Educo-Media - Joseph Khoreich- "Priez pour moi afin que je ne me dérobe pas devant les loups" - "Je suis un coopérateur de la Vérité" - Le Pape Benoît XVI
La tâche prophétique de l'agent de communication chrétien
« L'agent de communication chrétien en particulier a une tâche prophétique, une vocation: dénoncer les faux dieux et les fausses idoles d'aujourd'hui — matérialisme, hédonisme, consumérisme, nationalisme étroit, etc. ... — proclamant à tous un ensemble de vérités morales fondées sur la dignité et les droits humains, l'option préférentielle pour les pauvres, la destination universelle des biens, l'amour des ennemis et le respect inconditionnel de toute forme de vie humaine, de la conception à la mort naturelle; et la recherche de la réalisation la plus parfaite du Royaume dans ce monde, tout en demeurant conscient que, à la fin des temps, Jésus restaurera toutes choses et les retournera au Père » (cf. 1 Co 15,24)." {
samedi 25 février 2012
تقرير المجلس الوطني للاعلام - اخلاقيات الاعلام -
mercredi 22 février 2012
المجلس الوطني للاعلام - تقرير
vendredi 17 février 2012
وفاة مراسل "نيويورك تايمز" انطوني شديد اللبناني الأصل اثناء تغطية الاحداث في سوريا
ا طلاق "المركز الكاثوليكي للدراسات والإعلام - الأردن"
lundi 13 février 2012
Fwd: JOURNÉE MONDIALE DES COMMUNICATIONS SOCIALES: MESSAGE DE BENOÎT XVIhttp://www.zenit.org/article-29968?l=french
Objet: JOURNÉE MONDIALE DES COMMUNICATIONS SOCIALES: MESSAGE DE BENOÎT XVIhttp://www.zenit.org/article-29968?l=french
JOURNÉE MONDIALE DES COMMUNICATIONS SOCIALES: MESSAGE DE BENOÎT XVI
http://www.zenit.org/article-29968?l=french
Silence et Parole: chemin d'évangélisation
____________________________________________________________________________
ROME, mardi 24 janvier 2012 (ZENIT.org) – "Silence et Parole: chemin d'évangélisation": c'est le thème du Message de Benoît XVI pour la Journée mondiale des Communications sociales (20 mai 2012). "
Le silence fait partie intégrante de la communication et sans lui aucune parole riche de sens ne peut exister", explique Benoît XVI.
Silence et Parole: chemin d'évangélisation
____________________________________________________________________________
Chers frères et sœurs,
A l'approche de la Journée Mondiale des Communications Sociales 2012, je désire partager avec vous quelques réflexions sur un aspect qui malgré son importance, est quelquefois négligé dans le processus humain de la communication.
Il s'agit du rapport entre silence et parole dont l'importance doit être particulièrement soulignée aujourd'hui.
Silence et parole sont deux moments de la communication qui doivent s'équilibrer, se succéder et se compléter pour parvenir à un dialogue authentique et à une profonde proximité entre les personnes. Lorsque parole et silence s'excluent mutuellement, la communication se détériore, soit parce qu'elle provoque un certain étourdissement, soit au contraire parce qu'elle crée un climat de froideur; lorsque, en revanche, ils se complètent harmonieusement, la communication acquiert valeur et cohérence.
Le silence fait partie intégrante de la communication et sans lui aucune parole riche de sens ne peut exister.
Dans le silence nous écoutons et nous nous connaissons mieux nous-mêmes ;
dans le silence, la pensée naît et s'approfondit, nous comprenons avec une plus grande clarté ce que nous voulons dire ou ce que nous attendons de l'autre, nous choisissons comment nous exprimer.
Se taire permet à l'autre personne de parler, de s'exprimer elle-même, et à nous de ne pas rester, sans une utile confrontation, seulement attachés à nos paroles ou à nos idées.
Ainsi s'ouvre un espace d'écoute mutuelle et une relation humaine plus profonde devient possible.
Dans silence, par exemple, se saisissent les instants les plus authentiques de la communication entre ceux qui s'aiment : le geste, l'expression du visage, le corps comme signes qui révèlent la personne.
Dans le silence, la joie, les préoccupations, la souffrance parlent et trouvent vraiment en lui une forme d'expression particulièrement intense.
Le silence permet donc une communication bien plus exigeante, qui met en jeu la sensibilité et cette capacité d'écoute qui révèle souvent la mesure et la nature des liens.
