trois mille manuscrits, pourra ensuite se développer avec les évidentes vérifications nécessaires, au cours d'une seconde phase qui englobera la grande masse des quatre-vingt mille manuscrits de la Bibliothèque.

La Bibliothèque remercie NTT pour toute sa collaboration à ce projet, et assure ceux qui nous observent que nous voudrions tous témoigner du professionnalisme et du dévouement dont, dans leurs domaines propres, les deux institutions impliquées ont déjà fait preuve et elle donne rendez-vous dans quatre ans pour, nous l'espérons, lancer la seconde phase, définitive, de ce projet.

Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

Media, fuyez ces trois péchés : désinformation, calomnie, diffamation


Trois formes de mensonge

Anita Bourdin

ROME, 22 mars 2014 (Zenit.org) - Le pape François diagnostique les "péchés des media" -  désinformation, calomnie, diffamation, filles du mensonge –, il met en garde contre la logique du « gros » qui mange le « petit », et contre les pièges de l'intellectualisme, de l'esthétisme sans bonté et de la beauté artificielle.

Le pape a reçu en audience en la salle Clémentine du palais apostolique du Vatican, les membres de l'association "Corallo", un réseau de radios et télévisions italiennes d'inspiration catholique présent dans toutes les régions d'Italie.

Trois formes du mensonge

Le pape a diagnostiqué trois « péchés des media », demandant aux media catholique de s'en garder. Ce sont trois formes « très graves » de « mensonge »: « la désinformation, la calomnie et la diffamation ».

« Ces deux dernières sont très graves, a fait observer le pape, mais pas si dangereuses que la première. Pourquoi ? La calomnie est un péché mortel, mais on peut faire la lumière et arriver à savoir que c'est une calomnie. La diffamation est un péché mortel, mais on peut arriver à dire : c'est une injustice, parce que cette personne a fait cette chose à cette époque, puis elle s'est repentie, elle a changé de vie. Mais la désinformation c'est dire les choses à moitié, ce qui me convient le mieux, et ne pas dire l'autre moitié. Et ainsi, ce que voit la TV ou ce qu'entend la radio, ne peut pas faire un jugement parfait, parce qu'elle n'a pas les éléments et on  ne les lui donne pas. Fuyez, je vous en prie, ces trois péchés : désinformation, calomnie, et diffamation. »

Vérité, bonté, beauté, ensemble

Il a invité les media catholiques à chercher la vérité, mais pas seulement, la vérité, la bonté et la beauté « ensemble » tout en dévoilant les risques : « Sur le chemin de la vérité, sur les trois routes, on peut trouver des erreurs, et des pièges. « Je pense, je chercher la vérité… » : prends garde de ne pas devenir un intellectuel sans intelligence. « Je vais à la recherche de la bonté… » : prends garde à ne pas devenir un esthète sans bonté. « Moi, j'aime la beauté… » : oui, mais prends garde à ne pas faire ce que l'on fait souvent : « maquiller » la beauté, chercher des cosmétiques pour en faire une beauté artificielle qui n'existe pas. La vérité, la bonté et la beauté telles elles viennent de Dieu et sont dans l'homme. Et c'est cela le travail des media, le vôtre ! »

Refuser la logique du gros qui mange le petit

Le pape a fait observer, en prenant appui sur la première lettre de Paul aux Corinthiens que tous les media, « petits ou grands » sont des membres « harmonisés par leur vocation de service dans l'Eglise » : « Personne ne doit se sentir petit, trop petit par rapport à un autre trop grand. Tous petits devant Dieu, dans l'humilité chrétienne, mais tous nous avons une fonction. Tous ! Comme dans l'Eglise… Je voudrais poser cette question : qui est le plus important dans l'Eglise ? Le pape ou cette petite veille qui prie le chapelet tous les jours pour l'Eglise ? Que Dieu le dise, moi, je ne peux pas le dire. Mais chacun est important dans cette harmonie, parce que l'Eglise est l'harmonie dans la diversité. Le corps du Christ est cette harmonie de la diversité, et Celui qui fait l'harmonie c'est l'Esprit Saint : c'est Lui le plus important de tous. »

« C'est important : chercher l'unité et ne pas fonctionner selon la logique du gros poisson qui avale le petit », a insisté le pape.

