Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

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La tâche prophétique de l'agent de communication chrétien

« L'agent de communication chrétien en particulier a une tâche prophétique, une vocation: dénoncer les faux dieux et les fausses idoles d'aujourd'hui — matérialisme, hédonisme, consumérisme, nationalisme étroit, etc. ... — proclamant à tous un ensemble de vérités morales fondées sur la dignité et les droits humains, l'option préférentielle pour les pauvres, la destination universelle des biens, l'amour des ennemis et le respect inconditionnel de toute forme de vie humaine, de la conception à la mort naturelle; et la recherche de la réalisation la plus parfaite du Royaume dans ce monde, tout en demeurant conscient que, à la fin des temps, Jésus restaurera toutes choses et les retournera au Père » (cf. 1 Co 15,24)." {

{L'ethique dans les moyens de communication sociale", Mgr John Folley Vatican 2000}

mercredi 3 septembre 2014

L'État islamique décapite un deuxième Américain

L'État islamique décapite un deuxième Américain

L'État islamique décapite un deuxième Américain

Le journaliste Steven Sotloff (au centre) lors d'un reportage en Libye dans la région de Misrata, en 2011.
Les djihadistes ont revendiqué dans une vidéo, non encore authentifiée, le meurtre du journaliste Steven Sotloff.
L'État islamique a mis sa menace à exécution. Le groupe terroriste a mis en ligne une vidéo montrant la décapitation du journaliste américain Steven Sotloff, deux semaines après celle de son collègue James Foley, a rapporté mardi le centre américain Site de surveillance des sites islamistes.
Dans ce document intitulé «Deuxième message à l'Amérique», on peut voir le journaliste Steven Sotloff, vêtu d'une blouse orange, à genoux, à côté d'un homme masqué armé d'un couteau. Le collaborateur du Time, dans une déclaration qui n'a sans doute rien de spontané, affirme «payer le prix» de la décision de l'Administration Obama de frapper l'État islamique en Irak. Le djihadiste, vêtu de noir, porte sa lame à la gorge du journaliste. «Tant que vos missiles continueront à frapper les nôtres, nos couteaux continueront à frapper le cou des vôtres. Je reviens, Obama, et je reviens à cause de votre politique étrangère arrogante à l'encontre de l'État islamique», déclare-t-il. Selon le New York Times, le bourreau présumé semble être le même homme à l'accent britannique qui était apparu dans la vidéo de la mise à mort de James Foley. La Maison-Blanche a jugé «écœurante» cette vidéo, qu'elle n'avait pu encore toutefois authentifier. «Si c'est vérifié, il s'agit d'un meurtre ignoble et barbare», a réagi le premier ministre britannique David Cameron. François Hollande a condamné «avec horreur» l'exécution du journaliste.

Un otage britannique menacé

Steven Sotloff avait été enlevé en juillet 2013 dans le nord de la Syrie. Sa mère avait récemment réalisé une vidéo dans laquelle elle implorait le leader de l'État islamique, le calife autoproclamé al-Baghdadi, d'épargner son fils. «Steven est journaliste, et il est parti au Moyen-Orient pour écrire sur les souffrances du peuple musulman, implorait-elle alors. Vous, le calife, pouvez accorder l'amnistie.» Son appel à la clémence n'aura semble-t-il pas été entendu. Le journaliste de 31 ans était déjà apparu agenouillé sur la vidéo montrant la décapitation d'un autre journaliste américain retenu en otage, James Foley, diffusée le 19 août. L'État islamique menaçait alors de tuer Steven Sotloff si les États-Unis poursuivaient leurs frappes aériennes dans le nord de l'Irak, entamées à la mi-août. Sur les images rendues publiques mardi, l'homme cagoulé menace également d'exécuter un otage britannique, mettant en garde les gouvernements contre tout soutien à «l'alliance diabolique de l'Amérique contre l'État islamique».

Steven Sotloff.
Au début de l'été, les États-Unis avaient mené une opération ultrasecrète, approuvée par le président Obama, pour tenter de secourir plusieurs de leurs ressortissants détenus par l'État islamique en Syrie. L'opération, et plus encore son échec, n'auraient jamais dû être révélés. Mais la Maison-Blanche avait finalement décidé de la rendre publique fin août, lorsque la presse américaine en a eu vent.
Un autre Américain a eu plus de chance: Peter Theo Curtis, otage pendant vingt-deux mois du Front al-Nosra, la branche syrienne d'al-Qaida, a été libéré dimanche 24 août, quelques jours après l'exécution de James Foley. Deux Américains seraient toujours aux mains de l'État islamique.


Envoyé de mon Ipad 

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