Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj
Mosaique de la Chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

La tâche prophétique de l'agent de communication chrétien

« L'agent de communication chrétien en particulier a une tâche prophétique, une vocation: dénoncer les faux dieux et les fausses idoles d'aujourd'hui — matérialisme, hédonisme, consumérisme, nationalisme étroit, etc. ... — proclamant à tous un ensemble de vérités morales fondées sur la dignité et les droits humains, l'option préférentielle pour les pauvres, la destination universelle des biens, l'amour des ennemis et le respect inconditionnel de toute forme de vie humaine, de la conception à la mort naturelle; et la recherche de la réalisation la plus parfaite du Royaume dans ce monde, tout en demeurant conscient que, à la fin des temps, Jésus restaurera toutes choses et les retournera au Père » (cf. 1 Co 15,24)." {

{L'ethique dans les moyens de communication sociale", Mgr John Folley Vatican 2000}

mardi 20 septembre 2016

Le numérique peut-il lutter contre l’échec scolaire ?


Entretien ave  Sandra Enlart, chercheuse associée en sciences de l’éducation à l’Université Paris-Ouest Nanterre (1), à l’occasion de la journée du refus de l’échec scolaire, mardi 20 septembre, consacrée cette année au numérique.
La Croix : Quels sont les atouts du numérique pour les apprentissages scolaires ?
Sandra Enlart : Le premier grand avantage du numérique reste la simplicité et la rapidité de l’accès aux ressources. Le deuxième, c’est la personnalisation des processus d’apprentissage, avec la possibilité de comprendre et d’avancer à son rythme. Enfin, le rapport à l’outil numérique permet aussi de sortir de la symbolique habituelle maître-élève, ce qui peut parfois débloquer des situations pour des enfants ou des adolescents en échec scolaire. Cela ne veut évidemment pas dire que l’élève est isolé avec sa tablette ou son ordinateur. Non seulement il est accompagné par l’enseignant mais il peut aussi avoir accès à des réseaux d’apprenants.
Quelles sont les limites de ces outils ?
S. E. : Ce que je dis pour les adultes, dans le cadre des formations que je mène, vaut également pour les enfants : aucun des atouts dont je viens de parler ne garantit un processus d’apprentissage. Apprendre ce n’est pas être confronté à des ressources pédagogiques. Le processus qui fait que je m’approprie des connaissances, au point qu’elles deviennent les miennes et que je sais les utiliser à bon escient dans des contextes de vie réelle, échappe à tous ces paramètres. La question n’est donc pas celle des outils, mais la manière dont on accompagne ce processus d’apprentissage, comment on permet l’appropriation des connaissances, comment on la facilite et on l’individualise pour qu’elle ait du sens. Or, aujourd’hui, cette dimension n’est pas prise en compte par par le numérique.
L’aspect ludique, souvent mis en avant comme un atout, peut-il faciliter les apprentissages ?
S. E. : La dimension ludique est une modalité intéressante qui existe d’ailleurs en dehors du numérique. Elle peut permettre un engagement dans l’acte d’apprendre, un investissement de l’attention et une dédramatisation, mais le problème reste le même : ce n’est pas parce que l’élève joue qu’il va nécessairement apprendre. Si après avoir joué il se dit « ah, ce que j’ai fait dans le jeu me permet de comprendre ou de faire telle chose », autrement dit, s’il y a un moment de réflexivité et d’appropriation, c’est très bien, mais ce processus n’est pas lié à l’aspect ludique, il vient à la suite de ce que l’enfant a vécu dans le jeu. Il ne faut pas confondre innovation technologique et innovation pédagogique.
L’outil numérique ne permet donc pas de mieux apprendre ?
S. E. : Si, le numérique peut tout à fait faciliter et accélérer le processus d’apprentissage, à condition d’être pensé et accompagné. En revanche, s’il n’y a pas une réflexion pédagogique derrière, les nouvelles technologies ne donneront pas plus de résultats qu’un manuel scolaire. Je dirai même qu’elles peuvent entraîner des dérives et renforcer les inégalités en donnant l’illusion d’un apprentissage. De fait, ce n’est pas parce qu’un enfant va faire un quiz trois fois qu’il aura compris, même s’il a donné les bonnes réponses. La tablette n’est pas une baguette magique. Et l’oublier peut avoir de graves conséquences, notamment sur les élèves les plus en difficultés. Il ne s’agit pas d’être technophobe, ni technophile d’ailleurs, mais de placer les outils numériques à leur juste place. S’ils ne peuvent à eux seuls résoudre le problème de l’échec scolaire, ils sont susceptibles d’améliorer les conditions d’apprentissage lorsqu’ils sont mis au service d’un objectif éducatif.
Recueilli par Paula Pinto Gomes
(1) Sandra Enlart est directrice générale d’Entreprise & Personnel et co-fondatrice de DSides, laboratoire d’innovation et de prospective qui traite de l’impact des technologies numériques sur nos façons de penser, de travailler et d’apprendre. Elle a co-écrit avec Olivier Charbonnier l’ouvrage « Faut-il encore apprendre ? », Dunod, 2010.
http://www.la-croix.com/Famille/Education/Le-numerique-peut-il-lutter-contre-l-echec-scolaire-2016-09-20-1200790449