» Les capacités de cyberguerre de l’Iran

Les capacités de cyberguerre de l'Iran

Au sein de la communauté américaine du renseignement, l'Iran est devenu un des 10 premiers pays disposant des meilleures capacités de cyberattaque dans le monde. Alors que les discussions sur le nucléaire iranien se sont intensifiées depuis l'automne dernier, Téhéran a développé de réels outils lui permettant de mener des cyberopérations de qualité.

Les experts du renseignement américain ont effectivement noté que les cyberattaques sur les systèmes bancaires de Wall Street à propose desquelles les iraniens étaient soupçonnés d'être les instigateurs ont diminué depuis un an voire quasiment disparues. Selon les analystes, les autorités iraniennes ont souhaité envoyé un signal fort à Washington pour marquer l'importance des négociations menées sur son programme nucléaire.

Pour autant, les centres de contrôle américains ont remarqué une hausse des cyberattaques iraniennes à l'encontre des systèmes informatiques militaires et énergétiques. Des cyberattaques sur lesquelles les soupçons des agences de renseignement US se portent sur Téhéran. En 2013, des pirates iraniens ont notamment tenté d'infiltrer l'intranet des Marines. Il a également fallu quatre mois aux informaticiens américains pour réparer les dégâts causés par une cyberattaque sur un réseau de l'US Navy.

A contrario des russes qui piratent les réseaux à des fins de marché noir ou les chinois pour des vols de masse de propriété intellectuelle, les iraniens se spécialisent dans des opérations de pointe ciblées essentiellement à des fins militaires ou se portant sur des secteurs économiques clefs. L'Iran consacrerait chaque année un budget d'un milliard de dollars au développement de ses capacités de cyberguerre. En réponse au virus Stuxnet, les cyberespions iraniens ont déjà répondu en piratant 30 000 ordinateurs de la société Saudi Aramco et en visant également la société qatarie RasGas.



Envoyé de mon Ipad 

vendredi 21 mars 2014

Une firme japonaise va numériser les manuscrits du Vatican | La-Croix.com

Le PDG de NTT Data Corporation, et l'archiviste de la bibliothèque du Vatican Mgr Jean-Louis Brugues, 20 mars 2014

Il y a comme un air de semaine des entreprises au Vatican. Après la venue lundi 17 mars en salle de presse du Saint-Siège du magnat minier australien, Andrew Forrest, pour signer le lancement d'un réseau contre le trafic d'êtres humains, le PDG de la société japonaise NTT Data Corporation, Toshio Iwamoto, a paraphé jeudi 20 mars, devant les journalistes au Vatican, un contrat pour l'archivage numérique de manuscrits de la Bibliothèque apostolique, tandis qu'au même moment, le pape François recevait une importante délégation d'employés de l'entreprise sidérurgique, Aciéries de Terni, avec son dirigeant, pour les 130 ans de cette société italienne.

L'accord pour numériser, durant quatre années, 3 000 œuvres manuscrites de ce qui est surnommée la « bibliothèque des papes », représente une valeur de 18 millions d'euros (soit 6 000 € en moyenne par manuscrit). Il ne s'agit que d'une première phase, indique l'entreprise japonaise, dont le site Internet faisait la Une ce jeudi 20 mars avec ce contrat. NTT Data s'est déjà illustré au Japon dans la numérisation de la bibliothèque du parlement nippon. À Rome, l'objectif à terme est de numériser – et ainsi préserver – les 82 000 manuscrits que compte la Bibliothèque vaticane. L'opération a déjà commencé il y a quelques années par un premier lot de 6 000 manuscrits.

« Rendre disponible cet immense trésor »

Parmi les 3 000 œuvres que NTT Data, forte de sa technologie appelée « Amlad », va numériser figurent une dizaine de manuscrits d'une valeur historique et artistique particulière. « Les manuscrits qui seront numérisés vont de l'Amérique précolombienne à l'Extrême Orient chinois et japonais, transitant par toutes les langues et les cultures qui ont nourri l'Europe », a indiqué Mgr Jean-Louis Bruguès, archiviste et bibliothécaire du Vatican depuis 2012, justifiant l'opération par la volonté du Saint-Siège « de rendre disponible cet immense trésor qui lui est confié, l'offrant à la libre consultation sur le Web ».

