François Hollande au côté de sa compagne, Valérie Trierweiler, ce mardi, au Louvre.Crédits photo : GONZALO FUENTES/REUTERS
«Cette manifestation est inacceptable», «intolérable», avait assuré le lendemain sur France 2 le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, s'offusquant de la présence de «femmes voilées entièrement», des «prières de rue» et des «slogans hostiles à des pays alliés, à nos valeurs». «Ces manifestations, elles sont interdites», a-t-il assuré.
«Un acte politique et un acte de paix»
«Ici, en France, chaque fois qu'est mise cause la dignité de la personne humaine, la liberté d'expression, nous serons là», a renchéri mardi François Hollande après avoir rendu hommage aux arts et aux civilisations islamiques.Car pour le chef de l'État, la culture se pose en rempart aux extrémismes. Alors qu'un regain de tension gagne le monde arabo-musulman, François Hollande a voulu voir dans le nouveau département du Louvre consacré à l'Islam «un acte politique et un acte de paix». «L'honneur des civilisations islamiques est d'être plus anciennes, plus vivantes, plus tolérantes que certains de ceux qui prétendent abusivement aujourd'hui parler en leur nom», a-t-il assuré. «Il est l'exact contraire de l'obscurantisme qui anéantit les principes et détruit les valeurs de l'islam en portant la violence et la haine.»
Ce projet de département du Louvre consacré aux arts de l'Islam avait été lancé il y a trente ans par François Mitterrand, annoncé au début des années 2000 par Jacques Chirac, et c'est Nicolas Sarkozy qui en avait posé la première pierre en 2008. Selon les responsables du Louvre, Jacques Chirac aurait visité dimanche ce département des arts de l'Islam, qui comprend près de 3000 œuvres datant du VIIe au XIXe siècle.
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