samedi 3 septembre 2016

L'"Internet halal", ou comment l'Iran veut se protéger de l'Occident

L'"Internet halal", ou comment l'Iran veut se protéger de l'Occident

L'"Internet halal", ou comment l'Iran veut se protéger de l'Occident

L'Iran lance « l'Internet national »
© AP Photo/ Ebrahim Noroozi
Déjà surnommé par la presse "Internet halal", l'Internet national a pour mission d'assainir la société, mais pas seulement. Loin de se contenter de contrôler les informations amorales en provenance de l'Occident qui se répercutent sur la conscience de la jeunesse iranienne, l'initiative vise aussi à prévenir toute sorte de cyberattaques contre les sites stratégiques du pays. D'ailleurs, c'est le virus Stuxnet, qui a rendu à l'époque inutilisables une partie des centrifugeuses iraniennes, qui a poussé les développeurs de la République islamique à intensifier le processus de mise en place du réseau alternatif.

"Aujourd'hui, l'Iran est connecté au réseau global par le biais de deux câbles, l'un passant par Dubaï et l'autre par la Turquie. Bien sûr, le trafic est limité par le service de sécurité informationnelle du pays. Les systèmes de télécommunication de la République sont également liés au réseau global.

(…) Or, ces systèmes sont placés sous le contrôle des ennemis de l'Iran, dont les Etats-Unis", a expliqué à Sputnik Nosratollah Jahangrad, un des initiateurs du projet, précisant que si un utilisateur d'Internet iranien veut envoyer un message à son compatriote, ces informations passent d'abord par Dubaï, puis par les Etats-Unis ou l'Europe et ce n'est qu'après que l'autre les reçoit.

"Si nous nous servons du réseau national, on n'aura plus besoin que nos données soient filtrées à l'étranger", a-t-il expliqué.

Et de préciser que pratiquement tous les services liés au fonctionnement des institutions administratives se faisaient par Internet.

"Si un jour, pour une raison ou pour une autre, l'Iran se voit coupé du réseau, le fonctionnement de toutes les institutions  sera tout simplement suspendu", argumente l'expert.

Et d'ajouter que si les Etats-Unis et leurs alliés mettaient en place des sanctions contre l'Iran et privaient ce dernier d'accès à Internet, toute l'infrastructure du pays serait paralysée.

"Se rendant compte de tous ces risques, l'Iran a entamé le travail de création de son propre réseau", a explicité M. Jahangrad.

Certes, ce système ne pourra garantir à 100% la sécurité, mais permettra d'abord d'élever le niveau de cybersécurité et d'augmenter considérablement la vitesse d'Internet. 

Le coût de l'initiative? Près de 6,3 millions de dollars ont été versés au cours des trois dernières années pour la réalisation du projet.