Ce « trésor », selon le site Internet de la Bibliothèque vaticane, comprend également 1,6 million de livres, 8 600 incunables (livres occidentaux imprimés au XVe-XVIe siècles), plus de 300 000 monnaies et médailles, 150 000 dessins et gravures et plus de 150 000 photographies. Une richesse accumulée depuis la fondation de la bibliothèque au XVe siècle, grâce au « pape humaniste », comme Mgr Bruguès a défini Nicolas V.

Recherche japonaise

La Bibliothèque vaticane intéresse le monde entier, Japon compris. En janvier dernier, les archives du Vatican ont découvert 10 000 documents japonais sur papier de riz, appelés « rouleaux de Marega », décrivant la persécution des chrétiens sous l'époque Edo (1603-1867), et qui seront étudiés pendant six ans par des chercheurs japonais en vertu d'un accord entre la Bibliothèque vaticane et le gouvernement japonais.

Le contrat signé avec NTT Data survient au moment où le Saint-Siège applique, par ailleurs, en interne une politique de rigueur sur ses dépenses de fonctionnement, interdisant depuis vendredi 21 février 2014 de financer les heures supplémentaires et gelant les recrutements externes. 

Sébastien Maillard (à Rome)​


Envoyé de mon Ipad 

jeudi 20 mars 2014

Chaines d'info continue : le triomphe de la médiacratie

Chaines d'info continue : le triomphe de la médiacratie

FIGAROVOX/TRIBUNE- La montée en puissance des chaines d'info continue est-elle le signe d'une vitalité démocratique? Pour Benoit de Valicourt, ces nouveaux médias, fondés sur l'immédiateté et la culture du buzz ne sont pas le triomphe de la liberté, mais le signe du règne sans partage du quatrième pouvoir.


Benoit de Valicourt est observateur de la vie politique et consultant en communication.


Il est loin le temps où Roger Gicquel présentait le journal télévisé avec un téléphone en Bakélite posé sur son plateau relié directement au bureau de Michel Poniatowski! Aujourd'hui, plus de préparation dans la diffusion de l'information, l'immédiateté a succédé à l'analyse avec tout ce que cela comprend d'improvisation. D'aucuns pensent que c'est un journalisme dérivé de la télé réalité mais il semble que c'est davantage un journalisme du direct qui entend faire partager aux téléspectateurs l'illusion d'être acteurs de la vie politique. Mais ce n'est qu'une illusion car les acteurs restent les politiques et les metteurs en scène les journalistes. Si jusque dans les années 90, le pouvoir politique contrôlait les médias, les rôles se sont aujourd'hui inversés et le quatrième pouvoir est devenu le garant de la démocratie par son apparente indépendance, accouchant ainsi d'une «médiacratie».

Si Reporters sans frontières, dans son dernier rapport, plaçait la France au 37ème rang mondial de la liberté de la presse, c'est bien parcequ'il existe en France un lien étroit entre la politique et les médias. Les femmes et les hommes politiques ne peuvent exister qu'à travers la presse et cette dernière ne peut faire le buzz qu'avec les politiques! La médiacratie a pris le pouvoir sur la démocratie sans pour autant toucher aux fondements même de la liberté puisque tout peut être dit ou écrit et que si cela n'est pas fait par les grands médias, internet et les réseaux sociaux prennent le relais. Il y a donc une apparente liberté, ce qui explique et justifie les chaînes d'information en continu dont le traitement de l'actualité est basé sur l'expression directe, brute, souvent dans une logique de franc tireur avec le risque d'une information non vérifiée, comme dernièrement la prétendue tentative de suicide du juge Azibert qui aurait finalement fait une mauvaise chute dans les escaliers (à moins bien sur qu'il n'ait été poussé mais ce n'est plus le même sujet).

L'indépendance des médias et plus particulièrement des chaînes d'information et des sites internet de style pure players est une illusion de la liberté car d'une part, comme le rappelle très justement cette devinette indémodable «Quelle différence y a-t-il entre une démocratie et un régime autoritaire? Aucune! Dans un régime autoritaire, tu ne ne peux rien dire, dans une démocratie tu peux tout dire, mais tout le monde s'en fiche!» et d'autre part, sans publicité donc sans lobby, donc sans politique, il n'y a pas de ressources suffisantes pour faire fonctionner un média.