Là où les messages et l'information sont abondants, le silence devient essentiel pour discerner ce qui est important de ce qui est inutile ou accessoire.
Une réflexion profonde nous aide à découvrir la relation existante entre des événements qui à première vue semblent indépendants les uns des autres, à évaluer, à analyser les messages ; et cela permet de partager des opinions pondérées et pertinentes, donnant vie à une connaissance authentique partagée. Il est donc nécessaire de créer une atmosphère propice, comme une sorte d'« écosystème » qui sache équilibrer silence, parole, images et sons.
Une grande partie de la dynamique actuelle de la communication est orientée par des questions en quête de réponses.
Les moteurs de recherche et les réseaux sociaux sont le point de départ de la communication pour beaucoup de personnes qui cherchent des conseils, des suggestions, des informations, ou des réponses.
De nos jours, le Réseau devient toujours plus le lieu des questions et des réponses; bien plus, l'homme contemporain est souvent bombardé de réponses à des questions qu'il ne s'est jamais posées et soumis à des besoins qu'il n'aurait pas ressentis.
Le silence est précieux pour favoriser le nécessaire discernement parmi tant de sollicitations et tant de réponses que nous recevons, précisément pour reconnaître et focaliser les questions vraiment importantes.
De toute façon, dans le monde complexe et varié de la communication, l'attention d'un grand nombre se concentre sur les questions ultimes de l'existence humaine :
Qui suis-je ? Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que puis-je espérer ? Il est important d'accueillir les personnes qui formulent ces interrogations, en ouvrant la possibilité d'un dialogue profond, fait de parole, de confrontation, mais également d'invitation à la réflexion et au silence.
Parfois, celui-ci peut être bien plus éloquent qu'une réponse hâtive et permettre à qui s'interroge de descendre au plus profond de lui-même et de s'ouvrir à ce chemin de réponse que Dieu a inscrit dans le cœur de l'homme.
Ce flux incessant de questions manifeste, au fond, l'inquiétude de l'être humain toujours à la recherche de vérités, petites ou grandes, qui donnent un sens et une espérance à l'existence. L'homme ne peut se contenter d'un simple et tolérant échange d'opinions sceptiques et d'expériences de vie :
tous, nous sommes des chercheurs de vérité et partageons ce profond désir, spécialement à notre époque où « lorsque les personnes s'échangent des informations, déjà elles partagent d'elles-mêmes, leur vision du monde, leurs espoirs, leurs idéaux » (Message pour la Journée Mondiale des Communications Sociales 2011).
Il faut considérer avec intérêt les diverses formes de sites, d'applications et de réseaux sociaux qui peuvent aider l'homme d'aujourd'hui à vivre des moments de réflexion et d'interrogation authentique, mais qui peuvent aussi l'aider à trouver des espaces de silence, des occasions de prière, de méditation ou de partage de la Parole de Dieu.
Dans la substance de brefs messages, souvent pas plus longs qu'un verset biblique, on peut exprimer des pensées profondes à condition que personne ne néglige le soin de cultiver sa propre intériorité. Il n'y a pas lieu de s'étonner que, dans les différentes traditions religieuses, la solitude et le silence soient des espaces privilégiés pour aider les personnes non seulement à se retrouver elles-mêmes mais aussi à retrouver la Vérité qui donne sens à toutes choses.
Le Dieu de la révélation biblique parle également sans paroles : « Comme le montre la croix du Christ, Dieu parle aussi à travers son silence. Le silence de Dieu, l'expérience de l'éloignement du Tout-Puissant et du Père est une étape décisive du parcours terrestre du Fils de Dieu, Parole incarnée. (…)
Le silence de Dieu prolonge ses paroles précédemment énoncées. Dans ces moments obscurs, il parle dans le mystère de son silence » (Exhortation apostolique postsynodale, Verbum Domini, 30 septembre 2010, n. 21).
Dans le silence de la Croix, l'éloquence de l'amour de Dieu vécu jusqu'au don suprême, parle. Après la mort du Christ, la terre demeure en silence et le Samedi Saint, lorsque « le Roi dort et le Dieu fait chair réveille ceux qui dorment depuis des siècles » (cf. Office des Lectures du Samedi Saint), résonne la voix de Dieu remplie d'amour pour l'humanité.
Si Dieu parle à l'homme aussi dans le silence, de même l'homme découvre dans le silence la possibilité de parler avec Dieu et de Dieu. « Nous avons besoin de ce silence qui devient contemplation et qui nous fait entrer dans le silence de Dieu pour arriver ainsi au point où naît la Parole, la Parole rédemptrice. » (Homélie du Pape Benoit XVI à la concélébration avec la Commission Théologique Internationale, Chapelle Redemptoris Mater, 6 octobre 2006).
