Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

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La tâche prophétique de l'agent de communication chrétien

« L'agent de communication chrétien en particulier a une tâche prophétique, une vocation: dénoncer les faux dieux et les fausses idoles d'aujourd'hui — matérialisme, hédonisme, consumérisme, nationalisme étroit, etc. ... — proclamant à tous un ensemble de vérités morales fondées sur la dignité et les droits humains, l'option préférentielle pour les pauvres, la destination universelle des biens, l'amour des ennemis et le respect inconditionnel de toute forme de vie humaine, de la conception à la mort naturelle; et la recherche de la réalisation la plus parfaite du Royaume dans ce monde, tout en demeurant conscient que, à la fin des temps, Jésus restaurera toutes choses et les retournera au Père » (cf. 1 Co 15,24)." {

{L'ethique dans les moyens de communication sociale", Mgr John Folley Vatican 2000}

jeudi 10 novembre 2011

Facebook ne compte pas que des amis

Facebook ne compte pas que des amis
Créé en 2004 par Mark Zuckerberg, alors étudiant à Harvard, aux États-Unis, Facebook est devenu, avec 750 millions d’inscrits – dont près de 27 millions en France – le premier réseau social au monde.
Une success story à l’américaine, qui n’est cependant pas exempte de critiques, notamment en matière de protection des données privées.
Avec cet article

À l’origine destiné aux seuls étudiants de la prestigieuse université américaine, Facebook est devenu accessible à tous en 2006, chacun pouvant désormais créer un profil, partager des informations personnelles, créer des albums photos, et entrer en contact avec des « amis »… qui peuvent être des inconnus.
Premier problème : la collecte des informations privées. Lorsqu’un internaute s’inscrit sur Facebook, ses éléments biographiques, ses photos et la liste de ses amis sont mis par défaut à la disposition du public, sauf si l’internaute configure différemment les paramètres de confidentialité du compte. Facebook incite d’ailleurs les internautes à renseigner leurs informations personnelles avec beaucoup de précision.

Tout ou presque peut être renseigné

Parcours universitaire et professionnel, préférence sexuelle, orientation politique : tout – ou presque – peu être renseigné. Un étudiant autrichien en a fait récemment l’amère expérience : après avoir demandé à Facebook l’intégralité de ses données personnelles, Max Schrems a reçu un fichier PDF de plus 1 200 pages, dans lesquelles figuraient toutes ses données : des photos, des statuts, des commentaires, dont certains avaient même été… supprimés par ses soins, mais conservés par Facebook.
Désormais accessible via les smartphones, Facebook conserverait également les dates, heures et coordonnées géographiques de chaque connexion au service, ainsi que le détail des appareils utilisés pour se connecter.
Deuxième problème : la récupération des données personnelles par des annonceurs publicitaires et des personnes tierces. La multiplication des « applications » – souvent des jeux et des quizz proposés par des éditeurs externes – a renforcé les soupçons. Car lorsqu’un internaute installe une application, toutes les informations personnelles sont automatiquement communiquées.

135 « amis » en moyenne

En moyenne, l’utilisateur de Facebook compte 135 « amis » et passe environ 55 minutes par jour sur le site. Une popularité qui rend la gestion des données personnelles difficile pour le site communautaire, ce dernier n’étant pas à l’abri de fuites. En mai 2011, la société de sécurité informatique, Symantec, avait ainsi découvert que certaines applications de Facebook avaient laissé fuiter des mots-clés de sécurité, permettant aux annonceurs publicitaires d’accéder à des informations personnelles (âge, genre, goûts) mais aussi à des photos et à des messages envoyés sur le réseau social.
Malgré ces risques, la première faille de sécurité du réseau pourrait être humaine. Telle est la conclusion de deux chercheurs de l’université de Vancouver, au Canada : ces derniers ont réussi à dérober 250 gigaoctets de données sur Facebook, en se faisant accepter comme amis par des utilisateurs choisis au hasard. Ces chercheurs avaient utilisé des comptes-robots permettant, une fois liés à un véritable utilisateur de Facebook, de tracer son activité sociale et de récupérer ses informations. Près d’une personne sur cinq avait accepté les « demandes en amis » émis par ces faux comptes, sans pour autant savoir qui se cachait derrière.
Raphaël Balenieri

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