Il reste donc peu d'espace à la liberté d'informer et encore moins d'espace à la liberté de comprendre parce que nous voulons aller vite, tout savoir sur tout, tout commenter, être les acteurs de notre vie comme le sont les candidats de la télé réalité qui n'hésitent pas à s'exhiber. La peopolisation de la société est sans doute l'opium du peuple du XXIème siècle qui, enivré par les effluves de la médiacratie et plus largement par le pouvoir de l'image et de la communication, se laisse porter jusqu'au jour où ...

La démocratie d'opinion a engendré le populisme, la médiacratie entraînera t-elle la confiscation du pouvoir par une élite bien pensante aux ordres de l'oligarchie capitaliste?



Envoyé de mon Ipad 

mardi 18 mars 2014

A l’ère numérique, quelle école pour demain ?

A l'ère numérique, quelle école pour demain ?


L'école a longtemps été un espace protégé, où, à l'abri des familles et des fureurs du monde, des maîtres transmettent aux élèves des savoirs élaborés par les générations qui les ont précédés.

Les bibliothèques qu'elle abrite ont été, d'abord, sous différentes appellations, un espace de protection et de conservation d'œuvres de l'esprit utiles aux enseignements, organisées en collections.

On sent bien, aujourd'hui, que l'identité de l'école et celle de sa bibliothèque sont questionnées par l'entrée de notre société dans l'ère numérique.

Suffit-il toujours aujourd'hui, d'apprendre comme on le fait depuis longtemps, en regroupant les élèves dans des divisions selon leur âge et leur niveau scolaire, divisions qui, dans des classes, sont enseignées par des maîtres ? Et va-t-on enseigner en remplaçant simplement le tableau noir par le tableau blanc interactif et le cahier par la tablette ? Et l'heure des bibliothèques sans livres n'aurait-elle pas sonné ?

Les bibliothèques scolaires sont depuis longtemps devenues des centres de documentation et d'information, pour accompagner un mouvement de rénovation pédagogique, incitant les élèves à travailler sur des documents, à consulter les médias pour s'informer, à acquérir, par la pratique documentaire, une culture de l'information.

Le développement des moyens numériques de communication, d'information et de conservation incite à une réflexion sur les évolutions possibles ou nécessaires.

Certains vont jusqu'à penser que le développement du numérique crée les conditions de la déscolarisation de la société, appelée de ses vœux par Ivan Illitch en 1971[1]. Ne pourrait-on pas imaginer que, numérique et libéralisme économique faisant bon ménage, les professeurs deviennent des entrepreneurs privés qui donnent des consultations dans leur cabinet pédagogique à des élèves qui travaillent chez eux, à partir des cours courts en ligne ouverts et massifs ? Dans ce modèle, plus besoin d'école, ni de centre de documentation, ni de service de la vie scolaire.

Ce modèle repose sur une illusion que dénoncent justement Marie-Claude Blais, Marcel Gauchet, Dominique Ottavi dans leur ouvrage récent, Transmettre, apprendre[2]. Si, en effet, les adultes peuvent apprendre à distance, se former autrement que dans un processus de forme scolaire, c'est justement parce qu'ils ont appris à apprendre à l'école. C'est à l'école que « s'apprivoise l'abstraction », comme ils l'écrivent joliment.

Ce serait évidemment aussi faire peu de cas de l'aspect institutionnel de l'école, instance de socialisation où se transmet à la génération qui monte le monde élaboré par les générations qui l'ont précédée et ou s'institue l'appartenance à une communauté nationale et à la communauté humaine.

D'autres, au contraire, sont donc fondés à dire que l'essor numérique demande non pas moins d'école, ni plus d'école, mais « mieux d'école » : une école qui accoutume ses élèves à un apprentissage en profondeur, fondé sur l'art du filtrage, de la hiérarchisation,  garants de la solidité et de la structuration des savoirs acquis.