Pour parler de la grandeur de Dieu, notre langage se révèle toujours inadéquat et ainsi s'ouvre l'espace de la contemplation silencieuse. De cette contemplation naît dans toute sa force intérieure l'urgence de la mission, la nécessité impérieuse « de communiquer ce que nous avons vu et entendu », pour que tous soient en communion avec Dieu (cf. 1 Jn 1,3). La contemplation silencieuse nous immerge dans la source de l'Amour, qui nous conduit vers notre prochain, pour sentir sa douleur et lui offrir la lumière du Christ, son Message de vie, son don d'amour total qui sauve.
Dans la contemplation silencieuse se révèle ensuite, encore plus fortement, cette Parole Eternelle par laquelle le monde fut créé, et l'on comprend le dessein de salut que Dieu réalise à travers ses paroles et ses gestes dans toute l'histoire de l'humanité.
Comme le rappelle le Concile Vatican II, la Révélation divine « se réalise par des actions et des paroles intrinsèquement liées entre elles, si bien que les œuvres, accomplies par Dieu dans l'histoire du salut, manifestent et corroborent la doctrine et les réalités signifiées par les paroles, et que les paroles de leur côté, proclament les œuvres et élucident le mystère qui y est contenu ». (Dei Verbum, n. 2).
Et ce dessein de salut culmine dans la personne de Jésus de Nazareth, médiateur et plénitude de toute la Révélation. Il nous a fait connaître le vrai Visage de Dieu Père et par sa Croix et sa Résurrection, il nous a fait passer de l'esclavage du péché et de la mort à la liberté des enfants de Dieu. La question fondamentale sur le sens de l'homme trouve dans le Mystère du Christ la réponse capable d'apaiser l'inquiétude du cœur humain. C'est de ce Mystère que naît la mission de l'Église, et c'est ce Mystère qui pousse les chrétiens à se faire messagers d'espérance et de salut, témoins de cet amour qui promeut la dignité de l'homme et construit justice et paix.
Silence et parole.
S'éduquer à la communication veut dire apprendre à écouter, à contempler, bien plus qu'à parler, et ceci est particulièrement important pour les acteurs de l'évangélisation : silence et parole sont les deux éléments essentiels et parties intégrantes de l'action de communiquer de l'Église, pour un renouveau de l'annonce du Christ dans le monde contemporain.
À Marie, dont le silence « écoute et fait fleurir la Parole » (Prière pour l'Agora des Jeunes à Lorette, 1-2 septembre 2007), je confie toute l'œuvre d'évangélisation que l'Église accomplit à travers les moyens de communication sociale.
Du Vatican, le 24 janvier 2012, Fête de saint François de Sales
BENEDICTUS PP XVI
vendredi 10 février 2012
Le futur de l’islam à l’ère des nouveaux médias (en 60 secondes)
Par Rania Massoud | 01/02/2012- l'orient le jour
Nous connaissons tous le rôle joué par les nouveaux médias dans les révolutions arabes. C'est du passé. Mais que savons-nous de l'influence des nouvelles technologies sur l'islam ? Comment des outils comme Facebook, Twitter, WordPress et YouTube affectent-ils les différentes communautés musulmanes à travers le monde ? Peut-on parler d'une (r)évolution en marche ?
Soixante personnalités de profils différents ont tenté de répondre à cette question dans le cadre d'une conférence virtuelle, intitulée « Le futur de l'islam à l'ère des nouveaux médias ». Les 60 interventions, d'une durée de 60 secondes chacune, ont été compilées dans un fichier audio accessible au public via le site islamintheageofnewmedia.com.
« Pendant des siècles, les érudits musulmans étaient les seuls à détenir les clés des textes sacrés de l'islam. Il revenait à eux de traduire, d'interpréter et de diffuser le contenu du Coran et des Hadith aux fidèles », peut-on lire sur le site. « Aujourd'hui, cette réalité est en train de changer. (...) Grâce aux nouveaux médias, des millions d'internautes musulmans sont plus que jamais exposés à un large spectre d'idées et d'opinions théologiques sur l'islam. Loin de la censure, ils peuvent enfin s'exprimer en toute liberté et partager leurs idées avec le monde, sans la moindre restriction. »
À l'origine de cette initiative, Amir Ahmad Nasr, jeune blogueur soudanais. Consultant en médias numériques et en marketing, Amir est également l'auteur du livre « L'islam : une histoire d'amour – le fondamentalisme a captivé mon esprit et brisé mon cœur et le blog a libéré mon âme mystique ».
Au vu de son parcours, on comprend vite la motivation qui a poussé Amir à lancer un tel débat. Sur son blog « Sudanese Thinker », qu'il anime depuis 2006, le jeune homme explique « avoir personnellement vécu un bouleversement religieux » au cours des dernières années : « Je suis passé du fondamentalisme islamique à l'athéisme quasi total, avant de trouver la paix intérieure avec le soufisme, écrit-il. Je sais donc, de ma propre expérience, quel impact peut avoir Internet sur les fidèles. »
Qu'en pensent les personnes sollicitées par Amir ? Extraits :
– Eman al-Nafjan, blogueuse, Arabie saoudite
« Je crois qu'à l'avenir, l'islam ne sera plus contrôlé par les cheikhs misogynes, sectaires et tribaux qui nous ont isolés du reste du monde. L'islam sera entre les mains d'une nouvelle génération de musulmans éduqués qui utiliseront les nouvelles technologies pour répandre une vision modérée, pluraliste et pacifique de notre religion (...). Cette nouvelle génération va également redynamiser le rôle, jusque-là paralysé, des femmes dans les sociétés musulmanes et leur accorder le droit à l'éducation, au transport et au travail, dont jouissent déjà nos frères musulmans. »
– Wajahat Ali, éditeur du site AltMuslim.com, États-Unis
« Le Coran est accessible au bout de nos doigts sur iPod, il y a des applications pour la nourriture halal, le minbar est aussi un nom de domaine et l'imam n'est plus limité à une seule ville, il utilise Skype pour diffuser son sermon au monde... »
– Ethan Zuckerman, chercheur à l'université de Harvard, États-Unis
« Je viens d'un coin rural des États-Unis, de l'ouest de Massachusetts. Beaucoup de mes voisins n'ont jamais travaillé, vécu ou travaillé avec des musulmans. Moi-même je n'ai fait d'amis musulmans que lorsque j'ai commencé à fréquenter l'université. (...) L'islamophobie est rampante aujourd'hui aux États-Unis et tout cela à cause de quelques politiciens qui cherchent à devenir populaires en diabolisant l'islam. La meilleure façon de combattre ce phénomène absurde est en aidant les gens à se connecter avec les musulmans. D'où l'importance, selon moi, des nouveaux médias qui permettent de bâtir des liens interculturels et de contredire les stéréotypes. »
– Fabian A. Boehm, consultant en médias sociaux et converti à l'islam, Allemagne
« La plupart de ce que j'ai appris sur l'islam vient d'Internet. (...) C'est d'ailleurs sur Facebook que j'ai rencontré mon épouse. Il faut profiter de la chance qu'on a pour barrer la route aux extrémistes qui utilisent cette technologie pour imposer leur idéologie sur les autres. Faisons de la Toile un espace ouvert où tout le monde peut discuter avec nous et réfléchir sur comment l'islam doit être interprété et vécu au XXIe siècle. (...) Montrons au reste du monde ce qu'est véritablement la religion musulmane, une religion de paix, de tolérance et d'amour. »
– Khadija Patel, écrivaine, Afrique du Sud
« Durant mon enfance, on m'a répété qu'Internet ressemble à cette partie de la ville où il ne faut pas s'aventurer. Tu fais de ton mieux pour l'éviter et quand tu te sens obligé de la traverser, tu regardes droit devant, tu bloques les portières, tu fermes les vitres et tu appuies sur l'accélérateur. C'est un lieu dangereux rempli d'étrangers qui ne cherchent qu'à te corrompre. Mais la vérité est que les rencontres les plus importantes que j'ai faites en ligne n'étaient pas avec des étrangers de l'autre côté de la planète, mais avec des femmes de ma propre communauté. (...) Les mosquées ne nous offrant pas un lieu de rencontre, la Toile nous a permis de nous rassembler, de discuter de nos problèmes et de partager nos expériences. (...) Nous avons maintenant un espace qui nous est propre. »
Réagissez à cet article (réservé aux abonnés)
« Les réactions visent à établir des échanges enrichissants entre nos lecteurs et l'équipe de L'Orient-Le Jour.
Les commentaires contenant des propos diffamatoires, injurieux ou racistes ne seront pas publiés. Les réactions sont publiées telles quelles, sans correction, sous votre entière responsabilité et doivent donc être signées. »