JTK

vendredi 2 septembre 2016

tayyar.org - News - Detailالاستغناء عن خدمات مئات الموظفين في وسائل اعلام الحريري

tayyar.org - News - Detail

كارثة إنسانية ظهرت في لبنان اليوم.. ضحيتها مئات العائلات

استفاق موظفو تيار المستقبل اللبناني والمؤسسات الإعلامية التابعة له، جريدة "المستقبل" وتلفزيون "المستقبل" وإذاعة "الشرق" وموقع "التيار" ومؤسسات إعلامية وسياسية أخرى، على خبر الاستغناء عن خدمات المئات منهم، لكي يصبحوا في عداد العاطلين من العمل.

إذ بدأت إدارة شؤون الموظفين بإبلاغ الأسماء المستغنى عنها، يوم أمس، وذلك لأسباب مالية. الخبر أثار بلبلة بين الموظفين الذين لا يتعدّى راتب معظمهم الألف دولار في الشهر، والذين لم يتاقضوه منذ شباط/ فبراير 2015، أي منذ أكثر من سنة ونصف السنة. فكانت مكافأة صبرهم الاستغناء عنهم. ولم توضح لهم الإدارة التعويضات التي سيتقاضونها وكيفية دفع الرواتب المستحقة لهم، وهذا الأمر أثار سخطهم أكثر وأكثر.

وكتبت سارة ناصر حاصبيني، على حسابها على "فيسبوك"، أمس، بعدما أبلغتها الإدارة بالطرد: "أصدقائي وهالجمعة الحلوة رح اشتقلكن كلكن وحتى اللي ما معنا بالصورة.. انتبهوا لحالكن وخلوا دايما روح النكته تجمعكن، ما تزعلوا من بعض وخليكن ايد وحدة وفريق واحد متل دايما. اتذكروني بالمنيح وسامحوني على أي غلطة أو كلمة قلتها عن طلوع خلق وعن غير قصد، بتعرفوا قلبي الطيب اللي لطالما حبكن وحيضل يحبكن، حافظوا على المسيرة والنهج والفكر اللي تربينا عليه.. فرقنا المكان ولكن لن يفرقنا الوفاء.. إلى اللقاء القريب بإذن الله".  

وكانت آخر دفعة تقاضاها موظفو "المستقبل" منذ شهرين، كنايةً عن مرتب بقيمة "نصف شهر"، والذي تزامن مع عيد الفطر. وطالب الموظفون بدفع مرتبات ثلاثة أشهر، وتقسيط الأشهر الباقية، لكن الإدارة رفضت بحجة أن الأمر مستحيل. وبعد هذا الرد، قرر عدد من المراسلين والأقسام التوقف عن العمل، إلا أنهم تراجعوا عنه بعد الضغوطات عليهم من قبل الادراة. وبدأ بعض العاملين بالبحث عن عمل في مكان آخر، خصوصًا أولئك الذين لا تتعدى رواتبهم ألف دولار شهرياً. ويقول بعضهم إن الشهر المقبل سيكون حاسما لأنه شهر المدارس. الأزمة ما عادت عادية، بل باتت أزمة إنسانية، فهناك مئات العائلات التي لا قدرة لها على الاستدانة بعد الآن، والمصارف تمتنع عن إقراض العاملين في "مؤسسات الحريري".

كما أنّ كثيرين رهنوا سياراتهم وبيوتهم، والبعض رهنوا ما يملكونه من ذهب، واستدان الكثيرون "بالفائدة" العالية من خارج المصارف. ويتخوّف البعض من السجن إذا لم يسدّدوا مستحقاتهم، أو من أن يصيروا في الشارع إذا لم يدفعوا أجرة منازلهم. وفي ظل صمت وغياب وزارة العمل والإعلام والنقابات المعنية، يُطرد الموظفون من المؤسسات تعسفياً، يوما بعد يوم، بعد أزمة مالية صبروا عليها، من دون قدرتهم على محاربة أي قرار تتخذه الإدارة.

(العربي الجديد)



JTK