Ce « mieux d'école » suppose alors que l'on repense l'organisation scolaire héritée des siècles précédents. Il faut sortir d'une dichotomie entre des enseignements ultra majoritairement transmis dans des cours disciplinaires collectifs, un centre de documentation où, à la marge, s'opèrent des apprentissages complémentaires, et une vie scolaire recluse dans les interstices du temps entre les cours.

Il faut sans doute penser les espaces scolaires et les temps solaires autrement. Passer du modèle de la boîte d'œufs spatio-temporelle (un cours par heure dans une salle avec un professeur pour chaque classe) à un modèle où les cloisons sont mobiles : classes et salles d'étude s'ouvrant sur le centre de ressources, séquences d'apprentissages modulées en fonction des activités des élèves, dont les modalités de regroupement (en classe entière, en demi-classe, en petits groupes, en individuel) fluctuent aussi en fonction des objectifs pédagogiques, temps solaires dédiés au travail personnel des élèves.

Le centre de ressources  devient un carrefour, où élèves, enseignants, personnels de vie scolaire travaillent soit ensemble, soit dans des espaces distincts, échangent, élaborent et conduisent des projets. Il est alors vraiment au cœur du processus d'apprentissage, d'autonomisation et de socialisation.

Cette perspective ne consiste pas à éradiquer le modèle du cours disciplinaire. L'expérience qui en a été faite fut peu concluante. La révolution soviétique avait voulu remplacer les apprentissages disciplinaires à l'école par des apprentissages par complexes associant différentes disciplines  dans un projet : en moins de dix ans (1923-1931), la qualité des connaissances acquises chut tellement que l'on rétablit les apprentissages disciplinaires.

Il s'agit d'assurer la pris en compte de deux nécessités, celle de la transmission et celle de l'apprentissage actif, dans un modèle où les professeurs ne sont pas exclusivement des pasteurs, mais aussi des passeurs, en fonction des activités proposées aux élèves. Activités qui visent à les inciter au dépassement de soi dans le plaisir d'apprendre, à l'effort consenti pour réaliser non pas seulement des devoirs, mais des chefs d'œuvre, comme le suggère Philippe Meirieu dans son dernier ouvrage[3].

Dans ce cadre, la classe, le centre de documentation et d'information, les salles d'étude sont pleinement complémentaires, le travail de l'enseignant de discipline, celui du professeur-documentaliste et des personnels de vie scolaire participent également à la formation complète de l'élève et à sa réussite.


[1] Illitch, Ivan, Deschooling society, (traduction française : Une société sans école, Seuil, 1971) http://www.arvindguptatoys.com/arvindgupta/DESCHOOLING.pdf

[2] Blais, M.-C., Gauchet, M., Ottavi, D., Transmettre, apprendre, Stock, 2014

[3] Meireu, Philippe et ses invités, Le plaisir d'apprendre, Autrement, 2014



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vendredi 14 mars 2014

مؤتمر "الإعلام والمواطنة والتشريع" في الجامعة اللبنانية جريج: لتبتعد وسائل الإعلام عن الاصطفافات الفئوية | مختارات صحافية

من اليمين، كلاس، فضل الله، جريج والسيد حسين خلال افتتاح المؤتمر. (ناصر طرابلسي)

عقد في قاعة الإدارة المركزية - الجامعة اللبنانية في المتحف، مؤتمر بعنوان: "الإعلام والمواطنة والتشريع"، نظمته كلية الإعلام في الجامعة اللبنانية.

وبعد كلمة لعريف الاحتفال غازي مراد، قال عميد كلية الإعلام والتوثيق الدكتور جورج كلاس: "نحن هنا، أهل الجامعة اللبنانية، لنسأل ونتساءل: أي موقع لنا في مركزيات السلطة؟ في زمن السؤال الكبير عن السلطة، أي موقع لنا، وظيفة وفلسفة ومسؤولية وممارسة في أي سلطة، تشريعية هي أم تنفيذية، اجتماعية أم أكاديمية، مهنية، بحثية أم إعلامية، أم سلطة افتراضية؟".
ورفض رئيس الجامعة اللبنانية الدكتور عدنان السيد حسين في كلمته السؤال عن أي وطن نريد، "لأنه موجود ونعرفه، ومقوماته موجودة وستدافع عنه ضد أي عدوان. وكذلك ميثاقنا الوطني نص على تنظيم الإعلام، فهل التزمناه؟ هناك فرق كبير بين سياسة الوطن وسياسة الزاروب، وبين الحقيقة الإعلامية و"السكوب" الذي يخبط على رؤوس أولادنا بتقسيم مذهبي، وهذا أمر معيب لدور لبنان الحضارة".
وطالب بضبط الإعلام تحت سقف الوحدة الوطنية. وتساءل عن برامج المواطنة في الفضائيات "ولو لساعة واحدة".
وقال رئيس لجنة الإعلام والاتصالات النيابية النائب حسن فضل الله أن "العودة إلى التاريخ مفتاح لفهم الحاضر واستشراف المستقبل. فأي دولة تأسست في لبنان؟ وعلى أي مبادىء؟ لقد ظلت فكرة الدولة غائمة، ولم تجد لها أرضية صلبة تبني عليها مرتكزاتها الدستورية والقانونية والثقافية. ولئن كان التاريخ موضع خلاف والحاضر محل نزاع، فإن المستقبل يبقى غامضًا ما دامت فكرة الدولة الواحدة القوية خارج إطار التفاهم الوطني المبني على ثوابت ومسلمات داخلية، وما دامت الرابطات الخارجية أقوى من التزامات وحدة النسيج الوطني". ولفت الى أن "الدولة صار فيها الانتماء إلى الطائفة أقوى من الانتماء إلى الوطن".
ودعا وزير الإعلام رمزي جريج "وسائل الإعلام كلها إلى الابتعاد عن أي اصطفاف طائفي أو فئوي، وإلى ترسيخ فكرة المواطنة لدى اللبنانيين وتنميتها". وقال: "إنني كوزير للإعلام، أرى أن الإعلام العام أو ما اصطلح على تسميته الإعلام الرسمي، مؤهل أكثر من غيره لتعميم ثقافة الانتماء إلى دولة المؤسسات والقانون ودولة تكافؤ الفرص، كتعبير عملي عن مفهوم المواطنة الصحيحة، مع ما يستتبع ذلك من مبادرات من شأنها توطيد التماسك بين كل فئات المجتمع وتثبيت لحمتها، وتشجيع العمل الفردي والجماعي في كل ما من شأنه بناء الوطن، والابتعاد عن كل ما يبرز مظاهر الصراع والخصام في المجتمع، وذلك باعتماده لغة جامعة وموحدة في آن واحد".
ثم بدأت أعمال المؤتمر مع كلمات للأستاذ في كليتي الحقوق والإعلام في الجامعة اللبنانية الدكتور جورج يزبك الذي قال: "المواطنة بالنسبة إلي معادلة بسيطة، هي ثنائي: مواطن ومنتخب مسؤول".
وتساءل عضو المجلس الدستوري الدكتور أنطوان مسرة: "هل نعيش نهاية السياسة واختزالها في المشاكسة والنزاع والصراع وتراجع الإعلام المهني لمصلحة صحافة الهواة والتواصل والعلاقات العامة والترويج وطغيان الرأي؟".
وقال رئيس المجلس الوطني للإعلام عبد الهادي محفوظ: "لم يعد الإعلام سلطة رابعة. فهو السلطة الأولى التي تسوق السياسات والسياسيين وتتحكم بصناعة الرأي العام، وبالتالي فإن المقياس هو في الوظيفة التي نريدها للإعلام".



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 13 mars 2014

L'univers du web en 5 chiffres clés

L'univers du web en 5 chiffres clés

Le « World wide web » fête ce mercredi ses 25 ans. Tour d'horizon des chiffres clés qui illustrent le succès d'Internet depuis un certain 12 mars 1989.

12 mars 1989: l'informaticien britannique Tim Berners-Lee fait circuler sa «proposition de gestion de l'information» au sein de l'organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern), posant les fondements de l'internet mondial. Les codes informatiques sont rendus public l'année suivante, parallèlement à un premier navigateur baptisé «WorldWideWeb».

Tim Berners-Lee

• 2,7 milliards

C'est le nombre d'utilisateurs qui se rendent tous les jours sur la Toile (traduction de web en Français). Soit environ 40 % de la population de la planète. Sans surprise, ce sont les Américains qui affichent le taux d'utilisation le plus important (78,6 %), devant l'Océanie (67,6 %) et l'Europe (63,2 %). En bas de classement, on retrouve l'Afrique (15,6 %).

