2/3/2013-ARCHIVAGE – Une bibliothèque digitale préserve le contenu à durée de vie déterminée du Web
Le fondateur d'Internet Archive dans les locaux de l'association : une ancienne église de San Francisco. A l'arrière-plan, des serveurs qui stockent 10 petabytes de contenu.
La page Wayback Machine présentée dans le documentaire est un exemple de l'ampleur du travail réalisé par l'équipe depuis vingt ans. Il s'agit d'un outil permettant de surfer sur le Web "tel qu'il était avant" comme l'explique M. Kahle. Consulté par 500 000 personnes par jours, Wayback permet de visualiser des pages de tous les sites internet archivées au minimum tous les deux mois.
Le Monde.fr est par exemple archivé (puisque tous les sites y sont), il est donc possible de consulter, entre autres, la une du site du 19 octobre 1996, du 27 juin 2001 ou du 27 mars 2009. Un voyage pour le moins fascinant.
Le bibliothécaire digital explique l'importance d'archiver le Web car malgré son caractère infini, chaque donnée qui y figure a une durée de vie. Les serveurs d'Internet Archive stockent en ce moment 10 petabytes de contenu, soit 1 000 terabytes.
Brewster Kahle ajoute qu'il existe deux copies partielles de la bibliothèque virtuelle afin de garantir sa préservation et éviter que se reproduise l'épisode de l'incendie de la bibliothèque d'Alexandrie, quand l'intégralité de son précieux contenu est partie en fumée. Une partie d'Internet Archive se trouve donc dans... la nouvelle bibliothèque d'Alexandrie et une autre à Amsterdam.
Les couloirs de containers qui rassemblent la quantité immense de livres scannés et conservés par Internet Archive.
En fait, n'importe quel type de média qui relève du domaine public ou est titulaire d'une licence Creative Commons peut potentiellement être archivé par la bibliothèque.
Une collègue de Brewster Kahle insiste d'ailleurs sur le côté "tout est possible" du projet et indique que, pour elle, la vraie question n'est pas de savoir comment s'y prendre pour répertorier et rendre accessible des quantités énormes de données, mais est-on vraiment prêt à permettre à tout le monde de tout voir ? L'avenir nous le dira.
Envoyé de mon iPad jtk
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