1-Le subliminé ;
Découpage intentionnel du champ des faits, focalisation sur un nombre réduit
d’éléments, relier arbitrairement les éléments, mise en scène avec scenarios inducteur.
2-L’idolatrisation :pleine
lumière sur celui désigné héros /anti héros,envahir le champ par ses gestes dires,détourner
sur lui toute attention, provoquer chez la masse des émotions factices
attendrir/apitoyer/écœurer/…soit nourrir dans la masse le penchant glissant a
Lapider/Ovationner
3- Le déni,
Minimisation/Gonflement : taire, écarter, négliger les sujets
qui fâchent, inquiètent ou font mal tel : chômage, corruption,
kleptocratie, abus divers,
4- La
dichotomisation manichéisme :classer tout suivant un binôme unique
tranchant et tranché : blanc/noir, oui/non, bien/mal, … pas de nuances,
point de souplesse mentale, jamais pluralités, c’est le règne du superlatif
absolu, absolutisation massive, généralisation hâtive...
5- Le détournement
vers le vide,futile : l’univers médiatique donne une importance
disproportionnée à l’accessoire, au secondaire, à l’image de la téléréalité, a
la tenue vestimentaire de l’inaugurateur et non au projet inauguré…
6- Le local chez nous :noyer
l’attention de la masse, dans le local, les zizanies mesquines, les racontars incognito,
les comparses familiers et négliger les acteurs internationaux mondiaux ou régionaux,
alimenter les animosités intra nationales, passer sous silence la ‘Cause
Nationale », dépolitiser le citoyen par la désinformation,et
le pousser à devenir élément de la masse
7-La priorité a
l’instantané hic et nunc :urger les besoins du maintenant, le
court terme, le passé est aboli, ont oublié, l’avenir et décrier illusoire, pas
d’investissement et d‘effort pour le long terme, c’est le consumérisme,
surexploitation de l’instant, « manger son ble en herbe », effacer la
mémoire groupale ou nationale, ou du moins l’anestesier, et la rendre
inopperante encombrante
8- Le crétinisme
et la débilitation massive : les fétiches politicards, agents médiatiques,
les pitres, farceurs, clowns de l’audiovisuel se voient érigés en de piteux
maîtres penseurs,à l’usage cupides de la masse ainsi entretenue dans l’ingérence
par un dosage decrédulité dépourvue de tout sens critique, ou dubitatif. Une
« avalanche des dits experts-analystes politiques » défile sur les écrans
avec leurs discours aussi imbéciles que stupides et myopes, dont l’effets et de
fanatiser les esprits, opacifier les consciences, fataliser les vues, amadouer
les récalcitrants,prépare ainsi une masse docile grégaires, aisément
manipulable, mobilisables à loisir selon le bon grès du Zaim, monocrate
vampiriste immoral
9- Leamoralisme :déferler
un déluges d’informations médiatiques inopinées partielles et partiales, autant
que secondaires et marginales, pour créer une fausse impression de trop plein
de messages, cependant de messages vides insipides et inutiles… cette vacuité
de vérité édifiante, semé le noyau de base de « l’Impuissance Apprise »
et alimente la « normalisation toxique » de cette Impuissance qui équivaut
a une mine de trésors inépuisable incessamment sur -exploitables par ces Zaims
rapaces
10- Le
relativisme et brouillage des repères : il est question du gouffre
noir de « l’anomie sociale » ou s’estompent les formes des entités
euristiques, et ou s’embrouillent les repères éthiques – civiques… aveuglée, débridée
et fanatisée la masse se meut par la PEUR, se plait de HAINE, se vante de
TERRORISER, s’auto détruit en allégeant de vouloir VENGER l’affront fait à son
IDOLE [idole religieux sacral (razzia piétonne de Achrafie en 05-02-2006). Ou idole civil sacralisé (razzia motorisée de
Baabda 02-02-2018)]
11- Le dédain, humiliation et mépris:
tout est permis, rien n’arrête le rouleau compresseur de la mauvaise foi
manipulatrice. Laisser courir des mensonges, rumeurs, fausses nouvelles, faire
dire, discours manipulés, procès d’intentions, accusations mensongères, “Plus
c’est gros, plus ça passe".
12- La médiacratietoxique : journalistes, éditorialistes ou animateurs
des rock show, pauvres amateurs de peu de talents et trop peu de compétences,
qui se croient autoriser impudiquement, à troquer leurs blousons d’animateurs médiatiques
en toge de penseurs, leurs mines d’intervieweurs en des figures
d’interlocuteurs. A mesure qu’ils se sachent incontrôlés impunis et se sentent même
applaudis de la masse, ils improvisentleurs apports médiatiques, se défont « du
sens critique, du Bon sens, de l’éloquence, et mêmedu goutesthétique »,
« ceux qui donnent, Ordonnent » semble bien leur adage du savoir
faire