• 920 millions

Selon la dernière étude de Netcraft, une entreprise spécialisée dans les services et les études concernant Internet, le web compte près de 920 millions de sites, dont un peu plus de 100 millions sont actifs. Le serveur Apache, le plus populaire du web, recense 38,2 % de l'ensemble des sites créés, devant Microsoft (32,8 %). Loin derrière, Google avec 2,3 %. Si l'on ne prend en compte que les sites actifs, la différence est plus nette: Apache (52,68 %) distance Microsoft (11,79 %) et Google (8,48 %).

• 260 millions

Sur le web, on compte plus de 260 millions de noms de domaine (adresse internet). Un chiffre en hausse de presque 9 % par rapport aux 240 millions comptabilisés en juillet 2012. Le marché reste largement dominé par l'extension «.com» qui a franchi la barre des 110 millions soit 42 % de l'ensemble des noms de domaine. Les noms de domaine se terminant en. fr ont, quant à eux, passé le cap des 2,7 millions en 2013, en hausse de 8,2 %, selon l'association Afnic, actuel gestionnaire de cette extension géographique.

• 27 milliards

En 2013, les Français ont dépensé près de 27 milliards d'euros en ligne, selon une étude menée par le Centre for Retail Research. Un chiffre qui permet à la France de prendre la troisième place des plus gros cyberacheteurs d'Europe, derrière la Grande-Bretagne (46 milliards) et l'Allemagne (34 milliards). Loin devant figurent les États-Unis avec 196 milliards. En tête des sites les plus visités, on retrouve Amazon (16,5 millions de visiteurs uniques), la Fnac (10,4 millions) et Cdiscount (10,1 millions).



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jeudi 6 mars 2014

التضامن مع الإعلام مستمر | الأخبار

التضامن مع الإعلام مستمر

تَخَفي القاضي وراء بنود في القانون تدين صحافيين وناشطين يقدمون إخباراً ويخدمون المجتمع والقضاء، هو ما يستنكره يحيى الحكيم، الأمين العام للجمعية اللبنانية لتعزيز الشفافية (لا فساد). من يفعل ذلك يجب أن يكرّم لا أن يحاكم قضائياً كأنّه مجرم، يقول.

لا يستغرب الحكيم الأحكام الأخيرة الصادرة عن محكمة المطبوعات، ما دامت السلطة القضائية تقع في قبضة المتنفذين السياسيين، في ظل غياب تطبيق شرعة منظمة الأمم المتحدة لمكافحة الفساد. الأخيرة تشترط على الدول أن تعدّل قوانينها، ولا سيما لجهة تنظيم العلاقة بين السلطتين التنفيذية والقضائية. يقول إننا «نعيش يومياً على صعيد مؤسسات الدولة مئات القضايا المشابهة لتلك التي تحدث عنها الصحافيان محمد نزال ورشا أبو زكي، لكنها لا تكشف بسبب غياب الإصلاح القضائي والإداري والمالي وحق الوصول إلى المعلومات وعدم حماية الشهود، وهنا نواجه تحدي إقناع المواطنين بتقديم شكاوى ضد عمليات فساد يتعرضون لها».
المواقف التضامنية مع الصحافيين ضد الأحكام الجائرة لمحكمة المطبوعات مستمرة؛ فـ«دور الإعلام في كشف الفساد ومحاربته لا يكتمل إلّا إذا توافر للصحافي مناخ من الحرية والحصانة الضروريتين لعمله»، أو هذا ما أكدته «لجنة استقلالية القضاء في تجمع وحدتنا خلاصنا»، مستنكرة الحكم الصادر بحق جريدة الأخبار والصحافي محمد نزال على خلفية المقال الذي كشف فيه عن تورط بعض القضاة في قضية فساد. ورفضت اللجنة أساليب الرقابة والقمع التي تمارس ضد صحافيين وعاملين في الإعلام الاستقصائي وناشطين في مكافحة الفساد. كذلك فقد دعت إلى تصحيح الخطأ القضائي لدى محكمة التمييز بما يتوافق مع المعايير الأساسية لحقوق الإنسان وتحصين حرية الرأي والتعبير.
كذلك سأل اتحاد النقابات العمالية للطباعة والإعلام عن سبب تحميل الإعلاميين مسؤولية ما يرتكبه السياسيون وفاعلو الحدث، وخصوصاً أنّ الصحافي لا يصنع، برأيه، الحدث، بل ينقله. وأعلن الاتحاد تضامنه مع وسائل الإعلام والعاملين فيها، ولا سيما الذين يتعرضون للضغط والملاحقة كما جرى مع العاملين في تلفزيون (أم تي في) في اللبوة الذين ذهبوا لتغطية نتائج العدوان الإسرائيلي على لبنان، أو ما حصل مع جريدة «الأخبار» والصحافي محمد نزال. وأدان الاتحاد كل الممارسات التي تهدف إلى التضييق على الحريات الإعلامية والعامة، وعد ذلك خرقاً للقوانين التي ترعى هذه الحريات، والدستور اللبناني الذي ضمن حرية الرأي والقول.
(الأخبار)



