Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj
Mosaique de la Chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

La tâche prophétique de l'agent de communication chrétien

« L'agent de communication chrétien en particulier a une tâche prophétique, une vocation: dénoncer les faux dieux et les fausses idoles d'aujourd'hui — matérialisme, hédonisme, consumérisme, nationalisme étroit, etc. ... — proclamant à tous un ensemble de vérités morales fondées sur la dignité et les droits humains, l'option préférentielle pour les pauvres, la destination universelle des biens, l'amour des ennemis et le respect inconditionnel de toute forme de vie humaine, de la conception à la mort naturelle; et la recherche de la réalisation la plus parfaite du Royaume dans ce monde, tout en demeurant conscient que, à la fin des temps, Jésus restaurera toutes choses et les retournera au Père » (cf. 1 Co 15,24)." {

{L'ethique dans les moyens de communication sociale", Mgr John Folley Vatican 2000}

lundi 7 novembre 2011

Concert des Prêtres Spiritus : L’effet Prêtres… au zénith

Retour en images sur le concert des Prêtres à Paris

 
prêtres_scène_def
Venus interpréter leur album « Gloria » à Paris, Les Prêtres, accompagnés par Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et d'Embrun, ont fait 3500 entrées au Palais des congrès, le 13 novembre 2011.
 
Parmi le public familial venu applaudir Les Prêtres, Mgr Matteo De Mori, conseiller de nonciature à Paris, représentait Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique en France. Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque auxiliaire de Paris, et Mgr Georges Gilson, archevêque émérite de Sens-Auxerre ont aussi assisté au concert.

Au cours de la soirée, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et d'Embrun, a proposé aux spectateurs de réciter la prière du « Notre Père ».
 

