Mosaique de la chapelle Redemptoris Mater ,par Marko Rupnik sj

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La tâche prophétique de l'agent de communication chrétien

« L'agent de communication chrétien en particulier a une tâche prophétique, une vocation: dénoncer les faux dieux et les fausses idoles d'aujourd'hui — matérialisme, hédonisme, consumérisme, nationalisme étroit, etc. ... — proclamant à tous un ensemble de vérités morales fondées sur la dignité et les droits humains, l'option préférentielle pour les pauvres, la destination universelle des biens, l'amour des ennemis et le respect inconditionnel de toute forme de vie humaine, de la conception à la mort naturelle; et la recherche de la réalisation la plus parfaite du Royaume dans ce monde, tout en demeurant conscient que, à la fin des temps, Jésus restaurera toutes choses et les retournera au Père » (cf. 1 Co 15,24)." {

{L'ethique dans les moyens de communication sociale", Mgr John Folley Vatican 2000}

mercredi 14 mars 2012

Cybercensure : la France reste sous surveillance en 2012

Cybercensure : la France reste sous surveillance en 2012

Par Geoffroy Husson
Mis à jour le 12/03/2012 à 16:57 | publié le 12/03/2012 à 16:12 Réactions (70)
Le Figaro

Reporters sans frontière reproche à la France les lois Loppsi et Hadopi, jugées contraires à la liberté d'expression sur Internet. Dans le reste du monde, 2011 a été une année noire pour les «net-citoyens».

Le rapport de Reporters sans frontière, publié ce lundi à l'occasion de la Journée mondiale contre la «cybercensure», fait un état des lieux des pays qui portent atteinte aux libertés sur Internet.
Ce rapport classe les pays en deux listes: ceux considérés comme des «ennemis d'Internet», où figurent douze pays dont la Chine et la Corée du Nord, et ceux placés «sous surveillance».
Pour la deuxième année consécutive, la France est le seul pays de l'Union européenne à faire partie de cette seconde liste. Elle y côtoie notamment l'Égypte, l'Inde, la Turquie, la Russie et l'Ouzbékistan.

La loi Hadopi est toujours le principal reproche adressé à la France par RSF.
«Le pays persiste dans son approche répressive de la protection du droit d'auteur», juge l'ONG. Reporters sans frontière rappelle la position du rapporteur spécial pour la liberté d'expression des Nations-Unies qui, enjuin 2011, affirmait que «couper l'accès Internet des utilisateurs, quelle que soit la justification fournie - et ceci inclut les lois relatives à la violation de la propriété intellectuelle - est une mesure disproportionnée».

RSF critique également filtrage du Net opéré par l'administration française au moyen de différentes lois, comme la Loppsi 2. Votée en 2011, cette loi permet un filtrage des sites hébergeant des contenus pédo-pornographiques ou l'installation de logiciels de surveillance sur les ordinateurs d'individus suspectés de crime organisé.
Reporters sans frontière dénonce aussi le blocage des sites de jeux en ligne qui ne sont pas autorisés par l'État, et celui du site Copwatch qui souhaitait «lutter par la transparence et l'information contre les violences policières».

Une année noire pour les «net-citoyens»

La France n'est évidemment pas le seul pays critiqué par Reporters sans frontière.
L'ONG rappelle qu'en 2011, les internautes ont été «au cœur des changements politiques qui ont affecté le monde arabe» et qu'ils en ont «payé le prix fort».
Selon le rapport, 200 arrestations de blogueurs ont été répertoriées en 2011, «soit une hausse de 30 % par rapport à l'année précédente». «Plus de 120 net-citoyens sont emprisonnés à ce jour» et cinq ont été «tués alors qu'ils étaient engagés dans une mission d'information». «
2011 restera comme une année d'une violence sans précédent contre les net-citoyens», conlut RSF.

Outre les arrestations, Reporters sans frontière signale l'apparition du filtrage d'Internet comme nouvelle arme de censure. «Pour assurer la réussite d'un blackout, il ne suffit plus d'écarter la presse, d'intimider les témoins et de bloquer quelques sites d'information et d'opposition.
Une méthode bien plus efficace consiste à imposer un blocus sur un territoire pour empêcher l'arrivée de témoins gênants et la sortie de tout support numérique», explique le rapport.
L'occasion d'adresser un nouveau reproche à la France en rappelant le rôle de la société française Amesys, accusée d'avoir fourni à la Libye un système de «surveillance massive de l'Internet en Libye».
La semaine dernière, le groupe Bull a annoncé qu'il allait revendre cette filiale, qu'il ne juge pas «stratégique».



Par Geoffroy Husson

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