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mercredi 5 mars 2014

L'Iran ne pourra pas éternellement bloquer Facebook - Le Nouvel Observateur

L'Iran ne pourra pas éternellement bloquer Facebook

L'Iran ne pourra pas interdire éternellement le réseau social Facebook, utilisé par environ quatre millions d'Iraniens, et cette question sera réglée "après un certain temps", a affirmé dimanche le ministre iranien de la Culture, Ali Janati.  (c) Afp

Téhéran (AFP) - L'Iran ne pourra pas interdire éternellement le réseau social Facebook, utilisé par environ quatre millions d'Iraniens, et cette question sera réglée "après un certain temps", a affirmé dimanche le ministre iranien de la Culture, Ali Janati.

"Je pense, comme une partie de l'élite du pays, qu'on ne peut pas enfermer les gens et empêcher quelque chose sous prétexte de défendre les valeurs islamiques (...) La question du filtrage de Facebook fait partie des choses qui seront réglées après un certain temps", a-t-il dit, cité par l'agence Isna, affirmant que "quatre millions d'Iraniens" utilisaient le réseau social.

Après la révolution islamique de 1979, "le fax ou le magnétoscope avaient été interdits, ce qui apparait ridicule aujourd'hui", a-t-il rappelé.

Plusieurs responsables politiques sont présents sur Facebook, dont le chef de la diplomatie, Mohammad Javad Zarif, et le guide suprême de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei.

L'Iran bloque l'accès à Twitter, Facebook, YouTube ainsi qu'à de nombreux autres sites internet depuis 2009 et les manifestations, souvent organisées via les réseaux sociaux, contre la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad. Les principaux programmes pour contourner la censure (réseau virtuel privé ou pare-feu) sont aussi bloqués. Selon des chiffres officiels, plus de 30 millions d'Iraniens utilisent Internet.

Depuis son élection en juin, Hassan Rohani cherche à assouplir les restrictions politiques et culturelles, notamment en levant la censure sur les réseaux sociaux.

"Six ministres sont membres du comité de filtrage", a ajouté Ali Janati. "Nous avons expliqué longuement qu'on ne pouvait pas dresser des barrières autour de nous".

Ce comité supervise les restrictions contre certains réseaux sociaux mais aussi des sites pornographiques ou politiques jugés hostiles à l'Iran.

Le ministre a ajouté que, selon une récente étude, "71% des habitants de Téhéran regardent les chaînes de télévision satellitaires", pourtant interdites. Plus de 10% des 77 millions d'Iraniens vivent dans la capitale, mais de nombreux habitants de province regardent également les chaînes satellitaires.

Le ministre a aussi assuré qu'un livre ne pourrait plus être interdit "à cause de son auteur", mais à cause de son contenu.

"La publication de livres a des règles, s'il y a un problème, le livre est modifié ou sinon interdit, mais on regardera le livre et pas son auteur" pour accorder une autorisation de publication, a-t-il précisé.

M. Janati est le fils du secrétaire du Conseil des gardiens de la constitution, organe équivalent au Conseil constitutionnel et dirigé par les conservateurs, très hostile à tout assouplissement de la censure.



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