P. Jean-Michel Bardet, P. Charles Troesch et Joseph Dinh Nguyen

prêtres_scène

Avec Mgr di Falco Léandri, Yves Duteil, Michèle Torr et Daniel Guichard

prêtres_chanteurs_di-falco

Depuis la régie

prêtres_régie



Concert des Prêtres Spiritus : L’effet Prêtres… au zénith

Les trois chanteurs, qui ont vendu 1,3 million de CD, sont devenus un phénomène de société, comme à Lille, point de départ de leur nouvelle tournée qui passe le 12 novembre par à Paris
Samedi 29 octobre, 23 h 15. Dans le vaste hall du Zénith de Lille, une cinquantaine de personnes rangées derrière des barrières de sécurité attendent de pouvoir approcher leurs idoles du jour ; les uns munis d’un exemplaire de l’album « Gloria » acheté à la « boutique officielle », les autres d’un programme de la soirée vendu pour 15 €. Pas à pas, tous avancent vers la table où, depuis une demi-heure, quatre hommes en noir signent des autographes en recevant confidences et compliments. 
Mgr Jean-Michel di Falco ouvre le bal. À ses côtés, le P. Jean-Michel Bardet, l’ancien séminariste Joseph Dinh Nguyen Nguyen, et le P. Charles Troesch. Les Prêtres. Nul vertige chez ces quatre-là, tout juste sortis de scène. Mais de la fatigue. Leurs regards disent qu’ils seraient plus à leur place à leur hôtel, payé par TF1, producteur du spectacle, d’autant que le lendemain, un autre concert les attend à Caen. Voire qu’ils seraient mieux dans leur diocèse de Gap, lieu de leur vie normale, recueillie.
Une société en souffrance ? 
C’est que, depuis ce dimanche de mars 2010 où Michel Drucker les a propulsés vers les sommets dans « Vivement dimanche », émission de France 2, « vie normale » n’a plus le même sens pour ceux qui avaient fait autrefois le vœu d’aider les autres dans la prière et l’écoute. Les voilà « stars » sans l’avoir choisi, ils le répètent chaque fois que la question est posée et semblent n’y rien pouvoir. Leurs concerts ont attiré plus de 80 000 personnes. Et surtout, ils ont vendu 1,3 million de disques, « autant que Lady Gaga : on fait la course avec qui l’on peut ! », plaisante Jean-Michel di Falco, grand organisateur de la tournée, qui intervient pendant le spectacle, et le transforme en célébration en invitant l’assistance à prononcer le « Notre Père », tournée vers la croix lumineuse qui décore le fond de la scène.
Tout cela est à but humanitaire (lire ci-contre). « Il n’y a pas de honte à le dire quand c’est pour venir en aide aux autres », justifie l’évêque de Gap, applaudi par son public. Il n’empêche, à ce stade, on ne parle plus seulement de réussite du projet, mais de phénomène de société. « Ce qui arrive est totalement inattendu pour nous, et pour tout le monde du disque, convient Mgr di Falco. Peut-être est-ce le signe d’une société en souffrance ? Les gens qui nous écrivent ne se contentent pas de dire merci, ils racontent leur vie. Souvent des situations extrêmement difficiles. » 
« C’était magnifique ! »
Parmi ceux-là, voici Élisabeth, 39 ans, venue seule au concert qu’elle a pu admirer du deuxième rang : « C’était magnifique. Je suis de nature anxieuse, et sincèrement, lorsque je les entends, je ressens une aide. »
Catholique pratiquante, cette mère de famille originaire de Douai a écrit un jour un commentaire sur le site du diocèse de Gap pour expliquer pourquoi le disque l’avait touchée. « J’ai souffert de dépression. Et leur musique agit sur moi comme un traitement. Il n’y a pas une journée sans les écouter », confie-t-elle. Sans le savoir, en laissant son message, Élisabeth a remporté un concours donnant droit à une place. 
À présent, la voilà attendant son tour parmi d’autres, échangeant des impressions sur le concert, tenant un livre qui retrace la saga des Prêtres, qu’on ne trouve pas à la vente sur place en raison d’un désaccord entre l’éditeur, les Éditions du Rocher, et TF1 Productions. Les affaires restent les affaires. Elle a aussi préparé des enveloppes sur lesquelles les noms de chacun des quatre sont inscrits. Elles contiennent des photos de là où elle vit et une lettre.
Sa voisine dans la file prépare, pour un autographe, son billet du concert qui vient de s’achever. Pendant deux heures, le trio campé derrière des pupitres, accompagné d’une chorale de quarante personnes et de musiciens, a enchaîné les airs de leurs voix sans effets ni excès, douces, qui font leur popularité mystérieuse. Les Prêtres ont alterné les reprises de chansons célèbres (de « Savoir aimer » de Florent Pagny à « Quand on n’a que l’amour » de Jacques Brel) et les « créations » : des airs du répertoire classique, électrisés par les arrangements « pop eucharistique » de Roger Loubet, autrefois musicien attitré de Michel Sardou, aujourd’hui sur scène derrière son clavier. Ainsi, ce méconnaissable « Boléro » de Ravel, aux maints effets tonitruants, qui ouvre le concert, et auquel Mgr di Falco adjoint ses paroles inspirées par la Bible, « invitant à respecter la création du monde ».
Comme un « cadeau du ciel »
Le spectacle a plu. Ici, un homme, la soixantaine, confie sa satisfaction d’avoir entendu « L’Indifférence », de Gilbert Bécaud, « qu’il est temps de redécouvrir car elle parle d’aujourd’hui ».  Là un autre confie que « Un enfant est parti » l’a profondément atteint. Ce titre, composé sur l’ « Adagio » de Beethoven, évoque le suicide d’un adolescent. Nulle voix dissonante dans le concert de louanges. Élisabeth, enfin, défile devant le quatuor si important pour elle. Chacun signe le livre, prend son enveloppe, remercie. La scène dure quelques secondes. « J’ai été comblée. Je prends cela comme un cadeau du ciel », sourit-elle.
Quatre jours plus tard, Élisabeth nous envoie un message : « Je ressens encore les bienfaits du concert… Je me sens comme “boostée”… Je ne dis pas que ma dépression a disparu, mais une “petite flamme” éteinte depuis plus de trois ans s’est rallumée. Des personnes m’ont trouvée radieuse ! Oui, les Prêtres font aussi des miracles auprès de ceux qui les écoutent ! J’ai déjà réservé pour leur concert à Bruxelles, le 28 janvier 2012… »

En concert vendredi 11 novembre 2011 à Orléans, samedi 12 à Nantes, dimanche 13 au Palais des Congrès à Paris, puis le 16 décembre à Troyes, le 17 à Dijon, le 18 à Amnéville (57).
JEAN-YVES DANA

Aucun commentaire: